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En direct, guerre en Ukraine : les chefs d'état-major de l'OTAN « confirment leur soutien » à l'Ukraine

En direct, guerre en Ukraine : les chefs d'état-major de l'OTAN « confirment leur soutien » à l'Ukraine

LeMondea day ago
Le Français Laurent Vinatier emprisonné en Russie fait l'objet d'une enquête pour espionnage
Le chercheur français Laurent Vinatier, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage, selon des documents judiciaires rendus publics mercredi, laissant présager une prolongation de sa peine.
Selon un document consulté par l'Agence France-Presse (AFP), M. Vinatier a été convoqué à une nouvelle audience, cette fois pour espionnage, un chef d'accusation passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison.
« Une audience a été fixée au 25 août 2025 à 14 h 30 », affirme le document. Laurent Vinatier, qui travaillait pour une ONG suisse de médiation dans les conflits, fait partie d'un groupe d'Occidentaux arrêtés en Russie alors que les tensions diplomatiques s'intensifiaient autour de l'Ukraine.
Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de prendre des Occidentaux en otage. Il a été reconnu coupable d'avoir recueilli des informations sur l'armée russe et d'avoir enfreint la loi sur les « agents étrangers », car il ne s'était pas enregistré en tant que tel.
M. Vinatier, qui travaillait comme conseiller au Centre pour le dialogue humanitaire, basé à Genève, est un chercheur chevronné sur la Russie et d'autres pays post-soviétiques. Il a déclaré devant le tribunal que dans son travail, il s'était toujours efforcé de « présenter les intérêts de la Russie dans les relations internationales ».
21:26
Réunis en visioconférence, les chefs d'état-major de l'OTAN affirment que « la priorité continue à être une paix juste, crédible et durable »
« Sur l'Ukraine, nous avons confirmé notre soutien. La priorité continue à être une paix juste, crédible et durable », a rapporté sur X l'amiral Giuseppe Cavo Dragone, qui préside le comité militaire de l'OTAN, réuni mercredi après-midi en visioconférence. « Nos pensées demeurent auprès des courageux combattants et combattantes ukrainiens », a-t-il ajouté à l'issue de la réunion des chefs d'état-major des pays membres de l'OTAN au sujet de l'Ukraine.
Le point sur la situation, mercredi 20 août à 21 heures
Dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev quant aux garanties de sécurité à offrir en cas d'accord de paix avec Moscou, les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se sont réunis à la mi-journée. Aucun commentaire public n'a été fait.
Le ministre de la défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, dénonce une « provocation » russe après l'explosion d'un drone russe dans l'est du pays. Cette provocation a lieu à « un moment particulier, où des discussions sur la paix sont en cours, où l'espoir existe que cette guerre (…) ait une chance de prendre fin ». Selon le général Dariusz Malinowski, « il s'agissait d'un drone leurre, qui n'était pas armé, mais qui transportait une ogive d'autodestruction ».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a prévenu mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité occidentales à offrir à l'Ukraine qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènera « nulle part ».
L'ambassadeur de France en Ukraine, Gaël Veyssière, a qualifié, sur Franceinfo, la proposition de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky à Moscou de « tactique dilatoire » de la part des Russes. « Les Russes sont très forts pour faire des négociations sur les négociations », a-t-il fait valoir, alors que Kiev a écarté cette option.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé des « frappes démonstratives qui confirment le besoin d'augmenter la pression sur Moscou, d'imposer de nouvelles sanctions et des taxes tant que la diplomatie ne fonctionne pas complètement ».
L'armée russe a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine, affirmant que ses troupes ont pris le contrôle des villages de Soukhetske et de Pankovka dans l'oblast de Donetsk, ainsi que du village de Novogeorgievka, dans l'oblast de Dnipropetrovsk.
L'aéroport de Donetsk, occupé par les Russes, pourrait servir de base de lancement de drones d'attaque, selon « The Kyiv Independent »
S'appuyant sur des images satellites, The Kyiv Independent assure que « la Russie transforme les régions de l'Ukraine qu'elle occupe en une base militaire géante et en une rampe de lancement potentielle pour une future agression » dont « l'aéroport international de Donetsk en est l'exemple le plus frappant », écrit le quotidien de la capitale ukrainienne dans une enquête publiée mercredi.
