Dernières actualités avec #PIB


Le Figaro
a day ago
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Le climat des affaires est stable en juillet, selon l'Insee
Le climat des affaires en France est resté stable en juillet, la progression dans le commerce de gros compensant le léger recul dans l'industrie et le commerce de détail, a indiqué jeudi l'Institut national de la statistique (Insee). L'indicateur du climat des affaires, calculé sur la base des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité marchands, s'est maintenu à 96, demeurant sous sa moyenne de longue période (100). Le climat des affaires a cédé un point à 96 dans l'industrie, après une révision à la hausse d'un point par l'Insee du chiffre de juin. Le commerce de détail a également subi une baisse d'un point, principalement en raison «de la légère détérioration du solde relatif aux intentions de commandes». À l'inverse, dans le commerce de gros, le climat des affaires bimestriel a bondi de trois points à 97 par rapport à mai (94), restant cependant au-dessous de sa moyenne de longue période (100). Publicité Celui pour l'emploi a quant à lui diminué d'un point à 97 par rapport à juin, un chiffre toutefois supérieur de trois points au niveau de mai, selon l'Insee. Plusieurs indicateurs publiés en juin ont été révisés du fait de «l'intégration de réponses tardives d'entreprises ainsi que par la mise à jour des coefficients saisonniers et des paramètres des indicateurs synthétiques», explique l'Insee. Pour 2025, l'institut prévoit un net coup de frein pour la croissance française, avec une hausse du produit intérieur brut (PIB) à 0,6% après 1,1% en 2024, dans un contexte de restrictions budgétaires et d'incertitude économique mondiale.

Le Soir
3 days ago
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- Le Soir
La Belgique, quatrième pays le plus endetté de l'UE (infographie)
La dette publique de la Belgique atteignait 106,8 % du produit intérieur brut (PIB) du royaume au premier trimestre 2025, ressort-il de chiffres provisoires publiés mardi par Eurostat. Seuls trois pays font face à une dette publique plus élevée : la Grèce (152,5 %), l'Italie (137,9 %) et la France (114,1 %). La moyenne pour l'ensemble de la zone euro et de l'Union européenne est de respectivement 88 et 81,8 %. Par rapport au premier trimestre 2024, treize Etats membres ont enregistré une hausse de leur ratio dette publique par rapport au PIB à la fin du premier trimestre 2025. Douze Etats membres ont enregistré une baisse, et le ratio est resté stable en Slovénie et en Estonie, selon l'office européen de statistiques. Les plus fortes hausses ont été enregistrées en Pologne (+6,1 points de pourcentage), en Finlande (+5,1 pp), en Autriche et en Roumanie (+4,1 pp chacune), en France (+3,6 pp), en Italie (+2,9 pp), en Slovaquie (+2,6 pp) et en Suède (+2,0 pp). Les plus fortes baisses ont été observées en Grèce (-9,3 pp), à Chypre (-8,2 pp), en Irlande (-6,1 pp), en Croatie (-3,6 pp), au Danemark (-3,2 pp), en Espagne (-2,8 pp) et au Portugal (-2,7 pp). En Belgique, l'augmentation du ratio dette publique/PIB est de 0,2 point de pourcentage sur un an.


Le Figaro
15-07-2025
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Dette, déficit : l'heure de vérité pour François Bayrou
Réservé aux abonnés Le premier ministre présente ce mardi après-midi ses orientations pour réaliser 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Le voici au pied de « l'Himalaya ». Depuis qu'il est à Matignon, François Bayrou a pris l'habitude de comparer à l'ascension du toit du monde la tâche de remettre la France sur les rails du sérieux budgétaire. Le premier ministre présente ce mardi à 16 heures ses orientations pour atteindre un objectif d'économies qu'il a chiffré à 40 milliards d'euros, afin de réduire le déficit public à 4,6 % du PIB en 2026 (contre 5,4 % visés en 2025). Les enjeux sont immenses : la crédibilité financière de la France, mais aussi sa stabilité politique, puisque François Bayrou sera à la merci d'une motion de censure des oppositions lors de la session budgétaire du Parlement à l'automne. Sur la forme, le premier ministre organise ce mardi un décalque de la conférence sur les finances publiques qu'il avait tenue en avril pour tenter d'alerter l'opinion sur la situation des comptes de la nation, mais cette fois avec l'objectif de passer du constat à l'action. Il prendra la parole devant la presse…


