
Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe triomphent en double
La Presse Canadienne
Dabrowski et Routliffe, têtes de série numéro deux, qui avaient remporté ensemble le titre de double féminin des Internationaux des États-Unis en 2023, ont battu Hanyo et Panova 6-4, 6-3 en 1 h 20 de jeu sur le court central P & G, lors de ce tournoi WTA 1000.
Dabrowski et Routliffe ont dominé dans des catégories clés, telles que les as (5-1), les coups gagnants (22-19), les points sur premier service (71 % contre 63 %), les jeux gagnés en retour de service (33 % contre 11 %) et le nombre maximum de jeux consécutifs gagnés (3-1).
Hanyo et Panova ont commis 17 fautes directes et une double faute. Elles s'étaient qualifiées pour la finale en s'imposant 6-3, 6-2 face à la paire italienne formée de Sara Errani et de Jasmine Paolini, têtes de série numéro un, en demi-finale samedi.
Dabrowski et Routliffe ont battu vendredi en demi-finale l'Australienne Ellen Perez et l'Ukrainienne Lyudmyla Kichenok, têtes de série numéro six, 3-6, 6-3, 12-10.
Il s'agit d'un deuxième titre consécutif de double féminin à Cincinnati pour Routliffe, qui l'avait emporté en compagnie de l'Américaine Asia Muhammad l'an dernier.
La finale de simple féminin de l'Omnium de Cincinnati mettra aux prises la Polonaise Iga Swiatek, troisième joueuse mondiale, et Paolini, septième tête de série, lundi soir.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
13 minutes ago
- La Presse
Il faudra bien battre les Oilers un jour ou l'autre
(Québec) « Au moins, on sait contre qui on va jouer en partant. Je l'ai dit après 20 matchs l'an passé, et c'est arrivé ! » C'est drôle parce que c'est vrai. Phillip Danault blaguait en lançant cette affirmation, mais en réalité, il avait raison. Au cours des quatre dernières saisons, les Kings de Los Angeles ont affronté les Oilers d'Edmonton au premier tour des séries éliminatoires. Et à voir l'allure actuelle de la division Pacifique, cela pourrait bien se produire une cinquième fois de suite. On pourrait croire que les Kings en ont soupé de devoir se mesurer aux Oilers chaque printemps. Danault, lui, préfère parler d'un « beau défi ». « Cette année, on était prêts. Malheureusement, ça n'a pas tourné du bon bord pour nous, encore une fois », a-t-il souligné, jeudi dernier, en marge du Pro-Am Sun Life, match caritatif présenté au Centre Vidéotron de Québec. Même si le Québécois aborde la situation avec légèreté auprès des journalistes, il la prend pourtant au sérieux. Les Kings ont eu largement l'occasion de faire mal à leurs rivaux lors de leur plus récent affrontement. Ils ont pris les devants 2-0 dans la série, et dans chacun des duels suivants, ils étaient en avance après deux périodes, mais ont chaque fois subi la défaite. Les Albertains ont finalement accédé au tour suivant en six rencontres. « Tu te poses la question : de quoi on a besoin de plus ? a expliqué Danault. On a changé le désavantage numérique et l'avantage numérique… » C'est une question de timing, de petites choses. C'est minime. Les bonnes équipes et les meilleurs joueurs vont tirer avantage de ces détails-là. Tu ne peux pas fermer les yeux une seconde. Il faut être aux aguets tout le temps. Phillip Danault, à propos de ses affrontements avec les Kings de Los Angeles Le joueur de centre persiste et signe : son club a toutes les ressources pour venir à bout de Connor McDavid et de sa bande. Comme à Edmonton, la « fenêtre » des Kings pour aspirer aux grands honneurs est grande ouverte, croit-il. Et il faudra bien trouver une solution, parce que même si la vie plaçait enfin les Californiens devant un autre adversaire au premier tour des séries, il s'agirait manifestement des Golden Knights de Vegas, des Stars de Dallas, de l'Avalanche du Colorado ou des Jets de Winnipeg, ce qui n'est pas exactement un plan B rassurant. « Toutes les équipes sont gonflées à bloc, a résumé Danault. Si ce n'est pas les Oilers au premier tour, ce sera au suivant. Il faut les affronter. » Et enfin les battre. Changements Sans tomber dans