L'aéroport avait été largement rénové pour l'Euro de football 2012 puis pris par les Russes à la fin de 2014 après une longue bataille au cours de laquelle les infrastructures ont été détruites. « Pendant près de onze ans, les impacts des tirs d'artillerie et des explosions sont restés intacts sur la piste », complète The Kyiv Independent.
Comparant des images satellites d'avril, sur lesquelles on voit l'aéroport « dans le même état que lors de la prise russe » et de fin juillet, le journal constate que « les forces russes ont repavé la piste d'atterrissage. De petits abris blancs occupent désormais la piste, et un hangar blanc flambant neuf a surgi sur les ruines de l'ancien terminal ».
Selon Vadym Hlushko au Kyiv Independent, fondateur du projet ukrainien OSINT KiberBoroshno, les nouvelles structures aéroportuaires sont des rampes de lancement pour des drones kamikazes de type Shahed et des emplacements leurres factices.
19:06 Vos questions
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Toute la presse Russe parle du piratage par le groupe de hacker russes KillNet de la base de données de l'état-major des forces armées ukrainiennes contenant des informations sur les pertes de soldats ukrainiens soit un total de 1,7 million de soldats ukrainiens morts et disparus !! et personne n'en parle en Occident !! on se précipite pour donner les pertes russes mais là pas un mot !!
Pascal
Bonjour Pascal,
Vous devez parler d'une publication de la chaîne Telegram russe Mash, réputée proche des services de sécurité russes, dans laquelle il est écrit que « l'Ukraine a perdu 1,7 million de militaires au cours de l''opération spéciale' [le nom employé par la Russie pour parler de la guerre en Ukraine] − ce sont des tués et des disparus. L'information provient de la base de données de l'état-major général des forces armées ukrainiennes, piratée par nos hackers ».
Le centre de lutte contre la désinformation ukrainien dénonce « un fake absolument absurde » émanant de « ressources de propagande sous contrôle du Kremlin » arguant notamment qu' « en janvier 2025, selon les mots du président ukrainien Volodymyr Zelensky, l'effectif de l'armée ukrainienne était de 880 000 personnes » et que « selon les données de l'état-major [ukrainien], au 20 août 2025, les Russes ont perdu depuis [le début de la guerre] 1 072 700 personnes tuées ou blessées, ce qui dément les chiffres inventés par les propagandistes russes concernant les pertes ukrainiennes. »
Selon une étude du think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS, Washington), publiée le 3 juin, la guerre en Ukraine aurait fait environ 1 million de morts ou de blessés parmi les soldats russes et 400 000 côté ukrainien, portant le bilan total à 1,4 million de pertes humaines. Selon l'étude, 250 000 soldas russes et entre 60 000 et 100 000 soldats ukrainiens auraient été tués, faisant de cette guerre l'une des plus meurtrières depuis la seconde guerre mondiale en territoire russe ou soviétique.
Ce type d'estimation est particulièrement complexe, car l'Ukraine ne publie pas de chiffres officiels, tandis que la Russie semble sous-estimer le bilan humain. L'étude repose donc principalement sur les estimations des gouvernements britannique et américain.
De son côté, le média indépendant russe Mediazona, en collaboration avec le service russe de la BBC, au 1 er août, a dénombré 121 507 militaires russes tués en Ukraine depuis le 24 février 2022. Les journalistes qui ont détaillé leur méthodologie notent que les chiffres réels sont probablement beaucoup plus élevés, car leurs informations vérifiées proviennent de sources publiques telles que les nécrologies, les publications de proches, les déclarations des autorités locales, etc.
Londres sanctionne huit personnes usant de réseaux de cryptomonnaies aidant la Russie à contourner les sanctions
Le Royaume-Uni a annoncé, dans un communiqué, sanctionner huit nouvelles personnes et entités ayant aidé la Russie à contourner les sanctions occidentales en utilisant des réseaux financiers et de cryptomonnaies situés au Kirghizistan.
