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Le contrat d'un gardien d'immeuble peut-il l'obliger à occuper sa loge ?

Le contrat d'un gardien d'immeuble peut-il l'obliger à occuper sa loge ?

Le Figaroa day ago
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La convention collective de la profession prévoit que l'attribution d'un logement de fonction, facultative pour les employés dits de catégorie A (rémunérés à l'heure), est « obligatoire lorsque le salarié est classé catégorie B » (rémunéré à la tâche).
En revanche, « le texte ne dit pas que le gardien doit occuper ledit logement, et encore moins qu'il doit le faire au titre de sa résidence principale », comme l'explique Alain Perrier, chef du service des contrôles de comptes et de gestion à l'Association des responsables de copropriété (ARC), le principal représentant patronal de la branche. Le choix de la désignation de la résidence principale est un choix fiscal. Sans être contraire au droit, l'insertion d'une clause obligeant le gardien à habiter la loge à ce titre « semble restreindre de manière disproportionnée la liberté de tout contribuable de choisir sa résidence principale », poursuit Alain Perrier. De même, la mention du mari et des enfants paraît inutilement restrictive…
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Les « taxes sur le deuil » vont enfin être plafonnées et on sait à combien
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Les « taxes sur le deuil » vont enfin être plafonnées et on sait à combien

SUCCESSION - Évolution autour des « taxes sur le deuil ». Les frais appliqués par les banques pour les opérations sur le compte d'un défunt ne pourront désormais dépasser 850 euros, selon un décret publié ce jeudi 14 août au Journal officiel après le vote d'une loi sur le sujet en mai. Ce texte avait déjà interdit aux banques d'appliquer à partir du 13 novembre 2025 des frais - par exemple pour clôturer un livret - si le défunt était mineur, si le solde total des comptes était inférieur à un certain seuil, pour l'heure fixé à 5 910 euros, ou dans le cas des successions les plus simples. Pour les successions plus « complexes », par exemple lorsque le défunt avait un crédit immobilier ou n'avait pas d'héritier désigné, la loi avait autorisé que des frais soient facturés mais avait fixé un premier plafond à 1 % du montant des sommes détenues. Un cas médiatisé en 2021 après la mort d'un enfant de 8 ans Le décret publié jeudi le restreint encore plus : dans tous les cas, les frais ne pourront pas dépasser 850 euros, y compris donc si 1 % des sommes détenues dépassaient ce montant. Cette limite sera réévaluée chaque année pour suivre l'inflation. Le Parlement avait définitivement adopté en mai cette loi proposée par la députée socialiste Christine Pirès Beaune et soutenue par le gouvernement. Cette initiative faisait notamment suite au cas médiatisé de parents devant débourser 138 euros pour clôturer le livret A de leur enfant de 8 ans décédé en 2021. Après le vote de la loi, la ministre déléguée au commerce et à l'économie sociale et solidaire Véronique Louwagie avait salué « une avancée pour protéger les familles et assurer la confiance dans le système bancaire ». « À la peine de l'absence ne doivent pas s'ajouter des frais bancaires excessifs, souvent mal compris et peu lisibles », avait-elle ajouté.

Successions : des frais bancaires plafonnés à 850 € et 3 nouveaux cas de gratuité
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Successions : des frais bancaires plafonnés à 850 € et 3 nouveaux cas de gratuité

