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Un mari a-t-il drogué sa femme pour la faire violer à Dijon ? Son avocate donne sa version des faits

Un mari a-t-il drogué sa femme pour la faire violer à Dijon ? Son avocate donne sa version des faits

Le Parisien16 hours ago
Elle défend son client. L'avocate de l'homme de 62 ans, accusé d'avoir fait boire sa femme avant de la violer et de proposer à d'autres hommes de faire de même à Dijon (Côte-d'Or), se livre pour la première fois, trois jours après l'incarcération de son client.
Auprès d'Ici Bourgogne, Me Nathalie Lepert-de-Courville explique que son client — mis en examen et placé en détention provisoire, « conteste formellement avoir participé à un viol de son épouse du fait qu'elle aurait été alcoolisée ».
« Au départ du voyeurisme »
Dans cette interview accordée à nos confrères, elle explique que le couple avait une pratique « qui était au départ du voyeurisme ». « Mon client ne le nie pas, il a mis une annonce sur un site de rencontres et, lorsque le couple en avait le désir, il envoyait un message pour inviter un homme au domicile », détaille-t-elle.
Cependant, selon Me Nathalie Lepert-de-Courville, cette pratique était « très épisodique (…) peut-être deux ou trois fois par an », mais durait depuis quelques années, jusqu'à cette nuit du jeudi au vendredi 1er août.
[2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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Ce soir-là, un homme a appelé la police après avoir participé à une soirée qu'il pensait libertine. Il a expliqué qu'une femme lui avait fait une fellation, mais qu'il doutait à la fois « de son consentement et de son discernement ». Pour l'avocate — qui confirme que deux hommes sont bien venus « sur proposition de son client » à des moments différents de la soirée et ont eu des relations sexuelles avec l'épouse cette nuit-là —, cet homme « s'est un peu affolé sur le fait que l'épouse était un peu inerte, un peu absente durant le rapport ».
« Selon mon client, elle était consentante »
La police s'est alors rapidement rendue sur les lieux. Une intervention qui a surpris le couple, selon Me Nathalie Lepert-de-Courville, qui rapporte que l'épouse avait affirmé souhaiter divorcer, mais pas porter plainte.
« Elle reconnaît quelques disputes entre eux à propos de ces soirées libertines, sur le fait qu'elle ne voulait plus y participer. La question du consentement reste entière évidemment, mais selon mon client, elle était consentante », assure-t-elle.
Pourtant dans la suite de cet entretien, l'avocate explique que l'épouse dit qu'elle « n'était pas consentante car il buvait le soir avant de proposer à des hommes de venir chez eux. Mais, pour autant, elle n'était pas dans l'inconscience de ce qui se passait dans la maison ».
Et sur l'absence de souvenir de la soirée, l'avocate a encore une explication. « Elle se souvient d'une partie des gestes qui ont eu lieu ce soir-là et de la visite d'un homme sur les deux qui sont venus. Quant à la question d'autres substances que l'alcool, oui, des médicaments ont bien été retrouvés au domicile de mon client, mais il ne s'agit de rien d'autre que des médicaments pour ses douleurs au dos », insiste-t-elle. Elle déclare que son client aurait mentionné que son épouse avait pris des médicaments « une seule fois et il y a très longtemps ».
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Agde : une femme tue son ex-compagnon «pour se défendre»
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Le Figaro

time7 minutes ago

  • Le Figaro

Agde : une femme tue son ex-compagnon «pour se défendre»

Une femme âgée de 29 ans a reconnu avoir donné un coup de couteau à son ex-compagnon dans la nuit de dimanche à lundi, dans l'Hérault. Si elle reconnaît les faits, elle affirme avoir agi pour se protéger. Une femme de 29 ans a reconnu avoir tué d'un coup de couteau son ex-compagnon dans la nuit de dimanche à lundi à Agde, dans l'Hérault, affirmant avoir agi «pour se défendre», a indiqué ce mardi 5 août le procureur de Béziers. Originaire de la région lyonnaise, tout comme la victime, lui aussi âgé de 29 ans, la jeune femme devait être présentée dans la journée à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen «dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef de meurtre par conjoint», a précisé dans un communiqué le procureur, Raphaël Balland. Le parquet demandera son placement en détention provisoire, a ajouté le magistrat. Publicité L'homme a été poignardé au niveau du thorax Lorsqu'ils sont intervenus lundi peu après 3 heures du matin dans un immeuble d'Agde, station balnéaire très fréquentée en été, les policiers ont découvert un homme blessé par un coup de couteau au niveau du thorax, qui n'a pas pu être réanimé, selon le communiqué. Présente sur place, une jeune femme affirmant être l'ex-compagne de la victime a reconnu être à l'origine de la blessure. «Une vidéosurveillance située à l'intérieur de l'immeuble permettait de constater une scène de violences réciproques au cours de laquelle la femme déployait la lame d'un couteau puis atteignait mortellement son ex-compagnon au thorax», a indiqué Raphaël Balland. Les faits se sont déroulés en présence de sa fille et de sa nièce, âgées de 5 ans. Le couple défavorablement connu des services de police Placée en garde à vue, la jeune femme, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, «reconnaissait» à nouveau les faits, tout en affirmant avoir «agi pour se défendre», a précisé le procureur de Béziers, selon qui l'homme et la femme sont «très défavorablement connus des services de police et de justice». La jeune femme a aussi expliqué s'être rendue à Agde pour une semaine de vacances après s'être «séparée très récemment» de son compagnon, a encore expliqué Raphaël Balland. Selon le quotidien Midi Libre, la mise en cause a également expliqué que son ex-compagnon était régulièrement violent, ce qui l'avait poussée à rompre. L'homme l'aurait attendue toute la nuit devant son immeuble d'Agde et l'aurait suivie à l'intérieur du bâtiment, où il lui aurait donné plusieurs coups de poing. Selon sa version, il aurait exhibé un couteau de type Opinel, dont elle se serait saisie avant de le retourner contre lui, écrit le journal.

