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Encore sorties aux tirs au but, les Bleues n'ont toujours pas brisé leur « plafond de verre » mental

Encore sorties aux tirs au but, les Bleues n'ont toujours pas brisé leur « plafond de verre » mental

L'Équipe20-07-2025
Éliminée samedi pour la troisième fois de suite en quarts de finale d'une grande compétition, l'équipe de France n'a pas réglé son problème mental, malgré l'apport du préparateur Thomas Sammut.
Même si Selma Bacha est revenue dessus dans un message posté dimanche sur Instagram, ses déclarations, à chaud, à l'issue de l'élimination face à l'Allemagne, ont surpris. « On a manqué de chance, a avancé la latérale des Bleues. Elles n'ont rien proposé. On les a dominées de A à Z. Elles sont qualifiées, je suis désolée de le dire, ce n'est même pas mérité. »
La Lyonnaise de 24 ans a aussi étonné en zone mixte, quand elle a été interrogée sur son absence de la séance fatidique. « Pour mon équipe, j'ai pris la responsabilité de me retirer, a expliqué la joueuse aux 50 sélections, qui se charge pourtant de tous les coups de pied arrêtés bleus. J'étais déterminée à frapper mais je savais qu'il fallait que je prenne mes responsabilités. Je suis un leader, donc je me retire. Je croyais en mes coéquipières. » Elle semblait effectivement très détendue près du banc, avant la séance, blaguant avec Lou Bogaert. Du haut de ses 8 sélections, Alice Sombath (21 ans) s'est donc présentée devant Ann-Katrin Berger, qui a envoyé la France dans des abysses qu'elle ne connaît que trop.
Si la capitaine Griedge Mbock a juré que « cela n'a rien à voir avec un blocage mental », Sakina Karchaoui a reconnu qu'il fallait faire « un travail mental » après ce nouvel échec avant le dernier carré. « Est-ce qu'on a un problème psychologique ? Oui, on peut le dire, car on n'a pas passé ce quart, a avoué Laurent Bonadei. On va travailler pour briser ce plafond de verre, un jour. »
Le sélectionneur de l'équipe de France avait pourtant nommé le préparateur mental Thomas Sammut comme adjoint. « Il apporte toute son expérience et son expertise auprès des joueuses, individuellement et collectivement. La préparation mentale est un élément parmi d'autres mais on va se focaliser sur ça car on fait face à un quart de finale », assurait-il avant le match contre l'Allemagne.
Quatre éliminations de suite aux tirs au but
Force est de constater qu'elles sont encore passées à côté de l'événement. Aucune nation n'a été plus éliminée en quarts de l'Euro que la France (4 fois), qui reste sur quatre éliminations de suite lors de la séance des tirs au but (Euro et Mondial confondus). Pourtant, Laurent Bonadei ne les a pas travaillés plus que ça : « On avait beaucoup bossé ça avant la Coupe du monde 2023, avait-il rappelé. J'ai préféré ne pas trop prendre la tête avec cela aux joueuses, on ne sait pas comment ça peut se passer en match. »
Comme avec Bonadei, Jean-Michel Aulas, patron du football féminin français, a manifesté sa volonté d'échanger avec le préparateur mental des Bleues afin de voir ce qui peut être amélioré. « Je veux aussi discuter en détail avec Thomas Sammut, qui a apporté sur le plan collectif, psychologique, et je crois beaucoup à cette relation avec des choses positives, nous a-t-il confié estimant que le psychologue a effectué « un excellent travail. Il faut qu'on amplifie ce qui a été bien. Mais quand on perd un match, alors qu'on a l'impression d'être plus fort, souvent, c'est qu'il y a eu un manque d'humilité quelque part. »
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