Jugés trop disparates et opaques, les frais facturés par les banques pour clôturer les comptes de leurs clients décédés sont désormais encadrés. Ainsi, dès le 13 novembre 2025, les héritiers n'auront plus à les payer dans certaines successions. À la survenance du décès de l'un de leurs clients, les banques appliquent des frais de règlement de sa succession. Ils recouvrent le traitement des avoirs du défunt (clôture du compte de dépôt, produits d'épargne, assurance-vie…), mais aussi les interventions nécessaires, en fonction du degré de complexité de la succession. Actuellement, si certaines banques proposent la gratuité des frais de succession dès lors que le solde du compte de défunt n'excède pas un certain montant, celui-ci n'est pas uniforme. Il varie entre 200 euros et 25 000 euros selon les établissements. Certains réclament même des frais pour la clôture des comptes des enfants décédés. Publicité Pour pallier cette latitude, le législateur a pris une loi pour encadrer les "frais bancaires de succession". Toutefois, même si le texte a été promulgué en mai dernier, il ne rentrera en vigueur que le 13 novembre 2025. À partir de cette date, plusieurs opérations bancaires (clôture de comptes, évaluation des avoirs de l'époux survivant...) seront gratuites. Parmi les plus élevés d'Europe D'après une étude de février 2024 de l'association de consommateurs UFC - Que Choisir, les frais bancaires pratiqués en France qui atteignent 233 euros en moyenne, un niveau jusqu'à trois fois plus élevé que celui pratiqué chez nos voisins européens, 3 cas de gratuité Dès le 13 novembre 2025, dans trois cas spécifiques, la banque qui tient les comptes et les produits d'épargne du défunt ne pourra plus facturer des frais de succession aux héritiers; Minorité du défunt Aucuns frais ne peuvent être mis à la charge des héritiers pour les comptes et produits d'épargne détenus par des enfants mineurs décédés. Et ce, sans condition de montant. Successions les plus modestes Il s'agit des successions pour lesquelles le solde total des comptes et produits d'épargne du défunt est inférieur à un plafond. Depuis le 1er janvier 2025, il est fixé à 5 910 euros par référence à un arrêté du 3 décembre 2024. Publicité Ce montant sera révisé tous les ans en fonction de l'inflation. Successions les plus simples Les banques ne pourront pas facturer la succession du défunt lorsque le ou les héritiers produisent un acte de notoriété ou une attestation signée pour l'ensemble des héritiers et que les opérations liées à la succession ne présentent pas de complexité manifeste. Selon un décret publié le 13 août 2025, les opérations liées à la succession présentent une complexité manifeste lorsque : le défunt n'a aucun héritier ; un contrat de crédit immobilier souscrit par le défunt est en cours à la date du décès dans les livres de l'établissement. Dans ce cas, il faudra procéder à la vente d'un bien, opération qui demande l'intervention d'un notaire et des démarches supplémentaires pour la banque ; un ou plusieurs comptes à clôturer détenus par le défunt dans les livres de l'établissement sont de nature professionnelle ; une ou des sûretés sont constituées sur un ou plusieurs comptes ou produits d'épargne à clôturer détenus par le défunt les livres de l'établissement ; les opérations liées à la succession comportent un ou plusieurs éléments d'extranéité notamment le domicile fiscal ou la résidence habituelle du défunt ou de l'un des héritiers localisé à l'étranger ou encore l'application totale ou partielle d'une loi étrangère pour les besoins du règlement de la succession. Un double plafonnement des frais Hormis ces trois cas de gratuité, les opérations bancaires liées aux successions pourront donner lieu à des frais mais ils seront plafonnés à 1% maximum du montant total des sommes détenues et une somme fixée par le décret du 13 août à 850 euros. Ce montant sera revalorisé au 1er janvier de chaque année, à due proportion de l'évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Tous les comptes bancaires du défunt sont visés Les nouvelles règles concernent les comptes de dépôt, de paiement et sur livret, le livret A, le livret d'épargne populaire (LEP), le plan d'épargne populaire (PEP), le livret jeune, l'épargne logement, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou encore le plan d'épargne en actions (PEA). Le dispositif s'appliquera également aux établissements de paiement (tels que Nickel et Revolut).

La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs
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time4 hours ago

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La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs

La Bourse de Paris évoluait légèrement dans le vert jeudi, dans l'attente de la publication de l'inflation côté producteurs aux États-Unis, scrutée pour anticiper la future politique monétaire de la Fed, la banque centrale américaine. Vers 9h50 (heure de Paris), le CAC 40 prenait 0,35%, à 7831,93 points, en hausse de 26,53 points. La veille, l'indice vedette parisien avait terminé en hausse de 0,66%. «Les investisseurs cherchent de nouveaux points d'appui», explique John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. La publication attendue pour 12H30 GMT (14H30 à Paris) des prix à la production (PPI) aux États-Unis en juillet, mesure de l'inflation du côté des producteurs, «pourrait donner l'impulsion, ou pas», ajoute-t-il. L'indice des prix côté producteur «sera utile pour déterminer dans quelle mesure les entreprises absorbent les coûts liés aux droits de douane ou les répercutent sur les consommateurs», relève Neil Wilson, analyste à Saxo Markets. Publicité Dans l'attente de la rencontre entre Trump et Poutine Les acteurs du marché tentent depuis plusieurs semaines d'évaluer les effets des droits de douane instaurés par Donald Trump sur l'évolution des prix dans la première économie mondiale. Une inflation trop forte découragerait la Fed de baisser ses taux pour stimuler l'activité économique. La publication en début de semaine d'un indice des prix côté consommateurs conforme aux attentes pour le mois de juillet les a pour le moment rassurés. Autre point d'attention des marchés : les discussions diplomatiques en cours avant la rencontre historique vendredi en Alaska entre Vladimir Poutine et Donald Trump, afin de négocier sur la guerre en Ukraine. Le dirigeant américain, qui a dit vouloir «tâter le terrain» avec son homologue russe, a estimé mercredi que si l'entretien se passe bien, il débouchera «presque immédiatement» sur une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même. Mais si la réunion tourne mal, Donald Trump a assuré qu'il n'y aurait pas de «seconde rencontre». «Les marchés européens devraient plutôt rester au point mort dans l'attente de cette rencontre», estime Andreas Lipkow, analyste indépendant. Côté obligataire, le rendement à dix ans de l'emprunt français atteignait 3,31%, contre 3,33% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,66%, contre 2,68% la veille. Innelec (+0,55% à 3,68 euros), grossiste en produits multimédia, a fait état mercredi soir d'un chiffre d'affaires en hausse de 2% à 15,9 millions d'euros au premier trimestre de son exercice décalé 2025/2026, porté par une «reprise progressive de l'activité qui devrait s'amplifier au cours des prochains mois».

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