Parmi les cibles du ministère des affaires étrangères figurent les plateformes d'échange de cryptomonnaies Grinex et Meer, sur lesquelles est échangé un stablecoin −une devise numérique au cours supposément stable − adossé au rouble, appelé « A7A5 ».
Déjà visé par des sanctions britanniques, ce jeton a été explicitement lancé en février dernier pour fournir un canal de paiement de rechange aux entreprises et aux particuliers russes qui commercent avec l'étranger. Il leur permet d'échapper aux sanctions imposées par les Etats-Unis et leurs alliés depuis l'invasion de la Crimée en 2014. Cette annonce fait suite à une décision similaire prise la semaine dernière par les Etats-Unis.
Le ministre de la défense polonais dénonce une « provocation » russe après l'explosion d'un drone russe dans l'est du pays
« Une fois de plus, nous sommes confrontés à une provocation de la Fédération de Russie, avec un drone russe », a déclaré à la presse le ministre de la défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, après la chute et l'explosion dans la nuit d'un drone, qui n'a pas fait de victime, dans un champ dans l'est du pays.
Cette provocation a lieu à « un moment particulier, où des discussions sur la paix sont en cours, où l'espoir existe que cette guerre (…) ait une chance de prendre fin. La Russie provoque une fois de plus », a-t-il ajouté. Le ministre des affaires étrangères a, quant à lui, dénoncé « une nouvelle violation de [leur] espace aérien depuis l'est » et compte protester « auprès de l'auteur de cette violation », a déclaré Radoslaw Sikorski sur X.
Selon le général Dariusz Malinowski, « il s'agissait d'un drone leurre, qui n'était pas armé mais qui transportait une ogive d'autodestruction », toujours selon lui, tout laisse penser que le moteur est de fabrication chinoise.
Bonjour, la Suisse et l'Autriche se proposent pour accueillir Poutine. Est-ce légal ?
Guilhem
Bonjour Guilhem,
La Suisse et l'Autriche ont effectivement tous deux ratifié le statut de Rome, au contraire des Etats-Unis, de la Russie ou encore de l'Ukraine − bien que Kiev reconnaisse la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) et coopère avec son procureur.
Mais Berne a assuré offrir « l'immunité » au président russe, Vladimir Poutine, à condition qu'il vienne « pour une conférence de paix » tandis que Vienne a dit « prendre contact avec la CPI » afin de « clarifier la question » et de « permettre au président Poutine d'y participer » en cas de sommet dans la capitale autrichienne.
Pour rappel, en mars 2023, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt visant le président russe pour « crime de guerre de déportation illégale de population et du crime de guerre de transfert illégal de population des zones occupées d'Ukraine vers la Russie ».
En septembre 2024, M. Poutine avait été accueilli en grande pompe en Mongolie, qui reconnaît la CPI, sans être arrêté. Dans les textes, les Etats parties au statut de Rome ont l' « obligation » de coopérer avec la CPI, en vertu de l'article 86, et donc d'interpeller les individus visés par un mandat d'arrêt. En pratique, d'éventuelles sanctions de la part de la CPI se limitent essentiellement à une remontrance verbale.
Varsovie estime qu'« il y a une très forte probabilité » qu'un drone militaire soit tombé sur son territoire, sans avoir déterminé sa provenance
La police polonaise a déclaré dans la matinée de mercredi avoir été informée d'une « explosion », qui n'a causé aucune victime, dans un champ de maïs près d'Osiny, dans l'est de la Pologne, à une centaine de kilomètres de Varsovie et à une distance comparable des frontières avec l'Ukraine et la Biélorussie.
Le procureur régional de Lublin, Grzegorz Trusiewicz, a déclaré à la presse que « selon les données préliminaires, il y a une très forte probabilité » que ce soit un drone militaire, excluant qu'il s'agisse d'un drone civil ou de contrebande, hypothèses évoquées plus tôt par le ministre polonais de la défense, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz. Il a également déclaré qu'il était pour l'instant impossible de déterminer son origine ou sa trajectoire.
Les médias polonais, citant des sources au ministère de la défense, estiment qu'il pourrait s'agir d'une version d'un drone russe Gerbera, un type d'appareil habituellement utilisé comme leurre dans les frappes russes contre l'Ukraine. Un tel drone avait été retrouvé début août en Lituanie, poussant Vilnius à demander à l'OTAN de prendre des « mesures immédiates » pour renforcer sa défense aérienne.
