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Des centaines de logements HLM sont vendus chaque année et tout le monde peut y prétendre

Des centaines de logements HLM sont vendus chaque année et tout le monde peut y prétendre

Le Figaro20-07-2025
Si ces ventes visent en priorité les locataires du parc social, ces maisons et appartements peuvent aussi être achetés par le grand public. Le prix est généralement inférieur de 20% à celui du marché mais la bonne affaire n'est pas garantie.
Des tarifs globalement inférieurs de 20% au prix du marché, des logements pas trop anciens (mais vieux de 10 ans au minimum) et la garantie de ne pas récupérer une passoire thermique (seuls les logements classés au moins E pour le DPE sont autorisés à la vente)... Voici quelques-uns des avantages des logements sociaux proposés à la vente. Et ce que l'on ne sait pas forcément, c'est que tout le monde peut se porter candidat, sans condition de ressources.
« Pour tous les logements sociaux proposés à la vente, il y a toujours une priorité pour le locataire occupant qui se voit proposer une décote spécifique, rappelle Amina Mekkid, directrice adjointe au service commercial du bailleur social Clésence. Il peut aussi voir si sa famille directe souhaite le reprendre. Sinon, le logement est ensuite accessible en priorité aux locataires des différents bailleurs sociaux du département. Et ensuite, il est proposé à l'ensemble des acheteurs. » Rien que pour Clésence, filiale d'Action Logement présente dans les Hauts-de-France, les objectifs de ventes annuelles sont désormais de 220 logements par an. Ce bailleur social en vendait plutôt une centaine par an jusque-là. Pas moins de 1315 logements doivent être mis en vente dans la région au cours de l'année 2025.
À Marle, en périphérie de Laon, cette maison de ville de 113 m² est affichée à 65.000 euros.
Crédit Photo : Clésence
Du côté de Soissons, un 3-pièces de 75 m² est affiché à 105.000 euros dans cette résidence.
Crédit Photo : Clésence
Parcours résidentiel
Comment s'explique cette accélération ? « La vente sociale est une solution concrète pour fluidifier les parcours résidentiels et dynamiser nos territoires. Chacun doit pouvoir accéder à la propriété dans des conditions sécurisées. » souligne David Larbodie, directeur général de Clésence. Et en ces temps difficiles pour le logement, ces ventes permettent aussi d'améliorer la trésorerie. Selon les statistiques du bailleur, l'an dernier les trois quarts des ventes de l'an passé se sont conclues avec les locataires occupant le logement. Cela laisse tout de même un quart du marché aux «externes», que ce soit des locataires sociaux du département ou des acheteurs non sociaux.
Évidemment, la transaction n'a pas forcément que des avantages: ces logements qui n'ont pas été repris par les locataires ne sont pas forcément les mieux entretenus du parc. Et restent la plupart du temps situés dans des quartiers à forte proportion de logements sociaux. Mais les bailleurs précisent que cela reste des lieux «attractifs», puisque ces logements doivent faire le plein de locataire. Une chose en sûre: même sans la décote spécifique accordée aux locataires du parc social, les prix restent assez doux: compter entre 75.000 euros pour un 3-pièces et près de 130.000 euros pour un pavillon, dans le cas de Clésence. Car pour tous ceux qui ne seraient pas attirés par la perspective de rachat d'un appartement en HLM, il faut bien voir qu'il y a dans le parc à vendre une petite proportion de maisons (de l'ordre de 10%) ainsi que des terrains à bâtir (quelques exemples à retrouver ici).
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Airbags Takata : une campagne de communication tous azimuts pour alerter du danger
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Airbags Takata : une campagne de communication tous azimuts pour alerter du danger