la surinterprétation, il y a un petit quelque chose, dans le ton de l'ancien du Tricolore, qui trahit une petite baisse de fébrilité par rapport aux dernières années. De manière positive, il a rappelé que son club n'avait perdu aucun élément majeur en attaque. Même que le nouveau directeur général, Ken Holland, a gardé les services d'Andrei Kuzmenko, très efficace dans l'uniforme noir et argent après son acquisition des Flyers de Philadelphie la saison dernière. Les ajouts des vétérans Joel Armia et Corey Perry pourraient aussi s'avérer payants en séries. Perry a été une « pièce maîtresse » dans l'accession des Oilers aux deux dernières finales de la Coupe Stanley, a estimé Danault. C'est en défense que ça se gâte. Les Kings ont échoué à retenir Vladislav Gavrikov qui, sans être perçu comme une grande vedette par ceux qui ne le voient pas jouer souvent, est carrément l'un des meilleurs défenseurs défensifs de la ligue. Le Russe a signé un lucratif contrat avec les Rangers de New York, et il est difficile de s'emballer en constatant qu'on a embauché Cody Ceci et Brian Dumoulin pour combler sa perte. « Oui, Gavvy, c'est un gros morceau qui sera dur à remplacer », a reconnu Danault. Selon lui, son départ donnera plus de temps de glace à Brandt Clarke, jeune pépite développée par l'organisation, mais utilisée avec prudence par le passé. « Il va jouer davantage, mais pas défensivement. Gavrikov fait partie de l'élite défensive », a encore affirmé le Victoriavillois. En outre, il n'en a pas été question lors de la mêlée de presse de Phillip Danault, mais Anže Kopitar amorce la dernière saison prévue à son contrat, et à presque 38 ans, il pourrait bien s'agir de sa dernière tout court. Quant à Adrian Kempe, meilleur pointeur du club au cours des deux dernières années, il pourrait lui aussi devenir joueur autonome à l'été 2026. Si les Kings échouaient encore à avancer en séries, peut-être voudrait-il aller voir si le gazon est plus vert ailleurs. PHOTO WILLIAM LIANG, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Adrian Kempe « C'est dur à dire avant de commencer à jouer, a relativisé Danault quant aux chances de son équipe de progresser au cours des prochains mois. On a bien performé la saison dernière et Ken Holland est allé chercher plus de poids en défense. Ça va aussi dépendre de nos jeunes ; [la direction] s'attend beaucoup à ce qu'ils montent leur niveau de jeu. » « On peut juste surprendre, a-t-il conclu. Si on est en bonne posture pour les séries, j'imagine que [Holland] va pousser pour aller chercher d'autres morceaux pour battre les Oilers. » L'espoir, à l'évidence, est encore bien vivant. L'optimisme ? Peut-être un peu moins.

13 minutes ago
Michael Woods annonce sa retraite
Le meilleur cycliste de l'histoire sportive d'Ottawa-Gatineau prend sa retraite. Michael Woods, qui a gagné la neuvième étape du Tour de France en 2023, a annoncé qu'il va délaisser le cyclisme professionnel sur route à la fin de la présente saison. Comme on dit, toute bonne chose a une fin , a-t-il écrit lundi matin dans un blogue publié sur le site web de l'équipe Israel Premier Tech avec laquelle il roule depuis cinq saisons. Woods, 38 ans, a connu beaucoup de succès sur la scène internationale. Il a gagné la médaille de bronze aux championnats du monde en 2018. Publicité C'est sans compter trois victoires d'étapes au Tour d'Espagne de même qu'une deuxième position à Liège-Bastogne-Liège, une course d'une journée reconnue comme la doyenne des classiques . J'ai réussi à devenir l'un des meilleurs cyclistes au monde, et c'est un parcours dont je suis très fier , peut-on lire dans son message d'adieu. Ouvrir en mode plein écran Michael Woods a participé aux Jeux olympiques à trois reprises, terminant notamment cinquième à l'épreuve sur route en 2021, à Tokyo. (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Tim de Waele Chaque fois que je participe à une course, je ressens une immense chance de pouvoir le faire, car c'est vraiment un luxe pur construit par notre propre créativité. Parcourir