Le point sur la situation, mercredi 20 août à la mi-journée
Dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev quant aux garanties de sécurité à offrir en cas d'accord de paix avec Moscou, les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent mercredi en visioconférence. Aucune précision n'a filtré en ce qui concerne cette conférence, qui doit débuter à 14 h 30, selon un responsable de l'Alliance.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a prévenu mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité occidentales à offrir à l'Ukraine qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènera « nulle part ».
L'ambassadeur de France en Ukraine, Gaël Veyssière, a qualifié, sur Franceinfo, la proposition de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky à Moscou de « tactique dilatoire » de la part des Russes. « Les Russes sont très forts pour faire des négociations sur les négociations », a-t-il fait valoir, alors que Kiev a écarté cette option.
Quatorze personnes ont été blessées dans une frappe de drone russe sur la ville d'Okhtyrka, dans l'oblast frontalier de Soumy, selon les autorités locales. Un bombardement sur un centre de distribution de gaz dans l'oblast d'Odessa a aussi fait un blessé.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé des « frappes démonstratives confirment le besoin d'augmenter la pression sur Moscou, d'imposer de nouvelles sanctions et des taxes tant que la diplomatie ne fonctionne pas complètement ».
L'armée russe a revendiqué mercredi la prise de trois nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine, affirmant que ses troupes ont pris le contrôle des villages de Soukhetske et de Pankovka dans l'oblast de Donetsk, ainsi que du village de Novogeorgievka, dans l'oblast de Dnipropetrovsk.
13:48
Les forces russes « intensifient la pression au nord de Donetsk », rapporte le commandant en chef des forces armées ukrainiennes
Le commandant en chef des forces armées d'Ukraine, Oleksandr Syrsky, qui s'est rendu mercredi auprès des unités de combat dans l'oblast de Donetsk, rapporte que les régions où la situation est la plus tendue restent Pokrovsk, Dobropillia et Novopavlovsk. Les forces russes « intensifient aussi la pression au nord de Donetsk, vers Lyman », écrit-il sur Facebook.
« Nos unités mènent de lourdes batailles défensives contre des forces russes dominantes, repoussent leurs attaques et mènent par ailleurs des actions actives en réponse », se félicite M. Syrsky.
Sergueï Lavrov estime que toute discussion sur les garanties de sécurité à offrir à l'Ukraine ignorant la position de Moscou ne mènera « nulle part »
« L'Occident comprend parfaitement que discuter sérieusement de garanties de sécurité sans la Russie est utopique, c'est une voie qui ne mène nulle part », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à l'issue de pourparlers avec son homologue jordanien à Moscou. « Nous ne pouvons accepter que les questions de sécurité collective soient désormais abordées sans la Russie », a-t-il ajouté.
« Pour l'instant, nous ne voyons qu'une escalade agressive de la situation », a ajouté M. Lavrov, dénonçant des « tentatives assez maladroites » de la part des Européens d'influencer la position du président américain, Donald Trump, sur le conflit en Ukraine. « Les Européens, pour l'instant, essaient seulement de maintenir les Etats-Unis dans la course à l'armement » de l'Ukraine, a-t-il dénoncé.
M. Lavrov s'est cependant félicité que « cette position totalement aventureuse, conflictuelle et belliciste ne trouve aucun écho auprès de l'actuelle administration américaine », qui s'efforce selon lui de « contribuer à éliminer les causes profondes du conflit ».
13:11
Recep Tayyip Erdogan assure à Vladimir Poutine que la Turquie soutiendra un processus de paix associant « toutes les parties »
Le président russe, Vladimir Poutine, a exposé son appréciation du sommet russo-américain d'Anchorage à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d'un entretien téléphonique, rapporte le Kremlin. Les dirigeants ont aussi discuté de la situation en Ukraine.
« La partie russe a pris note avec satisfaction de l'aide apportée par la Turquie dans l'organisation des négociations entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine à Istanbul », déclare le Kremlin.
