
À Patrimonio en Corse, les soirées sont vibrantes au festival Les Nuits de la guitare
En Corse, les moments de grâce ont éclos autour de Michel Jonasz, de Biréli Lagrène ou encore de High Fade, découverte de cette édition.
Depuis 1990, le petit village de Patrimonio, en Haute-Corse, accueille une des manifestations les plus prisées de l'été, Les Nuits de la guitare. Un festival pas comme les autres fondé par Jean-Bernard Gilormini. Exerçant la profession de dentiste à Nice, cet enfant du pays continue d'être animé par la passion, trente-cinq ans après la première édition de cette aventure hors norme. Aux Nuits de la guitare, la convivialité est de mise. Amateurs et professionnels, bénévoles et salariés se dépensent sans compter pour faire de ces quelques jours de musique une fête. Du jazz manouche au blues, en passant par le flamenco et le folk, la plupart des esthétiques ont résonné dans le cadre du Théâtre de verdure, qui peut accueillir jusqu'à 5000 âmes.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
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Un cadre rêvé pour des artistes hébergés avec amour à la Demeure Loredana, à Saint-Florent. C'est là que les musiciens se prélassent avant de faire vibrer la corde sensible du public. Présent dès la deuxième édition des Nuits, le virtuose Biréli Lagrène
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Le Figaro
21 hours ago
- Le Figaro
Connaissez-vous les Black Lace, le Patrick Sébastien anglais ?
Si vous assistez à une bagarre devant un club anglais, il y a de forte chance pour que le motif soit lié à une chanson des Black Lace. Le groupe britannique rythme les plus grandes fêtes populaires du Royaume-Uni depuis plus de quarante ans, pour le plus grand malheur des Anglo-Saxons. Le boys band s'est imposé grâce à ses morceaux festifs humoristiques et dérisoires, un peu comme en France avec Patrick Sébastien et son Tourner les serviettes. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Tout a commencé en 1979. Colin Routh, Alan Barton, Terry Dobson et Steve Scholey sont sélectionnés pour représenter le Royaume-Uni lors de la 24e édition de l'Eurovision. Le groupe se la joue Beatles avec leurs chansons d'amour dont Mary Ann, racontant le parcours d'un homme pour récupérer sa bien-aimée. Le boys band réussit à se hisser à la septième place du concours. Mais le groupe ne parvient pas à profiter de l'engouement autour de l'Eurovision pour se faire une petite place dans l'industrie musicale anglo-saxonne saturée. Comment se démarquer alors que les Britanniques n'ont d'yeux que pour les Rolling Stones, The Police ou les Who ? Le quatuor ne fait pas long feu et deux membres abandonnent le navire. Seuls Colin Routh et Alan Barton persistent. Ils gardent le nom des Black Lace, en espérant qu'un jour, si la chance leur sourit, les Britanniques se souviendront que ce sont eux qui ont représenté leur pays à l'Eurovision. Publicité Cette séparation n'est finalement pas plus mal car à deux, ils vont connaître leurs plus grands tubes. Le premier, Superman, se classe à la neuvième position des charts britanniques en 1983. Mais c'est un an plus tard, en 1984, que tout explose avec Agadoo, un morceau dédié aux... fruits, originellement interprété par Patrick Zabé en 1975. Le titre fonctionne mieux que celui du chanteur canadien et se hisse à la deuxième place des charts. Il devient également le huitième single le plus vendu au Royaume-Uni de l'année. La pire chanson de « l'histoire » « Agadou dou dou/ Pousse l'ananas et mouds l'café/ Tape la pomme tape la poire/L'an dernier à Tahiti une jolie vahiné/ Avec son ukulélé m'a vraiment ukulélé/ Elle vendait vraiment de beaux fruits avec son ukulélé », peut-on entendre. La chanson est accompagnée d'un clip où les chanteurs, vêtus de chemises hawaïennes, dansent en synchronie, tapent des mains et des pieds, ous le son des instruments joués par des personnes déguisées en banane, en poire, en ananas ou encore en citron. « On nous a demandés un jour de quoi parlait notre chanson, c'est un titre de protestation contre la cruauté réalisée envers les fruits », avait répondu ironiquement le groupe dans une interview. Si le titre explose les compteurs, il n'est pas du tout bien accueilli par la presse. BBC Radio 1 refuse notamment de le diffuser sur ses antennes, jugeant : « Ce n'est pas une chanson crédible ». En 2003, Agadoo est même qualifié de « pire chanson du monde » par le magazine Q, comme le rapporte The Guardian . Le groupe reste de marbre face à ces critiques. « Du moment que la chanson peut faire sourire .» Ce n'est pas toujours le cas. Une bagarre a par exemple, éclaté dans un club de Hailsham, une ville du Sussex de l'Est, après que le DJ a demandé s'il devait jouer ou non le morceau des Black Lace. Résultat : trois hommes ont été arrêtés et un policier a été blessé, raconte The Guardian. Le duo garde la tête haute et profite de cette attention pour sortir leur premier album, qui connaît un beau succès. Avant que l'image des Black Lace ne soit ternie en 1986. Colin Routh est poursuivi en justice pour avoir fréquenté une mineure. Il quitte le groupe avant de finalement revenir un an plus tard, sous un autre nom : Colin Gibb. Les chanteurs continuent leur petit succès. Le 15 août 1997, ils se lancent le défi de jouer vingt shows en l'espace de 24 heures et récoltent 25 000 livres pour l'association Marie Curie Cancer Care. Preuve que le ridicule ne tue pas et qu'il peut parfois rapporter gros. Le groupe est aujourd'hui, toujours en activité malgré la mort d'Alan Barton et de Colin Gibb et se compose de deux membres : Craig Harper et Phil Temple. Alors, préférez-vous chanter en soirée « Agadou dou dou/ Pousse l'ananas et mouds l'café » ou « Et on fait tourner les serviettes/Comme des petites girouettes ».


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