
Feu de câbles à la sortie nord du tunnel sous le mont Royal
Un incendie mineur a nécessité l'intervention des pompiers, mardi, près d'une extrémité du tunnel du REM sous le mont Royal. Le réseau fait actuellement l'objet de tests en vue d'une ouverture cet automne.
Ce sont des câbles situés situés dans un caniveau qui ont brûlé.
« Un début de feu localisé s'est déclaré vers 11 : 40 hier [mardi] en bordure de voie, près de la station Canora. Le début de feu était à l'extérieur, sur environ 1 mètre de longueur », a indiqué Francis Labbé, porte-parole de CDPQ Infra. « Les pompiers ont été appelés à intervenir. À midi, l'évènement était maîtrisé. »
« Personne n'a été blessé et aucun bâtiment n'a été touché », a ajouté M. Labbé. « Une inspection visuelle a eu lieu par la suite dans le secteur, y compris dans le tunnel, et aucune avarie n'a été rapportée. Nos équipes enquêtent afin de circonscrire les causes de cet évènement. »
La station Canora est située à la sortie nord du tunnel sous le mont Royal, sur le territoire de la ville de Mont-Royal.
Le Service de sécurité incendie de Montréal n'a pas immédiatement rappelé La Presse.
L'ensemble du réseau du REM est actuellement en pause pour six semaines afin de permettre aux équipes techniques d'opérer la jonction entre le tronçon Montréal-Brossard et le reste du réseau (à l'exception de la branche qui doit atteindre l'aéroport Montréal-Trudeau).

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La Presse
10 hours ago
- La Presse
Six villes, une même urgence
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Avec la collaboration de Nathalie Collard, La Presse Sources : Ville de Barcelone, The Guardian, Reuters, Catalan News, Ville d'Amsterdam, NL Times


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11 hours ago
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« Le feu avançait à une vitesse folle »
Le vigneron Laurent Lignère devant ses machines agricoles, qui ont été carbonisées par l'incendie Le département de l'Aude, dans le sud de la France, a été frappé par son pire incendie de forêt depuis 1949 Rafael Miró Collaboration spéciale (Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse) « Ça, c'était ma vendangeuse, ça, mon épandeuse, là-bas, mes tracteurs, ma moissonneuse-batteuse… », énumère Laurent Lignère en passant devant la dizaine de véhicules, dont les pneus ont fondu et les carrosseries ont été tordues. Autour du vigneron, le sol est encore recouvert de cendres blanches et de souches carbonisées. De l'autre côté de la route, de la fumée blanche continue à s'échapper des collines : l'odeur du bois brûlé est encore perceptible. « L'incendie a commencé à 16 h. À 18 h, tout ce que vous voyez autour de vous était en train de brûler », raconte-t-il. « Le feu avançait à une vitesse folle. » Laurent Lignère n'a pas eu de chance : son domaine viticole s'est retrouvé sur le chemin d'un incendie particulièrement fulgurant, le plus important en France depuis 1949, selon la ministre de la Transition écologique. Avant que la progression du feu ne soit stoppée dans la soirée de jeudi, plus de 17 000 hectares de terres sont partis en fumée dans le massif de Corbières, connu pour ses collines recouvertes de maquis et sa production de vin rouge. Selon la préfecture du département de l'Aude, 800 hectares de vigne ont été détruits, y compris une partie de celles de Laurent Lignère. Malgré l'ordre d'évacuation, le vigneron à la carrure solide a choisi de rester chez lui pendant l'incendie pour tenter de limiter les dégâts. Si sa maison a été protégée grâce aux arrosages constants des pompiers, le terrain boisé qui l'entourait a complètement brûlé, et avec lui le hangar où était stockée toute sa machinerie. « Ce domaine, je l'ai racheté en 2000, c'était l'œuvre de ma vie », raconte le quinquagénaire, les yeux embués. Il estime que les dommages totaux dépasseront le million de dollars, dont une partie, malgré les assurances, retombera sur lui. « Je voudrais continuer ce métier, mais je ne peux pas emprunter à l'infini », soupire-t-il. « 5 à 6 km/h » Le colonel Michael Sabot, qui a coordonné l'action des pompiers dans le secteur pendant l'incendie, s'étonne encore de la vitesse à laquelle progressait l'incendie. PHOTO RAFAEL MIRÓ, COLLABORATION SPÉCIALE Le colonel Michael Sabot, devant le poste de commandement provisoire des sapeurs-pompiers qui a été installé dans le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse Un feu normal, il avance de 1 à 1,5 km/h. À 2, ça commence à être rapide.Là, c'était en moyenne 5 à 6 km/h, avec des pointes à 8. Michael Sabot, colonel qui a coordonné l'action des pompiers dans le secteur Le brasier a été alimenté et poussé par la tramontane, un vent sec et fort qui souffle l'été sur le sud-est de la France. « L'incendie brûle encore à certains endroits, et comme une canicule est annoncée dans les prochains jours, il n'est pas impossible qu'il recommence à avancer », explique le colonel Sabot, toujours occupé à coordonner les équipes présentes sur place. Au total, l'incendie a déclenché le déploiement de 2000 pompiers et de 200 gendarmes, dépêchés de tout le pays. Dans les airs, ils ont été relayés par une quinzaine d'engins largueurs d'eau, dont neuf Canadair, des avions conçus et construits au Québec dans les années 1990 et capables de s'approvisionner en se posant sur des plans d'eau. PHOTO RAFAEL MIRÓ, COLLABORATION SPÉCIALE Vue à partir du village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse. 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Le temps que je rentre boire un peu d'eau et que je ressorte, elles avaient déjà descendu la colline. » Il faisait tellement chaud que les canalisations chez moi ont explosé, tout l'intérieur a été inondé. Joël Pous, résidant de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse Surtout, son jardin est jonché des débris calcinés de ce qui est resté dehors : cabanon, clôture, barbecue et tondeuse à gazon. « Au moment où on est partis en passant par les vignes, le feu était tellement proche qu'on entendait un bruit assourdissant », raconte Jérôme Kerviel, un autre habitant dont la maison a été léchée par les flammes sans toutefois prendre feu. « Si les pompiers n'avaient pas été là, c'est sûr qu'elle brûlait. » PHOTO RAFAEL MIRÓ, COLLABORATION SPÉCIALE Une maison brûlée dans le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse Dans leur quartier, plusieurs n'ont pas eu cette chance : au moins cinq maisons du village ont été complètement détruites. Une femme dans la soixantaine est morte après avoir refusé d'abandonner sa maison, selon le maire de la commune. Dans le reste du département, 23 autres personnes ont été blessées, dont 18 sapeurs-pompiers. Joël Pous, lui, a tout de suite décidé de partir quand il a commencé à voir des cendres atterrir dans son jardin, sans attendre que les pompiers décrètent l'évacuation. « Une maison, et même les souvenirs à l'intérieur, on peut reconstruire », soupire-t-il en rangeant quelques débris. « Mais une vie, on n'en a qu'une. »