Le message s'affiche en orange sur la route des vacances : « Airbags Takata, faites vérifier votre véhicule ». Depuis le début de l'été, les 3 056 panneaux qui habillent les 10 000 km d'autoroute pour alerter les automobilistes d'un accident, d'un bouchon ou de travaux, comportent désormais ce nouveau message. Quelques mots, non anxiogènes, mais cruciaux. Car ces fameux airbags Takata défectueux peuvent tuer. Cet élément de sécurité routière, construit en dizaine de millions d'exemplaires par une entreprise japonaise — disparue depuis — a au moins tué soixante personnes, dans onze pays, dont dix-huit rien qu'en France. Et ça risque de continuer. Un rapport commandé par le ministère des Transports sur les airbags Takata, rendu public la semaine dernière, conclut par cette phrase glaciale : « À ce jour, il est impossible de garantir que les airbags Takata ne causeront aucun autre décès ». Et pour cause, comme le précisent les deux ingénieurs auteurs du document : « Malgré la mobilisation de tous les constructeurs et les décisions importantes prises récemment par le gouvernement, tout particulièrement depuis le début de l'année 2025, le manque de traçabilité de dizaines de milliers d'airbags défectueux mis sur le marché jusqu'au milieu des années 2010 empêche de garantir l'absence d'accident grave à l'avenir ». Les pouvoirs publics ont pris la mesure du scandale L'heure est donc à la mobilisation générale. Communiquer tous azimuts, sur tous les supports, dans tous les lieux, pour que les automobilistes prennent conscience du danger et vérifient que leur voiture n'est pas équipée d'airbags Takata. La tâche est herculéenne. Pas moins de trente marques sont concernées et 150 modèles. À voir aussi L'arrêté pris le 29 juillet par le ministre des Transports, Philippe Tabarot, ordonne notamment que les constructeurs automobiles mènent, dès la rentrée, des campagnes de communication auprès du grand public. « Le montant total doit correspondre à 5 euros par véhicule en stop drive (interdit de rouler parce que trop dangereux) dans la limite de 1 % du chiffre d'affaires France du constructeur », précise le ministère des Transports. Après plusieurs années d'errance, puisque l'affaire a explosé en 2014 aux États-Unis, avant de toucher l'Europe autour de 2017, les pouvoirs publics, tant en France que dans le reste de l'Europe, commencent à prendre la mesure du scandale. « Un kit de communication a également été transmis à toutes les préfectures de l'Hexagone et des départements et régions d'outre-mer (DROM) », énumère le ministère. Sur l'une de ces affiches, on y voit une conductrice, la moitié du visage abîmé, et cette phrase choc : « Votre airbag peut vous sauver… ou vous tuer ». Par ailleurs, des messages de sensibilisation sont diffusés sur les radios d'autoroute 107.7 ou lors des prévisions de circulation de Bison futé. À lire aussi Airbags Takata défectueux : un scandale sans fin, au périmètre toujours plus large Une communication qui parfois peine à toucher les automobilistes, voire à les convaincre. C'est particulièrement vrai dans les territoires d'outre-mer. Un comble quand on sait que les airbags Takata se dégradent plus rapidement en milieu chaud et humide. Dans le même rapport, les deux auteurs livrent ainsi ces chiffres, confiés par un constructeur : « Les rappels atteignaient un taux de réalisation de 82 % en France métropolitaine, mais plafonnaient à 37 % en Guadeloupe ». En tout cas, du côté du gouvernement on se réjouit de la consultation du site Internet, régulièrement mis à jour, ouvert par le ministère de la Transition écologique pour informer les automobilistes. « Cette page a enregistré un pic de plus de 600 000 visites le 25 juin, indique le ministère du Transport. Du 11 juin au 2 juillet, il a enregistré 1,7 million de visites ».

Risque de listeria : des sachets d'épinards vendus partout en France rappelés
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Tout le monde n'aurait peut-être pas agi de la sorte, mais lui n'a pas hésité une seconde. Terry, un chauffeur de taxi exerçant à Londres, a tout fait pour retrouver la propriétaire d'un sac de luxe oublié à l'arrière de son véhicule, rapportent ces jours-ci Metro UK et Indy100. Le soir du 31 juillet, « j'ai remarqué le sac sur la banquette arrière après que la cliente soit descendue, raconte-t-il. J'ai tout de suite compris que ce n'était pas un sac à main ordinaire. » Et pour cause, il s'agissait d'un sac Hermès Mini Kelly en alligator noir d'une valeur comprise entre 65 000 et 100 000 livres ( entre 75 000 et 115 000 euros). Le sac ne contenait aucun document d'identité, seulement une carte pour le Lounge du Dubai Mall. Terry a donc contacté le centre commercial par mail pour obtenir tenter d'obtenir les coordonnées de la cliente, explique-t-il dans une vidéo partagée sur son compte X. @ahlanlivedubai An Emirati woman forgot her bag in a black cab in London, and this happened... 📷 ♬ original sound - ahlan Dubai - ahlan Dubai Un séjour tout frais payés à Dubaï Ses recherches l'ont conduit devant un hôtel à Knightsbridge, où la cliente, une certaine Hana Al Hai, l'attendait. « Je suis retourné directement à l'hôtel pour le rendre. C'est notre métier. C'est pour ça que les taxis londoniens sont les meilleurs au monde : on nous fait confiance », ajoute le chauffeur. À voir aussi Touchée par ce geste, Hana Al Hai lui a offert un pourboire de 200 livres (environ 230 euros) et l'a invité à venir à Dubaï à ses frais, rapporte Metro. Sur ses réseaux sociaux, la Dubaïote a salué l'honnêteté du chauffeur de taxi. « Il est rare de rencontrer quelqu'un avec une telle intégrité et un tel souci sincère des autres, souligne-t-elle. Sachez combien j'apprécie les difficultés que vous avez traversées et combien je vous suis profondément reconnaissante pour vos actions. »

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