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Tour de France : Tadej Pogacar impressionne encore et remporte le chrono à Peyragudes devant Jonas Vingegaard

Tour de France : Tadej Pogacar impressionne encore et remporte le chrono à Peyragudes devant Jonas Vingegaard

Le Parisien18-07-2025
Tadej Pogacar
semble imbattable sur ce
Tour de France 2025
. Déjà largement
vainqueur la veille
à Hautacam, le maillot jaune a de nouveau montré le fossé qui le sépare de la concurrence, vendredi, lors du contre-la-montre reliant Loudenvielle et Peyragudes.
Avec 36″ d'avance sur
Jonas Vingegaard
, deuxième, et 1′20″ sur le troisième Primoz Roglic après les 10,9 km de l'étape (dont 8 km à 7,9 %), le Slovène a de nouveau assommé ses concurrents au maillot jaune. Il possède dorénavant une très grande marge sur tous ses adversaires, maintenant pointés à plus de quatre minutes au général.
Le Slovène a opté pour un vélo classique, à l'inverse de son adversaire danois, équipé d'un vélo de chrono. Mais ce désavantage sur la première partie plate n'a pas empêché le Maillot jaune de prendre une dizaine de secondes d'avance sur ses adversaires spécialistes du chrono.
Pogacar a ensuite profité d'une monture plus adaptée pour augmenter l'écart dans les pentes les plus dures, notamment lors du véritable mur de la montée vers l'altiport et ses pentes à 16 %.
Derrière le duel Pogacar-Vingegaard, la bataille pour la 3e place au général continue de faire rage. Roglic, en retrait depuis le début du Tour, a réussi à reprendre du temps sur son terrain favori. Pas suffisant cependant pour rattraper son coéquipier Florian Lipowitz, auteur d'une prestation impressionnante. L'Allemand se rapproche de
Remco Evenepoel
, en perdition dans les dernières rampes de la montée et rattrapé par Vingegaard. Les écarts se resserrent dans la lutte pour le maillot blanc, avec seulement quelques secondes séparant les deux premiers.
Kévin Vauquelin
continue quant à lui d'être épatant jour après jour, mais a quand même cédé du temps à Peyragudes. Onzième de l'étape du jour à 2′34″ du vainqueur, le leader d'Arkéa-B&B Hotels termine de nouveau devant Evenepoel, mais semble un cran en-dessous de Lipowitz et Onley en montagne. Il perd une place au général et se classe 6e.
Alors que les cadors du général se reposaient encore dans l'attente de leur passage, le champion d'Australie du contre-la-montre, Luke Plapp, a réalisé une performance de haut vol en passant sous la barre des 25 minutes. Finalement 5e à seulement 1′58″ de Pogacar, le rouleur de la Jayco-AlUla réalise un bond au classement général, lui qui se sacrifie habituellement pour son leader Ben O'Connor.
Avant le départ des armadas de grimpeurs, un seul homme est parvenu à se rapprocher de la performance de Plapp :
Lenny Martinez. Maillot de meilleur grimpeur
sur le dos, le jeune français a tout donné dans la montée, avant d'échouer à 25″ de l'Australien. 9e et premier Français à l'arrivée, le grimpeur de la formation Bahrain-Victorious portera de nouveau par procuration samedi la tunique blanche à pois rouges.
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En sortant d'une course, Anastasiia Kirpichnikova a toujours le visage rougi par l'effort. Encore plus ce lundi matin à l'issue des séries du 1 500 m, la distance sur laquelle elle avait conquis l'argent olympique à Paris l'été dernier. « C'était le 1 500 m le plus dur de ma vie, souffle l'élève de Philippe Lucas, 7e temps en 16′06′'97. Vraiment. Le premier 500 m ça allait, mais le dernier 500 m, je ne sais même pas comment j'ai fini. J'ai eu mal partout, sur tous les virages, c'était horrible. Je suis morte. » L'ancienne Russe naturalisée française est sans filtre. Et ne cache pas son inquiétude derrière son rire nerveux. « Heureusement, je suis qualifiée pour la finale après seulement trois mois d'entraînement, explique la Tricolore, déjà à la peine dimanche sur 400 m. Je me sentais très bien au stage de Jakarta. J'ai un peu peur. Je ne sais pas si je vais faire une médaille ? Là, j'ai vraiment tout donné. J'ai très mal au mollet et ça remontait dans le corps sur les virages. C'est la première fois de ma vie que ça arrive. Alors, on verra… » Réponse mardi soir (13h11 à Paris). Mais il faudra vraiment être forte et espérer des défaillances pour s'immiscer dans le trio Ledecky-Pallister-Quadrarella… Hormis Kirpichnikova, la matinée singapourienne était placée sous le signe du dos pour les Tricolores, avec quatre engagé(e)s sur 100 m. Et tous ont franchi l'écueil des séries avec des fortunes diverses. Chez les filles, Mary-Ambre Moluh s'est arrachée pour signer le 6e temps matinal (59′'47). À tel point que la pensionnaire de l'Université de Californie a eu du mal à digérer l'après-course et retrouver ses esprits. Pauline Mahieu a assuré l'essentiel (14e temps en 1′00′'48 alors qu'on garde 16 athlètes pour les demies). Mais la Nordiste est loin d'être satisfaite de son entrée par la toute petite porte dans les Mondiaux. « Je suis assez étonnée du temps que j'ai fait et de la course que j'ai faite. Je suis déçue, soupire-t-elle en zone mixte. Il va falloir vite effacer la déception et passer à autre chose parce que c'était une mauvaise course de A à Z. J'étais sous l'eau, je n'étais pas dedans, c'est un peu compliqué à expliquer parce que j'ai eu du mal à me mettre dans la compétition. Il faudra voir, mais heureusement ça passe. » Un mal pour un bien ? « J'ai la chance d'avoir un niveau où je me rate et ça passe quand même mais, pour le coup, ça ne met pas en confiance, lance-t-elle. Il n'y avait aucun souci à l'entraînement. Tous les feux étaient au vert et ils le sont toujours. Ça arrive de faire des mauvaises courses. Je n'ai pas de souci physique ou mental. Moi qui pensais nager un petit 59′' le matin… Il va falloir être beaucoup beaucoup mieux pour passer en finale ( demi-finales ce lundi à 13h52 ). Je suis venue ici avec l'objectif de faire mon meilleur temps ( 59′'30 aux Mondiaux de Fukuoka en 2023 ). » Yohann Ndoye Brouard, lui, l'a déjà réussi. Le dossiste de l'Insep a signé le chrono le plus rapide des séries (52′'30) et amélioré son record personnel. « Franchement, je ne comptais pas aller aussi vite, sourit le protégé de Michel Chrétien, qui prétend pourtant en avoir gardé sous le pied pour la suite. Je suis en forme. Je ne suis pas parti trop vite et à la fin j'ai regardé un peu où j'en étais, j'ai vu que le Russe ( Lifintsev, champion du monde en petit bassin ) était un peu derrière moi, je me suis dit c'est pas mal. » Le Haut-Savoyard peut commencer à jeter un œil du côté du record de France, détenu depuis quinze ans par Camille Lacourt (52′'11). « Deux dixièmes, ce n'est pas inaccessible, glisse-t-il. Donc on y pense forcément. » Son alter ego Mewen Tomac , 10e temps en 53′'07, affiche moins ouvertement ses ambitions. « Je pensais aller un peu plus vite, résume le discret Normand. Il faudra accélérer un peu ce soir ( demi-finales ce lundi à 13h18 françaises ). J'espère aller en finale, mais c'est une course très relevée… »

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