
Les clubs de Ligue 1 n'ont toujours pas reçu l'argent du sponsoring du Qatar
Régulièrement, lors des réunions entre clubs, la question est évoquée et une issue imminente envisagée. Mais alors que la saison est terminée depuis deux mois, rien n'est encore réglé.
Ce sujet sensible, c'est celui du paiement toujours attendu des 20 M€ de sponsoring avec des marques qatariennes (a priori Qatar Tourism) qui sont censés accompagner le contrat de diffusion de beIN Sports avec la Ligue 1 (78,5 M€ annuels pour l'affiche du samedi après-midi).
La partie de droits télé du diffuseur franco-qatarien a été un peu longue à démarrer, puisqu'il a tardé à s'accorder avec la LFP sur quelques modalités. Mais un accord a finalement été trouvé le 14 janvier, le contrat signé, et les versements ont été effectués normalement.
Des réticences de plusieurs clubs
Mais, pour la partie sponsoring, la situation est au point mort. Cette saison, ce deal a été très peu activé. Le paiement était espéré avant la fin mai, puis avant la fin juin. Mais selon nos informations, il n'a toujours pas été effectué. Du côté de beIN Sports, on explique ne pas être concerné par ce volet sponsoring.
Tout en précisant que le montant proposé pour ce match avant le début de la saison dernière (78,5 M€ par an), sans même les 20 M€ additionnels, était une aubaine pour la Ligue et supérieur à toute autre proposition (Prime Video offrait 65 M€). Au passage, on rappelle les protestations de plusieurs clubs, très peu enthousiastes à l'idée de faire la promotion de marques qatariennes dans leur enceinte, qui n'ont pas aidé à travailler en bonne harmonie...
Pour un club le L1, ces 20 M€ représentent une somme de 783 000 € par saison sur deux ans. Même s'il est indiqué, dans un courrier envoyé en janvier, que « si les clubs ne peuvent pas fournir l'ensemble du package de droits requis, l'accord global sera ajusté pour refléter une valeur juste ».
Une agence (Pitch International) a été mandatée pour servir d'intermédiaire et discuter avec les clubs et la LFP. Mais sans résultat pour le moment. Pourtant, des clubs ont logiquement fait figurer cette ligne de recettes dans leurs comptes de la saison 2024-2025 et, pour certains, dans le budget prévisionnel 2025-2026 présenté devant la DNCG.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
13 minutes ago
- Le Figaro
France-Allemagne : et si cette fois, c'était (vraiment) la bonne ?
Après un premier tour très réussi, l'équipe de France se surprend à rêver du titre à l'Euro féminin. À condition de franchir le redoutable obstacle allemand en quarts de finale. Des tasses de thé fictives, Amel Majri et Sakina Karchaoui espèrent encore en boire quelques-unes. La première a marqué contre le pays de Galles, la seconde contre les Pays-Bas, et elles ont à chaque fois célébré en mimant de servir une boisson à l'autre avant une gorgée cul sec. Un symbole de cette équipe de France en bonne santé avant de défier l'Allemagne, samedi (21h) en quarts de finale de l'Euro féminin. La confiance est à son paroxysme chez les Bleues, victorieuses de leurs trois matches de la phase de groupes face aux Anglaises championnes en titre (2-1), aux Gallois (4-1) et aux Néerlandaises (5-2). «C'était une poule pas facile, la poule de la mort», rappelait à juste Delphine Cascarino après avoir signé deux buts et une passe décisive contre les Pays-Bas. Publicité Des Bleues marquées au fer de l'abnégation L'ailière tricolore n'éludait pas «quelque temps faibles dans ce match». Comme dans tous les matches, d'ailleurs. Contre l'Angleterre, un début de partie raté et un but refusé aux «Lionesses» avaient secoué les Bleues. Le pays de Galles, Petit Poucet de l'Euro 2025, avait égalisé (1-1) et les Pays-Bas menaient à la mi-temps (1-2). À lire aussi France-Allemagne: à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le quart de finale des Bleues à l'Euro féminin ? Mais cette équipe de France est