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« On vit la peur au ventre » : les éleveurs de la Nièvre désemparés face à leur nouvel ennemi… le loup

« On vit la peur au ventre » : les éleveurs de la Nièvre désemparés face à leur nouvel ennemi… le loup

Le Parisien11-07-2025
Pas plus haut que trois pommes, Bertrand Larue passait des nuits, enfant, à camper pour le plaisir dans les prés de sa ferme familiale d'Achun (
Nièvre
). Mais depuis qu'un loup y a égorgé cinq de ses agneaux, jamais il n'oserait emmener ses deux jeunes fils sous une tente au milieu des champs.
C'est que l'éleveur a déjà comptabilisé dix « prédations » sur son troupeau de 80 brebis depuis mars 2025. Autant dire que la promesse faite jeudi dernier par
Emmanuel Macron
d'empêcher l'implantation du loup « là où il y a du pastoralisme » l'a interpellé.
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Obtenir un anneau (une place) dans le port de Saint-Martin-de-Ré réclame de la patience, beaucoup de patience. Comptez une quinzaine d'années, en moyenne, avant de décrocher la timbale. Pour contourner le problème et permettre aux plaisanciers de naviguer depuis l'île de Ré , le département de la Charente-Maritime a lancé ces dernières semaines un nouveau concept, le « Boat Club ». L'idée ? Disposer via un abonnement d'un bateau à moteur de 6 à 8 places et pour une à quatre sorties par mois. « Plus besoin d'acheter un bateau ou de payer l'amarrage, l'entretien, l'assurance », résume le Conseil départemental qui entend amorcer cette « expérimentation » avec la mise à disposition de deux bateaux de 6 à 8 mètres. L'offre s'adresse autant aux débutants qu'aux navigateurs expérimentés, aux amateurs de balades et de croisières côtières, aux pêcheurs ou aux adeptes des sports nautiques. Deux formules ont été imaginées. La première permet d'accéder à un bateau du lundi au vendredi pour 180 euros par mois. La seconde inclut également le week-end et se voit facturée 280 euros par mois. Concrètement, ces tarifs génèrent quatre « crédits ». Une sortie à la demi-journée consomme un crédit ; une escapade à la journée en coûtera deux. Des « briefings sécurité », des formations personnalisées et des services optionnels comme la location de matériels de pêche sont aussi proposés. Avec ce « Boat Club », la Charente-Maritime entend répondre aux usages actuels, plus flexibles et moins contraignants, ainsi qu'aux profils des nouveaux plaisanciers.

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Il devra patienter pour s'expliquer sur le fond mais n'a pas pu éviter un nouveau placement en détention. Jugé ce mercredi en comparution immédiate au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) , l'auteur présumé d'actes de torture et de maltraitance sur ses deux chiens à Pierrefitte-sur-Seine , le 28 juillet, à finalement vu son audience renvoyée au 5 septembre prochain devant la 17e chambre correctionnelle. Il a été placé en détention provisoire. Le jeune homme de 25 ans né en Guyane avait demandé à être jugé le jour même, mais les magistrats, engoncés dans une journée marathon , ont estimé qu'il n'était pas possible de traiter immédiatement cette affaire sans pénaliser les autres audiences prévues à l'agenda. C'est un fait, le dossier est lourd et les chefs d'accusation sont nombreux : 7 au total, dont 5 portent sur les sévices sur Rio et Cardi, deux chiens de race staff de 1 et 6 ans, retrouvés gravement blessés dans l'appartement de leur propriétaire. Le tribunal évoque aussi des faits de rébellion lors de l'interpellation, à travers deux plaintes transmises par les policiers de Saint-Denis. L'auteur présumé conteste et son avocate dénonce une interpellation « disproportionnée » . Blessé à l'œil droit, le prévenu a été tasé pendant la perquisition et affirme avoir été violenté en garde à vue. Il se tient droit, fixe les magistrats et gagne du temps, leur demande sans cesse de répéter. Mais son casier est déjà costaud. Il est sorti de prison en 2023 pour un vol à main armée et a également été condamné pour violences sur conjoint et trafic de stupéfiants. « Il nie aussi avoir tabassé les chiens, il ne reconnaît que le délit de détention d'animaux de catégorie 1 et 2 », observe en marge de l'audience Arnold Lhomme, administrateur au sein d' Action Protection Animale , l'association qui a recueilli et soigné les animaux, et se portera partie civile lors du renvoi. Fait notable, les magistrats ont indiqué que le prévenu avait interagi récemment sur 64 annonces en ligne pour adopter ou vendre un chien. L'expertise psychiatrique demandée par la défense a été rejetée par le tribunal, qui a en revanche ordonné une consultation psychologique en détention. En récidive du fait de sa période de mise à l'épreuve en sortie de prison, l'auteur présumé pourrait risquer gros. Il encourt au moins 3 ans ferme et 75 000 euros d'amende pour actes de sévices et de maltraitance sur un animal domestique. Le placement en détention provisoire a été salué par l'APA, qui s'est voulue rassurante sur l'état de santé des deux staffs . Rio a été opéré avec succès de deux fractures au crâne et à l'œil, et sera placé au refuge de l'association avant la fin de semaine.

