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Un arrêt maladie de longue durée sur deux est-il vraiment « injustifié », comme le dit le gouvernement ?

Un arrêt maladie de longue durée sur deux est-il vraiment « injustifié », comme le dit le gouvernement ?

Le Parisien31-07-2025
François Bayrou s'est fait beaucoup d'ennemis
en présentant son plan d'économies
, et pas seulement parmi les politiques. Les syndicats de médecins généralistes sont eux aussi en colère, s'estimant injustement visés.
La raison ? Le gouvernement
veut lutter contre l'explosion du nombre d'arrêts maladies
, et notamment ceux les plus longs. Il s'appuie notamment sur un nombre, qui fait beaucoup réagir. On fait le point.
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François Bayrou précise son budget 2026, les syndicats plus remontés que jamais
François Bayrou précise son budget 2026, les syndicats plus remontés que jamais

Le HuffPost France

time2 hours ago

  • Le HuffPost France

François Bayrou précise son budget 2026, les syndicats plus remontés que jamais

POLITIQUE - La torpeur du mois d'août s'est envolée dans les organisations syndicales. En leur envoyant en plein été des documents préparatoires relatifs au projet de budget 2026, François Bayrou a ravivé la colère des centrales, déjà agacées par les pistes que le Premier ministre avait présentées mi-juillet. Lundi de Pâques et 8 mai ou autres, peu importe les jours, martèle-t-on au gouvernement, tant que le rendement pour l'État tourne autour des 4,2 milliards d'euros. Le document d'orientation transmis aux partenaires sociaux est formel : le projet de loi de finances examiné à l'automne portera bien la suppression de jours fériés, libre aux syndicats d'échanger jusqu'au 30 septembre au plus tard pour savoir lesquels. Une sorte de main tendue… bien partie pour être repoussée. « La CFTC ne va pas participer à ce débat », a tranché sur BFMTV dimanche 10 août son président Cyril Chabanier. Le représentant conteste autant la rentabilité d'une telle mesure - en raison des pertes liées la baisse de la consommation - que « l'angle d'attaque » du gouvernement. Les mesures, estime-t-il devraient s'attacher à augmenter le taux d'activité des moins de 25 ans et des plus de 55 ans, actuellement en dessous de la moyenne. « Le problème central n'est pas de faire travailler davantage des personnes qui ont déjà un emploi », insiste-t-il. Un avis repris par Denis Gravouil, secrétaire confédéral CGT en charge de l'emploi, sur BFMTV ce lundi 11 août : « il n'y a que des perdants parmi les salariés. (...) Que ce soit ces deux jours-là ou d'autres, c'est le principe même de la suppression de deux jours de repos qui est scandaleux. » De l'assurance-chômage au secteur médical Si la mesure sur les jours fériés a cristallisé l'attention et est largement rejetée par les Français, elle n'est pas la seule à indigner les syndicats. Le projet de révision de l'accord assurance-chômage a été confirmé et précisé par le Premier ministre dans une lettre de cadrage datée du 8 août : le gouvernement y demande aux partenaires sociaux de parvenir à un accord d'ici le 15 novembre, avec l'objectif de dégager de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, et 4 à partir de 2030. Sauf que le dernier accord assurance-chômage a été bouclé à l'automne 2024, avec de nouvelles règles permettant de dégager 2,3 milliards d'euros d'économie sur quatre ans, selon un calcul de l'Unédic. Ces dispositions, obtenues dans la douleur, ne sont entrées en vigueur qu' en avril. Et à l'idée de remettre déjà le sujet sur la table, les syndicats disent non. « Sept mois après, les prévisions économiques sont sensiblement identiques. Il n'y a donc aucune justification légale à exiger une nouvelle négociation », a cinglé l'intersyndicale dans un communiqué publié le 9 août. Les autres dispositions du budget ne trouvent pas plus grâce à leurs yeux. Le 8 août, c'est la CGT qui est montée au créneau sur l'augmentation des franchises médicales. Alors que trois projets de décrets ont été transmis deux jours plus tôt par l'exécutif à la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), la CGT a dénoncé une « mesure injuste, brutale, et profondément antisociale, qui confirme une fois de plus que le redressement du pays se fera, selon lui, sur le dos des plus fragiles. » À l'initiative de la CGT, FO, CFTC et UNSA, des assemblées générales sont en cours de préparation dans l'optique d'une « grève unie de toute l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris », ont annoncé les syndicats. Rendez-vous le 1er septembre Deux ans après la réforme des retraites, le projet de budget du gouvernement Bayrou a ressuscité l'intersyndicale. Le 22 juillet, c'est ensemble que CGT, Force Ouvrière, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires et FSU ont lancé une pétition pour s'opposer aux pistes du gouvernement. Trois semaines après son lancement, elle comptait ce lundi quelque 316 000 signatures. En parallèle, les organisations syndicales se sont donné rendez-vous en septembre pour « examiner ensemble les moyens d'agir pour contrer ce nouvel accès de brutalité envers la société et le monde du travail », indique le communiqué. « Tout est sur la table » et « il y a quand même de fortes chances qu'une journée de mobilisation soit prévue », anticipe Cyril Chabanier. Côté gouvernement pendant ce temps, l'heure est à la (tentative de) pédagogie. Ce, alors que selon un sondage Ifop pour LCI, 72 % des Français interrogés jugent « inéquitables » les efforts réclamés par le gouvernement. Une critique que François Bayrou refuse « d'entendre », selon ses propres mots. Tous les éléments sont réunis pour un automne bouillant et la marmite a déjà commencé à chauffer.