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17 hours ago
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L'incendie à la mosquée-cathédrale de Cordoue éteint
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient des flammes orange et de la fumée s'échappant des hauts murs de la mosquée-cathédrale de Cordoue. (Madrid) L'incendie qui s'est déclaré vendredi soir dans la célèbre mosquée-cathédrale de Cordoue, dans le sud de l'Espagne est éteint, a annoncé le maire. Agence France-Presse « Ce soir, un incendie s'est déclaré dans une chapelle de la mosquée-cathédrale, dans la zone d'Almanzor. Immédiatement, le protocole établi dans le Plan d'autoprotection a été activé » avait publié le compte officiel de la mosquée-cathédrale dans la soirée, sans plus d'informations. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient des flammes orange et de la fumée s'échappant des hauts murs du monument, notamment au-dessus de la porte de San José (côté sud de la mosquée) qui donne accès à l'intérieur depuis la rue, et au célèbre patio des orangers. Selon plusieurs médias espagnols, une machine « balayeuse » serait à l'origine de l'incendie lorsqu'elle aurait pris feu aux alentours de 21 h heures locales (15 h heure de l'Est). Contactée à plusieurs reprises par l'AFP, la mairie et la police de Cordoue n'étaient pas joignables vendredi soir. Le monument est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et visité par plus de 2 millions de personnes en 2024, La mosquée-cathédrale de Cordoue est un joyau architectural édifié par les émirs et califes omeyyades entre les VIIIe et Xe siècles. Sa construction a commencé au VIIIe siècle sous l'émirat d'Abderramán Ier sur le site d'une basilique chrétienne, puis elle a été agrandie en plusieurs phases au cours des quatre siècles suivants. L'agrandissement d'Almanzor date de la fin du Xe siècle. Après la reconquête chrétienne en 1236, elle a été consacrée cathédrale et des éléments architecturaux catholiques ont été ajoutés, dont une vaste chapelle centrale au XVIe siècle. L'édifice a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2024 selon son site internet.