Tunnel de Tende entre la France et l'Italie : un mois après la réouverture tant attendue, un soulagement en demi-teinte
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Le Figaro

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  • Le Figaro

Tunnel de Tende entre la France et l'Italie : un mois après la réouverture tant attendue, un soulagement en demi-teinte

REPORTAGE - Irriguée par un flux continue de voyageurs - jusqu'à 2000 véhicules par jour -, la haute vallée de la Roya reprend des couleurs. Si le commerce local s'en frotte les mains, les nuisances inquiètent, et les villages alentour peinent à en profiter. À Tende (Alpes-Maritimes), le silence a laissé place au ronflement intermittent des moteurs. Depuis un mois, le tunnel de Tende, axe stratégique entre la France et l'Italie, est rouvert à la circulation après plus d'une décennie de chantier et cinq ans de fermeture. Une délivrance pour cette commune des Alpes-Maritimes, encore marquée par la tempête Alex, qui l'avait isolée du Piémont voisin. «On était devenu une voie sans issue», résume un habitant, juché sur son quad devant l'église du village. Depuis la réouverture, le 27 juin, environ 2000 véhicules y circulent chaque jour en semaine, et jusqu'à 4600 le dimanche, selon les derniers chiffres de la préfecture. Au 27 juillet, ce sont déjà 74.000 véhicules qui ont emprunté le tunnel. «J'ai retrouvé mes clients italiens. Mon activité était menacée, maintenant ça repart», se félicite Maryse, patronne de La Taverne depuis 2013. La fréquentation reste mesurée, mais perceptible. «Ce n'est pas encore la foule dans les rues, reconnaît Élodie, fleuriste remplaçante. Mais on n'a plus l'impression de vivre dans une ville morte.» Publicité Des habitudes à reprendre Le retour du trafic apporte un regain d'activité et de vitalité dans une commune rurale et vieillissante. «Il faudra du temps pour que les gens reprennent l'habitude de passer par ici et surtout de s'arrêter, mais on y croit», estime la fleuriste. Mais sans le retour du train des Merveilles, dont la liaison est toujours suspendue pour de lourds travaux sur les voies, c'est tout un pan de la fréquentation touristique qui reste à reconquérir. «C'est un vrai frein à l'économie locale», regrette-t-elle. Quelques mètres plus loin, au bar-tabac, Jean-Marc Baldi, 39 ans de boutique, observe le changement d'un œil circonspect : «En tant qu'individu, que des emmerdes. En tant que patron de bar, que des bonnes choses. 80% des clients sont des Italiens qui ne viendraient pas sans le tunnel». S'agissant des nuisances que la marée de voitures charrie : «Si vous voulez du calme, montez à Castérino !», lâche-t-il, goguenard. Pour le maire Jean-Pierre Vassallo, c'est la fin d'un isolement vécu comme une injustice. «Le tunnel, c'est le fruit d'un combat. On ne pouvait plus vivre sans ce lien avec l'Italie», assure-t-il. Il évoque une boulangère qui aurait augmenté son chiffre d'affaires de 40%, et des professionnels de santé travaillant entre la France et l'Italie enfin soulagés. «On reprend une vie normale», résume-t-il. Avant, quand il y avait moins de circulation, on était plus oxygénés Françoise, une retraitée de la commune Mais dans les communes voisines, comme Fontan, le bilan est plus amer. Là, les véhicules traversent sans s'arrêter. Les boutiques, pourtant visibles depuis la route, restent closes. Seul un couple de maraîcher s'active devant son étal de fruits et légumes. Il faut dire que le manque de places de stationnement décourage l'arrêt. «On subit les nuisances sans en tirer de bénéfices», confie un commerçant, fataliste. À Tende, les commentaires négatifs ne manquent pas non plus. «Avant, quand il y avait moins de circulation, on était plus oxygénés, glisse Françoise, une retraitée assise sur un banc avec deux amies. Tant qu'il n'y a pas de gros camions qui passent, ça va encore…» «Les automobilistes accélèrent comme des tarés juste après le ralentisseur», grommelle à son tour Jean-Christophe, restaurateur aux Quatre Couverts. «Il faudrait des contrôles, un radar, un feu», pense-t-il. Mais de reconnaître tout de même les avantages de cette circulation retrouvée : «L'un de mes fournisseurs italiens devait faire un détour de quatre heures. Aujourd'hui, il revient facilement et cela m'évite de sortir trop de trésorerie d'un coup.» Le trafic du tunnel reste soumis à régulation : la circulation est autorisée de 6 heures à 21 heures, en sens alterné avec une vingtaine de minutes d'attente en moyenne entre chaque traversée. La rénovation du tunnel historique, prévue pour 2027, devrait permettre à terme une circulation fluide dans les deux sens. D'ici là, les élus travaillent à sécuriser l'accès à Tende, élargir les trottoirs, aménager les parkings. Après des années d'immobilité, il faut réapprendre à vivre avec le mouvement.

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