Le Figaro
15-07-2025
- Business
- Le Figaro
«Stop à la dette» : visualisez poste par poste le plan de François Bayrou pour économiser 43,8 milliards d'euros
Suppressions de jours fériés, gel des prestations sociales et coupes dans les effectifs publics : le premier ministre a détaillé son plan d'économies destiné à ramener le déficit français sous la barre des 5% du PIB dès 2026. «Notre dette croît de 5.000 euros chaque seconde», a martelé le premier ministre. Face à cette spirale, François Bayrou a dévoilé un dispositif d'urgence, réparti entre gel des dépenses publiques, limitation des prestations sociales, fiscalité accrue pour les plus hauts revenus et même deux jours fériés supprimés. Le tout dans une logique qu'il veut «juste et collective». Il a ainsi présenté ce mardi 15 juillet un plan d'économies inédit de 43,8 milliards d'euros pour 2026. Un effort supérieur aux 40 milliards initialement prévus, lesté par les 3,5 milliards d'euros de dépenses militaires supplémentaires décidées par l'Élysée. Le Premier ministre mise sur un effort collectif : 4,8 milliards d'euros d'économies sont attendus du gel des dépenses de l'État, dont la suppression de 3.000 postes et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois à partir de 2027. Les opérateurs publics contribueront pour leur part à hauteur de 5,2 milliards d'euros d'économies, grâce à un encadrement strict de leurs dépenses et une régulation des dotations. Côté collectivités locales, François Bayrou table sur 5,3 milliards d'euros d'économies. Publicité La maîtrise des dépenses sociales devrait dégager 5,5 milliards d'euros grâce à une révision des affections longue durée, la lutte contre les arrêts maladie jugés «abusifs» et le plafonnement de la progression des dépenses hospitalières. Une «année blanche» sur les prestations sociales, les pensions et le barème des impôts rapporterait 7,1 milliards d'euros, en gelant leur revalorisation face à l'inflation. La lutte contre les fraudes fiscales et sociales doit, quant à elle, générer 2,3 milliards d'euros, avec un projet de loi annoncé à l'automne. Par ailleurs, les réformes structurelles sont évaluées à 1,8 milliard d'euros. Des mesures d'«équité fiscale», telles qu'une contribution de solidarité sur les plus hauts revenus sont censées apporter 4,2 milliards d'euros et le rabot sur les niches fiscales en particulier rapporterait 3,4 milliards d'euros supplémentaires. Enfin, François Bayrou compte sur 4,2 milliards d'euros via la suppression de deux jours fériés, évoquant le lundi de Pâques et le 8 mai, qui augmenterait le temps travaillé.


Le Figaro
15-07-2025
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France: la dette publique revue en légère baisse au premier trimestre
La dette publique de la France a atteint 3.345,4 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2025, représentant 113,9% du produit intérieur brut (PIB), a indiqué l'Insee mardi, corrigeant des chiffres publiés fin juin. Le 26 juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait fait état d'un endettement légèrement supérieur, de 3.345,8 milliards d'euros et 114% du PIB. «Après des échanges avec Eurostat, le montant des prêts de long terme garantis par l'État a été corrigé» mardi, a-t-il expliqué. Par rapport au quatrième trimestre 2024, quand elle atteignait 113,2% du PIB, la dette publique a augmenté de 40,2 milliards d'euros. Cette correction intervient alors que le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, qui vise un effort budgétaire de 40 milliards d'euros afin de réduire le lourd déficit public de la France, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et 4,6% en 2026. Au premier trimestre 2025, la contribution de l'Etat à la dette publique a augmenté de 36,4 milliards d'euros, à 2.723,4 milliards d'euros, tandis que celle des organismes divers d'administration centrale a reculé de 0,1 milliard, selon l'Insee. La dette des administrations de sécurité sociale a également augmenté(+3,3 milliards d'euros), tout comme celle des administrations publiques locales (+0,6 milliard).