marquée au fer de l'abnégation, renversant ses adversaires les unes après les autres. «Ça donne beaucoup de confiance pour la suite. On a franchi une étape avec l'équipe, mentalement et collectivement on est très bien», savourait Cascarino. La France a les qualités techniques pour contrôler le jeu et le tempo, même face aux meilleures nations mondiales. Le coaching de Laurent Bonadei s'associe à un effectif dense. «Les vingt-trois (joueuses) sont capables d'apporter. C'est notre force», vantait Elisa De Almeida. Ça et ce feu intérieur qui ne s'éteint jamais. On reste avec cet état d'esprit de challenger, avec de l'ambition. Laurent Bonadei, sélectionneur de l'équipe de France «On peut parler de talent, de tactique, de technique, mais aujourd'hui ce qui me plaît dans cette équipe de France, c'est qu'elle a du caractère, qu'elle fait des efforts ensemble, elle ne renonce pas, elle défend fièrement le drapeau français», s'enflammait Bonadei après le dernier match de préparation à l'Euro, une victoire de prestige renversante face au Brésil (3-2 après avoir été mené 0-2) qui allait donner le ton. Au-delà de sa série de trois victoires en championnat d'Europe, la France cumule désormais 11 succès d'affilée toutes compétitions confondues. «On reste avec cet état d'esprit de challenger, avec de l'ambition», modère Bonadei dans un numéro d'équilibriste. Pas question de mettre la charrue avant les bœufs. Aux yeux de l'ancien adjoint d'Hervé Renard, l'Allemagne reste favorite. Publicité Mbock de retour contre l'Allemagne «Elle est devant nous au classement Fifa (3e, la France est 10e). Elles ont été lourdement battues par la Suède (4-1) , elles vont certainement se remobiliser», analyse Bonadei, qui a fait travailler ses joueuses sur «la gestion des longs ballons, le pressing, le curseur d'agressivité collective», soit les faiblesses détectées jusqu'ici, surtout dans les entames de match. Les Bleues, qui ont eu cinq de jours de repos avant ce quart de finale, pourront enfin compter sur leur capitaine et défenseuse Griedge Mbock, touchée à un mollet avant le début de l'Euro. Marie-Antoinette Katoto, buteuse contre l'Angleterre et les Pays-Bas, devrait être reconduite à la pointe de l'attaque. Le plus gros facteur X est peut-être la gestion psychologique de ce rendez-vous, pour des Bleues qui n'ont dépassé les quarts qu'une fois sur les neuf dernières grandes compétitions (Euro, Coupe du monde et JO). C'était il y a trois ans, à l'Euro 2022, et elles avaient perdu en demi-finale contre... l'Allemagne. La quête de ce premier titre dans l'histoire de l'équipe de France féminine demeure. Après un tel début de tournoi, elle est un peu moins un rêve, et un peu plus un objectif.

L'Équipe
13 minutes ago
- L'Équipe
Pourquoi Manchester United va devoir débourser 81 millions d'euros pour l'ancien attaquant de Troyes Bryan Mbeumo
L'attaquant international camerounais Bryan Mbeumo, formé à Troyes, va devenir le 6e plus gros transfert de l'histoire de Manchester United, où il va s'engager pour cinq saisons plus une en option. Vu de France, Bryan Mbeumo figure parmi l'un de ces jeunes formés au pays qui s'est envolé du nid sans avoir exprimé son potentiel au sein de l'élite et qu'on a perdu de vue. Quatre bouts de match en L1 sous le maillot de Troyes (2017-2018), son club formateur avec lequel il a remporté la Gambardella (2018), une saison en L2 (2018-2019) puis un départ vers Brentford et le Championship (D2 anglaise) à l'été 2019. Vu d'Angleterre, l'attaquant international camerounais de 25 ans (22 sélections), passé plus tôt par les Espoirs français (6 sélections), est devenu un joueur qu'on s'arrache. L'été dernier, déjà, Arsenal, Tottenham et Newcastle avaient avancé leurs pions. Cette année, Manchester United s'est ajouté à cette cour de prétendants et va débourser 70 millions de Livres, soit près de 81 M€, bonus inclus, pour racheter sa dernière année de contrat