De son côté, « le président Erdogan a assuré suivre de près l'évolution du processus de paix et que la Turquie (…) soutient les approches cherchant à établir une paix durable avec la participation de toutes les parties », visant sans la nommer la participation de l'Ukraine, a fait savoir la présidence turque.
Donald Tusk se dit défavorable à ce que la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se tienne en Hongrie, soulignant l'échec du mémorandum de Budapest en 1994
Le premier ministre polonais, Donald Tusk, s'est dit défavorable à ce que la rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue russe, Vladimir Poutine, se tienne en Hongrie, faisant référence au mémorandum de Budapest.
« Budapest ? Tout le monde ne s'en souvient peut-être pas, mais en 1994, l'Ukraine avait déjà reçu des garanties d'intégrité territoriale de la part des Etats-Unis, de la Russie et de la Grande-Bretagne. A Budapest. Je suis peut-être superstitieux, mais cette fois-ci, j'essaierais de trouver un autre endroit », écrit-il sur son compte X.
Dans ce traité de 1994, signé après la chute de l'URSS, l'Ukraine avait accepté de remettre à la Russie les armes nucléaires soviétiques stockées sur son territoire, en échange du respect de ses frontières.
Mardi soir, sur Fox News, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, avait affirmé que Budapest « pourrait » accueillir un sommet Poutine-Trump-Zelensky, ce que le journal Politico avait présenté comme l'option envisagée par la Maison Blanche.
11:04
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Les chefs d'état-major de l'OTAN se réuniront en début d'après-midi pour discuter du dossier ukrainien
Dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev quant aux garanties de sécurité à offrir en cas d'accord de paix avec Moscou, les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent mercredi en visioconférence. Aucune précision n'a filtré en ce qui concerne cette conférence, qui doit débuter à 14 h 30, selon un responsable de l'Alliance.
Mardi, le président américain, Donald Trump, s'est dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garantie de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.
« Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain », a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique, qu'il avait reçus la veille dans le bureau Ovale. M. Trump « a assuré qu'il n'y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine », a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.
La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion, le 24 février 2022.
10:26
Volodymyr Zelensky dénonce les nouvelles frappes nocturnes et appelle à « augmenter la pression sur Moscou »
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé mercredi l'attaque de drones sur l'oblast de Soumy, qui a fait au moins 14 blessés, ainsi que sur un centre de distribution de gaz dans l'oblast d'Odessa. « A Kostiantynivka, dans l'oblast de Donetsk, une frappe de missiles a endommagé plusieurs immeubles, et au moins trois personnes sont encore bloquées sous les décombres », a ajouté M. Zelensky, qui déplore aussi des bombardements dans les oblasts de Tchernihiv, de Kharkiv et de Poltava.
« Toutes ces frappes démonstratives confirment le besoin d'augmenter la pression sur Moscou, d'imposer de nouvelles sanctions et des taxes tant que la diplomatie ne fonctionne pas complètement », écrit le président ukrainien sur Telegram, réitérant la nécessité de « garanties de sécurité » pour Kiev.
En proposant une rencontre à Moscou entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, la Russie emploie une « tactique dilatoire », estime l'ambassadeur de France à Kiev
L'ambassadeur de France en Ukraine, Gaël Veyssière, a qualifié, mercredi sur Franceinfo, la proposition de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky à Moscou de « tactique dilatoire » de la part des Russes. « Les Russes sont très forts pour faire des négociations sur les négociations », a-t-il fait valoir, alors que Kiev a écarté cette option.
« Il y a quand même l'idée d'une procédure qui a été définie, il faut que ça avance », note le diplomate. Mardi, alors qu'Emmanuel Macron plaidait pour que la rencontre soit organisée à Genève, la Suisse avait assuré qu'elle offrirait « l'immunité » au président russe, malgré l'inculpation de celui-ci par la Cour pénale internationale, s'il venait « pour une conférence de paix ».
« Si ça n'avance pas et qu'il y a manifestement une volonté [des Russes] de traîner les pieds, on basculera dans autre chose, c'est-à-dire dans le retour de la perspective de sanctions » contre Moscou, met en garde l'ambassadeur.

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