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Elle explique avoir agi « pour se défendre ». Se disant victime de violences, une femme de 29 ans a reconnu avoir tué d'un coup de couteau son ex-compagnon qui la menaçait, dans la nuit de dimanche à lundi à Agde (Hérault), a indiqué mardi le procureur de Béziers. Originaire de la région lyonnaise tout comme la victime, elle aussi âgée de 29 ans, la jeune femme devait être présentée dans la journée à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen « dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef de meurtre par conjoint », a précisé dans un communiqué le procureur, Raphaël Balland. Une « scène de violences réciproques » Le parquet demandera son placement en détention provisoire. Lorsqu'ils sont intervenus lundi peu après 3 heures du matin dans un immeuble d'Agde, station balnéaire très fréquentée en été, les policiers ont découvert un homme blessé par un coup de couteau au niveau du thorax, qui n'a pas pu être réanimé. Présente sur place, une jeune femme affirmant être l'ex-compagne de la victime a reconnu être à l'origine de la blessure. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Une vidéosurveillance située à l'intérieur de l'immeuble permettait de constater une scène de violences réciproques au cours de laquelle la femme déployait la lame d'un couteau puis atteignait mortellement son ex-compagnon au thorax », a indiqué le magistrat. Les faits se sont déroulés en présence de sa fille et de sa nièce, âgées de 5 ans, a-t-il ajouté. « Très défavorablement connus des services de police » Placée en garde à vue, la jeune femme, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, « reconnaissait » à nouveau les faits. Elle a toutefois affirmé avoir « agi pour se défendre », a précisé le procureur de Béziers, selon qui l'homme et la femme sont « très défavorablement connus des services de police et de justice ». La jeune femme a aussi expliqué s'être rendue à Agde pour une semaine de vacances après s'être « séparée très récemment » de son compagnon. Selon le quotidien Midi Libre, la mise en cause a également expliqué que son ex-compagnon était régulièrement violent, ce qui l'avait poussée à rompre.

Rembourser les culottes menstruelles ? La promesse non tenue du gouvernement pointée du doigt
Rembourser les culottes menstruelles ? La promesse non tenue du gouvernement pointée du doigt

Le HuffPost France

time7 minutes ago

  • Le HuffPost France

Rembourser les culottes menstruelles ? La promesse non tenue du gouvernement pointée du doigt

HYGIENE - Voilà plus de deux ans que la promesse a été faite et pour l'instant toujours rien. Une entreprise française qui fabrique des culottes menstruelles rappelle le gouvernement à ses engagements ce mardi 5 août. En mars 2023, la Première ministre de l'époque Élisabeth Borne annonçait que les protections menstruelles réutilisables allaient être remboursées pour les moins de 26 ans et les bénéficiaires de la complémentaire santé. Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est toujours pas le cas. Les cofondatrices de l'entreprise Elia ont ainsi écrit une lettre à François Bayrou, consultée par France Inter, pour demander au Premier ministre de tenir la promesse du gouvernement. Parmi les protections concernées, les culottes menstruelles et les coupes menstruelles (cups), utilisées déjà par plus de 60 % des femmes. Ne pas « renoncer à hiérarchiser les priorités » À la fin du mois de mai dernier, la ministre en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé avait assuré que cette mesure serait bien mise en œuvre d'ici la fin de l'année. Elle avait toutefois concédé qu'il y a « du retard et ce retard n'est pas acceptable ». « C'est la raison pour laquelle, avec le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, nous allons tous les deux garantir qu'avant la fin de l'année, cela soit possible, que cela soit remboursé et que les engagements soient tenus, parce que cet engagement est nécessaire », avait-elle ajouté. Dans sa lettre, Enia dénonce le fait que le décret d'application est toujours dans les cartons. « Reporter encore la mise en œuvre de cette réforme, sous prétexte des contraintes budgétaires, malgré son coût très limité, ce serait renoncer à hiérarchiser les priorités », regrettent ses fondatrices. Le prix d'une culotte menstruelle est aujourd'hui autour des trente euros, un coût qui reste parfois un frein à l'achat. « Rompre un engagement symbolique de justice et de dignité » Auprès de France Inter, Marion Goilav, l'une des cofondatrices, rappelle que « la précarité menstruelle nuit à la santé, à l'insertion sociale des jeunes femmes. » Et d'ajouter : « C'est un sujet qui a été longtemps ignoré par notre système social et enfin on arrive à le mettre en avant. Le gouvernement et le Parlement ont su reconnaître qu'il y avait un besoin donc ils ont voté cette réforme. Y renoncer aujourd'hui reviendrait à rompre un engagement symbolique de justice et de dignité ». « Au nom de toutes les jeunes femmes contraintes par la difficulté d'accéder à une protection adaptée, pour qui cette réforme représentait la reconnaissance par la République de leur droit à accéder à la dignité et à la préservation de leur santé, nous en appelons à votre arbitrage pour préserver un pas essentiel qui doit être franchi pour elles dans quelques semaines, et qui ne doit pas être différé », est-il écrit dans la lettre. Selon les estimations des associations de lutte contre la précarité menstruelle, cette mesure coûterait 150 millions d'euros par an. En France, près de quatre millions de femmes (dont 1 million a moins de 25 ans), sont concernées par la précarité menstruelle, indiquait le site du ministère en mai.

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