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«Tremblez sales socialistes on va vous crever» : enquête ouverte après des menaces contre une permanence du PS

«Tremblez sales socialistes on va vous crever» : enquête ouverte après des menaces contre une permanence du PS

Le Figaro4 hours ago
La photo d'un homme posant avec un poing américain et un foulard floqué d'une croix celtique devant la permanence de Villemomble en Seine-Saint-Denis a largement été diffusée sur les réseaux sociaux. Le PS accuse l'extrême droite. Une plainte a été déposée et les investigations sont en cours.
«Si l'extrême droite tente de nous faire taire elle se trompe.» C'est ainsi qu'a répondu le Parti socialiste aux menaces de morts proférées vendredi à l'encontre de sa permanence de Villemomble, en Seine-Saint-Denis. Sur les réseaux sociaux, la photo d'un homme au visage dissimulé derrière un foulard noir floqué d'une croix celtique - couramment associé à des mouvements d'extrême droite néofasciste - a largement été diffusée. Il pose devant la permanence du Parti socialiste de la ville et brandit une main armée d'un poing américain. Un message accompagne cette image : «Sales socialistes on va vous crever…»
Une menace qui, selon les membres du PS, provient de l'extrême droite. «S'attaquer à nos camarades, c'est tenter d'intimider tout un territoire qui incarne l'espoir d'une société plus juste, plus fraternelle et plus ouverte (...) Chaque menace renforce notre détermination à lutter contre ses idées de haine et renforce notre volonté de construire un avenir commun», a réagi l'organisation politique dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
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Plainte déposée
«Derrière les tentatives de la respectabilité, la violence n'est jamais loin : les nervis de l'extrême droite ne changent pas, ils doivent être recherchés et punis», a, de son côté, commenté Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis et porte-parole du PS.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a annoncé son intention de déposer plainte. Contacté par Le Figaro, le parquet de Bobigny confirme ce dimanche avoir reçu la plainte et ouvert une enquête pour «menaces de mort» confiée au commissariat de Villemomble afin, notamment, d'identifier le ou les auteurs de la photo litigieuse.
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