Amélie Nothomb: «Pour aller à Vierzon, il faut s'arrêter à la gare de Vierzon, c'est au-dessus de mes forces»
Amélie Nothomb: «Pour aller à Vierzon, il faut s'arrêter à la gare de Vierzon, c'est au-dessus de mes forces»

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Amélie Nothomb: «Pour aller à Vierzon, il faut s'arrêter à la gare de Vierzon, c'est au-dessus de mes forces»

Réservé aux abonnés Je prie les Vierzonnais de ne pas m'en tenir rigueur: quand le train s'arrête en gare de Vierzon, je ressens un néant insoutenable. À l'âge de quatorze ans, en lisant Le Grand Meaulnes, j'ai découvert l'existence de Vierzon. Une ville proche d'un univers aussi fascinant promettait d'être enchanteresse. Entre Vierzon et moi, cela commençait bien. Dix années plus tard, j'ai été publiée à Paris, et mon éditeur m'a envoyée à la Foire du livre de Brive. J'ai pris le fameux « train du cholestérol », qui s'arrête, entre autres, à la gare de Vierzon. C'était la première fois. À lire aussi Le Japon éternel, d'Amélie Nothomb et Laureline Amanieux: pour les passionnés du pays du Soleil-Levant Depuis lors, j'ai emprunté à soixante-cinq occurrences supplémentaires (car il faut compter les retours) la ligne Paris-Austerlitz-Brive-la-Gaillarde. En tout, je me suis donc arrêtée soixante-six fois en gare de Vierzon. Certes, je n'y suis jamais descendue. Mais j'estime que soixante-six fois deux minutes de stagnation induit une forme, sinon de connaissance, au moins d'entrée en matière avec la gare de Vierzon. Un phénomène difficile à qualifier Par ailleurs, qu'est-ce qui est le plus péjoratif ? Connaître ou ne pas connaître ? Dans une querelle, qu'est-ce qui est pire ?…

Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué
Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué

VICES CACHÉS (2/4) - Tous les lundis du mois d'août, Le Figaro donne la parole à des acquéreurs lésés ayant vécu des mésaventures à l'achat d'une voiture. Aujourd'hui, une jeune femme de 26 ans raconte sa découverte : la Golf qu'elle venait d'acquérir était encore équipée d'un airbag Takata. Quand on gagne le SMIC à 26 ans, l'achat d'une voiture représente des mois d'économies. Sarah pensait avoir fait le bon choix en se rendant chez un concessionnaire multimarques implanté depuis plus de 30 ans à Chambourcy dans les Yvelines. Un vendeur qui n'hésite pas à vanter sa réputation à la télévision. «Ils passent sur TF1 pour mettre en garde sur les achats de particuliers à particuliers , disant qu'il vaut mieux leur faire confiance à eux», raconte la mère de Sarah, qui nous a contactés pour témoigner. Pourtant, quelque chose cloche, à en voir seulement les avis clients du concessionnaire. «À fuir absolument», conseillent plusieurs acheteurs. L'un entre eux racontant une voiture «pleine de défauts cachés, que nous avons découverts juste après la vente. Quand nous avons demandé l'annulation de la vente et le remboursement, les responsables ont commencé à nous insulter et à nous dire de partir». Un autre parlant «d'un festival de l'arnaque», à propos de ce concessionnaire. Publicité Des premiers échanges sans encombre Sans avoir encore connaissance de ces problèmes, début juillet, Sarah jette son dévolu sur une Volkswagen Golf immatriculée en 2010. Le concessionnaire fait alors preuve d'une pression commerciale, somme toute, très classique. «Dans le coin du parking, le vendeur nous dit qu'il faut l'acheter tout de suite, qu'une autre dame était aussi sur le coup», raconte sa mère. L'entourage de Sarah garde son sang-froid et procède aux vérifications d'usage. Le compagnon de sa mère, ingénieur de formation, examine minutieusement le véhicule. État de la carrosserie, documents dans la boîte à gants, historique des contrôles techniques : tout semble en règle. Reste une dernière question : « Ce véhicule fait-il l'objet d'une campagne de rappel, notamment pour les airbags, demandent les protagonistes. — La Voiture n'est pas concernée, assure le vendeur sans sourciller. » Rassurée par cette réponse catégorique et les vérifications effectuées, Sarah verse 500 euros d'acompte. L'affaire est conclue. Un autre professionnel alerte la famille C'est en se rendant dans un magasin Norauto (vente d'accessoires automobiles) de Chambourcy pour acheter un simple support de téléphone que Sarah et sa famille vont découvrir l'ampleur du mensonge. «Un des agents du magasin nous aide à installer le porte-téléphone. Avant de demander : 'mais vous l'avez achetée où et combien la Golf'?». Sarah et sa mère lui répondent. «Il faut la faire vérifier tout de suite», alarme le vendeur de Norauto. C'est là qu'une vérification approfondie intervient : le garagiste du centre de contrôle technique montre sous la voiture les éléments qui n'ont pas été correctement réparés et dresse une liste des pièces concernées. Mais surtout il informe d'un danger maintenant largement connu du grand public : le véhicule est frappé par le rappel des Airbags Takata. La mère de Sarah passe appel à Volkswagen France, qui ne fait que confirmer les dires du garagiste : l'airbag n'a pas été changé sur cette immatriculation, confirme la marque allemande. La famille apprend aussi que la lettre de rappel avait été envoyée dès le début du mois d'avril, soit trois mois avant la vente, à l'ancienne adresse d'immatriculation du véhicule. Publicité Résignée, Sarah n'engagera pas de poursuites judiciaires Sarah et sa famille ne décolèrent pas. Depuis février 2025, les concessionnaires automobiles ont l'obligation légale d'informer leurs clients de tout rappel en cours sur les véhicules qu'ils vendent. Cette mention doit accompagner le contrôle technique. «Ils ne peuvent pas cacher un défaut aussi grave», s'indigne la mère de Sarah. Pour autant, la famille n'a pas souhaité s'entêter dans de longues procédures judiciaires. Elle a préféré éviter les longues démarches judiciaires. «Engager un procès, faire annuler la vente ou demander une diminution du prix de vente, ce sont beaucoup de démarches. On aurait pu le faire, mais ce n'était pas notre priorité», raconte la mère de Sarah, qui a choisi d'agir autrement. «On a regretté d'avoir signé trop vite et de s'être fait avoir. Pour éviter ce genre de situations, je conseille vivement à vos lecteurs de se méfier, de bien lire les avis sur internet avant de se rendre en concession». Sarah a finalement fait remplacer l'airbag défectueux dans la concession Volkswagen d'Orgeval le 30 juillet, mais l'amertume demeure. «Ma fille gagne un petit salaire, s'est privée de tout pendant près d'un an, pour acheter sa toute première voiture qui aurait pu lui perforer le cerveau. Et puis, pendant un mois nous n'avons pas pu toucher à la voiture à cause de ce vice caché». Face à d'autres arnaques qu'elle a constatées chez ce concessionnaire, un autre conseil lui vient. «Aux futurs acquéreurs de véhicules d'occasion, je dirais de toujours refaire un contrôle technique à vos frais, avant de signer, conclut-elle. Les vendeurs honnêtes acceptent volontiers de le faire, les malhonnêtes essaieront de vous en dissuader. Dans ce cas, passez vite votre route».

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