à Brentford et lui en faire signer un jusqu'en 2030 (plus une année en option). Ce montant élève Mbeumo au rang de sixième plus gros transfert de l'histoire de MU, juste derrière Romelu Lukaku (84,7 M€ en 2017) ce qui interroge sur les raisons d'un tel investissement. Parce que le marché anglais surévalue L'une de ces raisons porte sur la nature du marché entre clubs anglais. L'attaquant suédois de Nottingham Forest, Anthony Elanga, 23 ans (6 buts, 1 passe décisive en Championnat cette saison), vient d'être cédé 61 M€ à Newcastle. De son côté, Chelsea a acheté l'attaquant brésilien de Brighton, Joao Pedro (10 buts, 6 passes), pour 63 M€. Cette saison, Mbeumo a marqué 20 buts en 38 matches de Premier League et offert 7 passes décisives. Surtout, il a un profil d'ailier qui déclenche des actions et peut être à l'origine de buts sans en être forcément à la conclusion ou à la dernière passe. Sa valeur marchande excède aussi celle d'un Viktor Gyökeres, quand bien même celui-ci a performé en Ligue des champions (6 buts, 1 passe décisive), parce qu'il possède une clause libératoire à 70 M€, et qu'il évolue à l'étranger (Sporting Portugal), dans un Championnat que les Anglais estiment de moindre envergure. Parce que la concurrence est intense On l'a vu, Manchester United a dû composer avec la concurrence d'Arsenal, Tottenham - que Thomas Frank, l'entraîneur de Mbeumo à Brentford a rejoint -, et surtout de Newcastle. Du coup, les Red Devils ont formulé une offre très tôt dans ce marché, ce qui a fait les affaires des dirigeants de Brentford. Dans un premier temps, ces derniers avaient valorisé leur attaquant à 70 M€. Mais comme MU a très vite proposé ce montant, ils se sont dit que le temps jouait pour eux et qu'ils pourraient gratter un peu plus. Parce que Mbeumo a pris une autre dimension Avec Brentford, Mbeumo a tout vécu : l'accession en Premier League lors de sa deuxième saison (2020-2021), l'installation du club en première partie de tableau puis un statut de 4e meilleur buteur. Son registre d'ailier droit dynamiteur a séduit Ruben Amorim, le manager portugais de Manchester United, qui en avait fait sa priorité de recrutement. Il le voulait très vite dans son effectif afin qu'il intègre la préparation le plus tôt possible et soit prêt dès la première journée, pour la réception d'Arsenal (le 17 août). À lire aussi Et si Ben Seghir et Akliouche restaient à Monaco ? «Pas une question d'âge» : Nantes a-t-il raison de recruter El-Arabi, 38 ans ? La nouvelle vie de «la Pioche» à Monaco Quel manager Bonadei est-il devenu ?


Le Parisien
13 minutes ago
- Le Parisien
Ligue 1 : convoité par le Paris FC, Benjamin André n'a pas fait le déplacement à Côme avec Lille
Est-ce un bon signe pour le Paris FC ? En tout cas, le promu de Ligue 1 a dû suivre avec intérêt l'absence de Benjamin André au sein du groupe du Losc , qui est parti pour Côme. Les Lillois se rendent en Italie pour disputer un match amical ce vendredi soir (19h30). Comme l'a constaté Le Petit Lillois , présent à l'aéroport Lille-Lesquin, le milieu de terrain de 34 ans n'était pas là, contrairement à Bafodé Diakité, qui ne manque pas non plus de sollicitations sur le marché anglais (Bournemouth et Sunderland sont sur les rangs). Évidemment, il n'y a rien d'officiel et les Lillois, qui ont proposé une prolongation de contrat à leur capitaine jusqu'en juin 2028 , n'ont pas expliqué son absence. Du côté du PFC, l'heure n'est pas à crier victoire mais la volonté du milieu de terrain semble claire. On se souvient que Benjamin André était déjà absent lors du match amical contre Amiens samedi dernier (5-0). Il a clairement dit à Olivier Létang, le président lillois qu'il souhaitait partir pour le PFC et a même trouvé un accord avec le club de la capitale sur la base d'un contrat de trois ans. Reste à convaincre le Losc, à qui le promu de Ligue 1 a proposé 3 millions d'euros. Une offre refusée pour l'instant.