
France: la dette publique revue en légère baisse au premier trimestre
Cette correction intervient alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, qui vise un effort budgétaire de 40 milliards d'euros afin de réduire le lourd déficit public de la France, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026. Au premier trimestre 2025, la contribution de l'Etat à la dette publique a augmenté de 36,4 milliards d'euros, à 2.723,4 milliards d'euros, tandis que celle des organismes divers d'administration centrale a reculé de 0,1 milliard, selon l'Insee. La dette des administrations de sécurité sociale a également augmenté(+3,3 milliards d'euros), tout comme celle des administrations publiques locales (+0,6 milliard).

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Le Parisien
a minute ago
- Le Parisien
Bison futé : week-end chargé sur les routes, vigilance rouge vendredi et samedi pour les départs
Le mois de juillet suit son cours, et avec, ses nombreux départs en vacances. Après un week-end du 14 Juillet extrêmement chargé , cette nouvelle fin de semaine s'annonce moins compliquée sur les routes, mais la vigilance rouge sera de rigueur une bonne partie du week-end. Les routes seront fortement empruntées aussi bien dans le sens départs que dans le sens retours. La circulation sera très dense sur la plupart des grands itinéraires en direction des régions côtières, en particulier celles du sud-est du pays, avertit Bison futé. La journée de vendredi est classée rouge par Bison futé dans le sens des départs sur l'ensemble de la France. La circulation devrait être très dense en direction de la côte atlantique, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de la côte méditerranéenne. Ces congestions devraient s'étendre du milieu de la matinée jusqu'en milieu de soirée selon les axes. En région francilienne, l'accès aux barrières de péage devrait également bouchonner dès la fin de matinée. Par conséquent, l'organisme de prévision routière vous préconise de quitter ou de traverser l'Île-de-France avant 10 heures et après 22 heures. Sur le reste des routes de France, voici les axes à éviter au maximum : Le trafic sera un peu moins chargé dans le sens des retours, mais la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'ex-région Languedoc-Roussillon sont tout de même en vigilance orange, car les axes au départ de l'Arc méditerranéen devraient être très sollicités, à l'instar des autoroutes A7, A8, A9, A50 et A54. Il est donc préférable de ne pas emprunter les axes suivants : Journée qui concentre le plus grand nombre de départs, ce samedi sera encore très chargé sur les routes de France. Pour les chanceux qui prennent la route des vacances, la journée est classée rouge sur tout le territoire. Il sera difficile de circuler sur les routes desservant la côte atlantique, le centre de l'Hexagone, le quart Sud-Est et pour l'accès au Tunnel du Mont-Blanc. Ces difficultés devraient commencer dès le début de la matinée pour se terminer en début de soirée. Dans la mesure du possible, quittez ou traversez l'Île-de-France avant 5 heures ou après 16 heures, et tentez de ne pas emprunter les axes routiers suivants : Dans le sens des retours, la circulation devrait être moins dense, mais le pourtour méditerranéen devrait être très circulé, ainsi que le quart Nord-Ouest. Cela conduit Bison futé à classer rouge la journée en Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'ex-région Languedoc-Roussillon, mais aussi en Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Si vous prenez la route, il est recommandé de ne pas emprunter les axes suivants : Pour le dernier jour du week-end les principaux points de tension seront dans le sens des retours. En conséquence, la journée est classée orange dans le quart sud-est, à savoir les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi que Languedoc-Roussillon. Les principaux embouteillages devraient se concentrer sur les autoroutes A7, A9, A54 , A43 et pour l'accès au Tunnel du Mont-Blanc depuis l'Italie. Voici une liste des axes déconseillés par Bison futé : Si vous prenez la route dans le sens des départs, aucune perturbation majeure n'est à prévoir, selon Bison futé.


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Budget 2026 : la cure budgétaire draconienne de Bayrou déjà rejetée par les oppositions
07:03 Supprimer deux jours fériés : combien cette piste évoquée par François Bayrou pourrait rapporter à l'État ? La piste de la suppression d'un jour férié fait son grand retour. Lors de la présentation des grandes orientations du budget 2026 ce mardi 15 juillet, François Bayrou a évoqué l'idée de retirer du calendrier non pas un, mais deux jours fériés, parmi un ensemble de mesures destinées à trouver 43,8 milliards d'euros d'économies l'année prochaine. Et le premier ministre de citer comme exemples le lundi de Pâques, «qui n'a aucune signification religieuse», et le 8 mai, «dans un mois de mai devenu un véritable gruyère où l'on saute de ponts en viaduc de congés», a estimé le centriste. «Ce sont des propositions, je suis prêt à en accepter ou en examiner d'autres», a-t-il ajouté, chiffrant cette mesure à 4,2 milliards d'euros d'économies. COMBIEN RAPPORTERAIT CETTE MESURE ?


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Budget 2026 : «L'effort repose beaucoup sur l'État» selon Pierre Moscovici
Pour le premier président de la Cour des comptes, l'État est davantage mis à contribution que les collectivités locales ou la sécurité sociale et l'assurance maladie. Par ailleurs, les mesures, si elles sont «assez efficaces, ne sont pas non plus des mesures structurelles». L'État au premier rang des efforts budgétaires. Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, interviewé mardi sur LCI, a insisté sur le fait que l'État était particulièrement touché par les pistes d'économies présentées plus tôt dans la journée par le Premier ministre François Bayrou. Avec le gel des dépenses l'an prochain (à l'exception du coût de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées), la suppression de 3000 emplois publics ou encore le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, «au final, l'effort repose beaucoup sur l'État», a observé Pierre Moscovici. «C'est l'État qui est touché, beaucoup plus que les collectivités locales et beaucoup plus que la sécurité sociale et l'assurance maladie», a-t-il affirmé. Or «l'État a déjà contribué pas mal ces deux dernières années», selon lui. Publicité François Bayrou «a raison de dire que la priorité maintenant doit être au désendettement, que le désendettement français est un impératif», a estimé Pierre Moscovici, qui approuve au passage «l'ampleur de l'effort qui est demandé» par le chef du gouvernement, de l'ordre de 43,8 milliards d'euros d'économies pour l'année prochaine. Les principales mesures, «assez efficaces financièrement (...) ne sont pas non plus des mesures structurelles», a-t-il par ailleurs estimé.