la France à vélo, sous les yeux de milliards de personnes, c'est mon travail, et c'est complètement fou. Ce qui me permet de manger et d'avoir un toit au-dessus de ma tête, c'est de parcourir 30 000 à 35 000 km à vélo chaque année à travers le monde, pour le plaisir des autres , souligne Woods. Même si j'ai eu la chance de faire ce travail, il a aussi ses inconvénients , ajoute-t-il, rappelant que le cyclisme est un sport ridiculement dangereux . Ce dernier note que sa santé a payé un prix important, lui qui a subi plusieurs blessures au fil de ses 11 années chez les professionnels. Publicité Retrouver la santé et sa famille Woods s'était notamment fracturé le fémur droit lors de la cinquième étape de Paris-Nice en mars 2020. Le père de famille note qu'il a aussi dû passer beaucoup de temps loin de sa conjointe et ses enfants. Être père, en particulier, m'a montré à quel point il est difficile d'être à la fois l'un des meilleurs cyclistes au monde et un bon père. Contrairement à la plupart des sports, le cyclisme professionnel, en raison de son calendrier chargé, est un métier qui exige un engagement sans faille , écrit Michael Woods. Depuis cinq ans, j'évite d'embrasser mes enfants lorsque je vais les chercher à l'école afin d'éviter de tomber malade avant une course. C'est étrange. La plupart du temps, je dors dans une autre pièce, séparé de ma famille, afin d'optimiser mon sommeil. Chaque aspect de ma vie a été examiné et étudié afin de maximiser mes capacités à faire du vélo. J'ai adoré cette quête qui m'a complètement absorbé et je ne regrette rien, mais c'est quelque chose qui ne peut durer qu'un certain temps. Ouvrir en mode plein écran Michael Woods a remporté la 13e étape de la Vuelta l'an dernier. (Photo d'archives) Photo : Getty Images / AFP/MIGUEL RIOPA En annonçant sa retraite, Woods fait l'impasse sur les championnats du monde de 2026 qui sont prévus à Montréal. Il avait prévu initialement y participer avant de remiser son vélo. Avant de faire carrière en cyclisme, le natif de la capitale fédérale avait baigné dans l'athlétisme. Il était un coureur de demi-fond, établissant quelques records canadiens. Des blessures l'avaient forcé à abandonner ce sport en 2007. Son passage au cyclisme s'est fait quelques années plus tard. Il s'est fait découvrir au sein de l'équipe continentale Garneau-Québecor en 2013. Ses débuts sur le World Tour ont eu lieu en 2016 au Tour Down Under avec l'équipe américaine Cannondale. Il a été membre de la formation pendant cinq saisons avant de rejoindre Israel Premier Tech dans laquelle se trouvent Paulo Saldanha et Sylvan Adams. Les deux personnes qui ont changé le cours de ma vie , mentionne-t-il dans son mot d'adieu. Saldanha a été son entraîneur et mentor depuis 12 ans tandis qu'Adams a été son patron ces dernières saisons en plus de l'avoir appuyé auparavant dans son aventure en cyclisme.

4 hours ago
La Coupe du Québec de vélo de montagne de retour à Hébertville
Pour une 2e année consécutive, des compétitions de la Coupe du Québec de vélo de montagne se déroulent cette fin de semaine au Mont Lac-Vert à Hébertville. Plus de 500 coureurs âgés entre 4 et 60 ans, venant de partout au Québec, y prennent part. Dimanche, les participants réalisent des compétitions de cross-country formule olympique, c'est-à-dire des parcours en montagne plus longs qui visent à tester l'endurance et les habiletés techniques, explique le président du comité organisateur Marc Deschênes. Il s'agit des étapes sept et huit de la Coupe du Québec de vélo de montagne. Deux autres sont à venir au Mont Saint-Anne et ensuite c'est un cumulatif qui couronne les champions. Ouvrir en mode plein écran Pas moins de 500 coureurs participent aux compétitons. Photo : Radio-Canada / Steeven Tremblay La compétition est organisée par le club cyclone Alma qui a d'ailleurs reçu le titre de l'événement cycliste provincial de l'année lors du gala de la Fédération québécoise des sports cyclistes en novembre dernier. Publicité Selon M. Deschênes, ce sont les gens qui font la différence.