France-pays de Galles U20 : un banc XXL fait oublier une première période cauchemardesque... Les tops et les flops
TOPS
Le banc a tout changé
Face à l'Espagne déjà, le banc avait apporté une nouvelle dynamique, permettant aux Bleuets de finir fort. Cette fois-ci, les finisseurs ont tout simplement permis à l'équipe de France de gagner. Malmenés jusqu'à la 50e minute, les tricolores ont dû d'abord s'en résoudre aux entrées combinées des piliers Njocke (Racing 92) et Alifanety (UBB). Le premier cité a remis les siens sur de bons rails avec un essai en force. L'apport du demi de mêlée de Toulouse Daroque s'est également fait ressentir, comme celle de son coéquipier en club Gourgues. Que dire de l'entrée du puissant Bobby Bissu, troisième-ligne de l'UBB, qui a scellé le sort du match. Convoité par de nombreux clubs de Pro D2, Bissu mériterait d'être revu. Il aura contribué, comme ses collègues du banc, à la remontée des tricolores.
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La métamorphose du XV du Poireau
En février dernier, lors du Tournoi des six nations U20, ces mêmes Gallois avaient été ridiculisés. Au compteur, 63 points encaissés. Quasiment cinq mois plus tard, le Poireau n'a pas été mixé. Au contraire. Grâce à une charnière intelligente et des trois-quarts virevoltants - à l'image de l'arrière Jack Woods -, les Gallois ont longtemps fait douter les jeunes Français. Avec un peu plus de consistance, de discipline en seconde période et un banc un peu plus performant, le match aurait pu basculer en leur faveur. Ce résultat est aussi une bonne chose pour le rugby gallois, en grande difficulté.
Simeli Daunivucu a montré la voie
Il a frustré du monde en préférant taper au pied alors que la solution état à l'intérieur en première période. Simeli Daunivucu, trois-quarts centre de La Rochelle, a pourtant brillé et a permis aux Bleuets de revenir à égalité sur un bel exploit individuel. Sur une attaque, le joueur d'origine fidjienne - et fils de Jone, ancien international ayant joué au rugby jusqu'à 47 ans - a effacé le premier centre gallois d'un crochet avant de raffûter un second défenseur. Sa puissance et ses très bonnes attitudes techniques ont fait du bien aux Français.
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FLOPS
La pire première période possible
Manque d'humilité ? Trop sûrs ? Émoussés par la chaleur ? Difficile d'expliquer la première période cauchemardesque des joueurs de Cédric Laborde. Le premier essai du demi de mêlée de Bayonne Baptiste Tilloles avait lancé les hostilités. On pensait alors à un nouveau cavalier seul. Et pourtant... Les Bleuets ont été terriblement maladroits, hésitant dans leurs choix de jeu, pris par la vitesse de leur adversaire du jour. Pendant 40 minutes, et même 50, rien n'a fonctionné. Deux bras cassés en mêlée, des touches perdues, un coup d'envoi qui ne fait pas 10 mètres... Un calvaire. Heureusement, les jeunes ont trouvé les ressources pour gagner. Mais que ce fut dur.
La blessure de Noa Traversier, la tuile
Au cœur de ce marasme, un joueur : Noa Traversier. Le troisième-ligne de Bayonne, réputé pour être un solide guerrier sur le plan défensif, a répondu présent. Preuve en est, ses 11 plaquages et ce grattage important à l'heure de jeu. Oui, mais. Sur cette même action, le pilier gauche remplaçant des Gallois, Louie Trevett, a commis un déblayage extrêmement dangereux sur le Bayonnais. Ce que l'on appelle un «croc-roll» ou «prise crocodile». Un geste d'une grande dangerosité, qui a d'ailleurs entraîné la blessure de Traversier. Une très mauvaise nouvelle pour les Bleuets. On notera que cette action a d'abord été sanctionnée d'un carton jaune «bunker» (la faute était pourtant évidente et méritait une exclusion immédiate) puis, après revisionnage, d'un carton rouge de... 20 minutes. Ridicule. Les nouvelles règles n'ont pas fini de faire jaser.
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