
La liste des 32 Bleues pour la Coupe du monde : Morgane Bourgeois
Morgane Bourgeois
Arrière, 22 ansClub : Stade Bordelais, 13 sélections
Les Bleues ont leur Thomas Ramos ! Cette année, Morgane Bourgeois a défoncé tous les plafonds : meilleure scoreuse du Tournoi des Six Nations avec 73 points inscrits, près du double de l'Anglaise Zoé Harrison (37), avec un taux de réussite de 81 %, 230 points en Championnat de France (quand la suivante plafonne à 121) et 11 essais plantés !
À Bordeaux, son club de toujours, celle qui poursuit des études pour devenir journaliste a démarré à l'ouverture avant de se fixer à l'arrière ces dernières saisons et de s'épanouir dans le projet de jeu des Lionnes, qui dominent l'Élite 1 depuis trois ans. « Deux-trois choses se sont débloquées, sourit son manager, François Ratier. Elle a pris conscience de la liberté du poste, qu'un arrière n'était pas qu'un gardien de but. »
Comme sa coéquipière en club Carla Arbez, celle qui avait fait ses débuts internationaux en 2023 est revenue en sélection à l'occasion du Tournoi 2025, après avoir été écartée un an. Une saison dont elle a pleinement tiré profit. Sa régularité face aux perches et son sang-froid seront un atout essentiel pour les Bleues en Angleterre.
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Ngapeth, un retour au meilleur moment pour se tester avant le Championnat du monde
Avec le retour du taulier des Bleus Earvin Ngapeth avant une double confrontation avec la Serbie à vingt-cinq jours de leur entrée en lice au Championnat du monde, tous les voyants sont au vert chez les Bleus. À l'entraînement, à Cannes, l'acharnement est tel que certains vont jusqu'à tricher pour gagner un point. Excellente nouvelle, c'est un signe de bonne santé chez les champions olympiques. Une énergie qu'ils auront l'occasion de mettre à profit ce soir, devant près de 3 500 spectateurs au Palais des victoires, puis demain, à huis clos, face à la Serbie. Les deux derniers tests avant la sélection, attendue vendredi, des quinze protagonistes qui s'envoleront pour l'île d'Okinawa, au Japon, puis disputeront leur premier match du Championnat du monde, le 14 septembre, aux Philippines. Pour le moment, ils sont encore dix-sept, et tous les voyants sont au vert. « C'est de très loin la meilleure semaine depuis le début de l'été, se réjouit Laurent Lecina, le préparateur physique des Bleus, à propos du stage sur la Côte d'Azur. J'ai monté le curseur sur le travail physique dès le premier jour, en me demandant comment ils allaient réagir, et pour le moment je n'ai pas besoin de revenir en arrière. Ils continuent de pousser fort, et malgré ça l'après-midi on a des entraînements de plus en plus longs, où ça se bat sur chaque ballon. » Déjà satisfait du travail effectué en Ligue des nations, malgré le coup de froid de la défaite en quarts de finale contre la Slovénie (1-3, le 31 juillet), le sélectionneur Andrea Giani salue quant à lui la qualité technique et l'état d'esprit de ses joueurs. Cerise sur le gâteau : Earvin Ngapeth a enfin rejoint ses coéquipiers, après un mois consacré à soigner une tendinopathie du genou droit, en passant notamment par le centre de rééducation de Capbreton, dans les Landes. S'il devrait se contenter d'encourager ses partenaires depuis le banc face aux Serbes, le facteur x de l'équipe de France intégrera les oppositions en six contre six à l'entraînement vendredi. En attendant, il ronge son frein en bossant son physique, pas vraiment son activité favorite, et s'entraîne un peu avant le reste du groupe, avec, en alternance, les centraux Joris Seddik et Quentin Jouffroy, de retour de blessure, et le réceptionneur-attaquant Kévin Tillie, en reprise. « Earvin (Ngapeth) va permettre à l'équipe d'être encore plus forte, il met une énergie positive. » Andrea Giani, le coach des Bleus « Techniquement, il est au-dessus de tout le monde, mais le travail physique est très important au plus haut niveau, et c'est une responsabilité pour le staff, estime Giani. C'est une typologie de blessure difficile, et tu ne peux pas revenir en une semaine quand il en faut quatre, c'est mathématique. Mais je le ferai rentrer dans les oppositions en fin de semaine, en limitant son nombre de sauts, pour lui c'est important, ça le stimule, et ça donne de l'énergie au groupe. » Victime à plusieurs reprises de pépins physiques dans les semaines précédant les grands rendez-vous (dos avant l'Euro 2017, abdos avant le Mondial 2018, genou avant l'Euro 2023, mollet droit avant les JO 2024), Ngapeth a une nouvelle fois donné des sueurs froides à ses coéquipiers et au staff. « Au début de l'été, quand le diagnostic est tombé, on a senti que tout le monde était un peu inquiet, à la fois pour sa participation au Mondial et le reste de sa carrière, se souvient Laurent Lecina. Là il n'y a aucun doute, on sait qu'il sera là. » Le contre-la-montre de Ngapeth, blessé à quelques semaines de son ultime objectif avec les Bleus Sa présence même est un atout pour le groupe. « Le fait qu'il partage les séances de prépa physique, qu'il soit dans le groupe à l'hôtel, même sans s'entraîner avec les autres, change la dynamique, poursuit le préparateur physique. Il a une telle confiance en lui qu'il rassure et la transmet. » La saison dernière a pourtant changé la donne. « C'était une année intéressante pour notre groupe, observe Andrea Giani. On a joué beaucoup de matches sans lui, certains joueurs ont accepté de prendre des responsabilités. L'équipe a besoin de lui, il l'a encore montré aux JO, mais elle a de larges épaules. En 2023, on ne pouvait pas gagner sans lui, en 2024, ce n'était plus le cas. » La star des Bleus reste un précieux vecteur de beau temps. « Earvin (Ngapeth) va permettre à l'équipe d'être encore plus forte, il met une énergie positive », assure Giani. Mais Ngapeth n'est plus le seul baromètre des Bleus. « On doit recréer notre bulle collective » : Benjamin Toniutti fixe le cap en vue du Championnat du monde


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