
Hausse des noyades, 14 Juillet et accord franco-britannique sur les migrants : les infos à retenir ce midi
Plus d'une centaine de personnes sont déjà décédées
par noyade en France depuis début juin, un bond de moitié par rapport à la même période en 2024, rapporte vendredi l'agence Santé publique France. Dans le détail, 429 noyades ont eu lieu dans le pays entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, dont 109 suivies de décès.
L'an dernier, 220 noyades avaient été recensées et parmi elles, 69 avaient été suivies d'une mort. Comment expliquer cette forte hausse ? Pour l'agence de santé publique, la cause est claire : la deuxième moitié de juin a été marquée par
une vague de chaleur d'une ampleur quasiment jamais vue
à cette période, prolongée par une forte canicule tout début juillet. Presque toute la métropole a été frappée.
« On sait que ces températures élevées accentuent les dangers liés à la baignade », a insisté Aymeric Ung, épidémiologiste pour l'agence de santé publique, pour qui « le danger de noyade est bien réel (…) dans les cours d'eau et les plans d'eau non surveillés ». Les noyades viennent donc s'ajouter, de manière indirecte, à l'ensemble des
problèmes de santé
accentués par les fortes chaleurs dans un contexte de
réchauffement climatique
.
Bonne nouvelle, le soleil sera massivement présent en ce week-end prolongé. Samedi, les températures maximales devraient dépasser les 30 °C, soit jusqu'à 5 °C au-dessus des
normales de saison
. La journée de dimanche sera légèrement plus chaude, avec un risque d'orages modéré sur une partie du pays.
Enfin, la foudre devrait s'abattre lundi sur plusieurs régions du sud-est du pays. Ce même jour, le thermomètre pourrait atteindre voire dépasser la barre des 30 °C.
Retrouvez la météo complète du week-end
.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
Météo : à quel temps s'attendre pour le dernier week-end du mois de juillet ?
Après une semaine morose sur une grande partie du territoire, le soleil va faire son retour pour le week-end du 26 et 27 juillet : un anticyclone venu des Açores amorce une remontée vers la France, adoucissant les conditions météorologiques. Des averses sont attendues dans le Nord-Est, tandis que le temps sera estival dans le Sud. Les températures seront quant à elles plus douces que la semaine passée. Le ciel s'annonce variable samedi 26 juillet. Les éclaircies seront nombreuses, de Paris à Biarritz, en passant par Bordeaux. Le soleil brillera à La Rochelle et dans le Sud-Est, de Perpignan à Marseille, où le mistral sera également au rendez-vous. À Nice en revanche, il y a risque d'orages. Tout comme dans le nord-est du pays. Les températures remontent et « seront à peu près de saison », relève La Chaîne Météo . Elles oscilleront entre 17°C, à Aurillac, et 26°C en Corse dans la matinée. L'après-midi, il fera entre 19° et 25°C au Nord, et entre 21 et 31°C sur la partie sud. La météo du dimanche 27 juillet s'annonce plus instable. Des nuages venus du Nord s'étendront jusqu'au pied des Pyrénées, avec des averses attendues sur les Alpes du Nord. Dans le Sud, mistral et tramontane souffleront, accentuant le risque d'incendie. Ailleurs, le ciel oscillera entre nuages et éclaircies. Le ressenti sera globalement agréable. Le mercure est compris entre 17 et 25°C dans la matinée et entre 19 et 26°C l'après-midi. Les premières tendances, susceptibles d'évoluer, annoncent un temps proche des normales de saison, avant un possible retour des fortes chaleurs. « L'amélioration sera plus tardive pour la partie nord de la France avec encore quelques nuages, voire de faibles ondées éparses », prévoit La Chaîne Météo.


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
Un « intérêt majeur » : premier feu vert européen pour un traitement ultra-prometteur contre le VIH
Le Pr Yazdan Yazdanpanah y voit « un game changer , sans doute le plus important depuis l'arrivée des trithérapies dans les années 2000 ». Et ce nouveau traitement ultra-prometteur contre le VIH, appelé Yeytuo (molécule lenacapavir), a reçu un premier feu vert en Europe ce vendredi . L'Agence européenne des médicaments (EMA) se prononce en ce sens après avoir examiné toutes les données selon une procédure accélérée, en raison d'« un intérêt majeur pour la santé publique ». Ce traitement antiviral est préventif, ce qu'on appelle PrEP (prophylaxie pré-exposition). Il agit en se fixant sur la partie du virus qui entoure son génome, bloquant ainsi la multiplication du VIH dans nos cellules. Associé à des pratiques sexuelles à moindre risque, il permet de réduire le risque d'infection et donc de sida . Les études disponibles suggèrent une très forte efficacité, selon le Pr Yazdanpanah, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales maladies infectieuses émergentes. Par ailleurs, par rapport aux PrEP qui existent déjà, le lenacapavir ne nécessite qu'une injection deux fois par an. De quoi « faciliter l'adoption de ce traitement », estime l'EMA. « On suit les PrEP injectables depuis longtemps, et on en attend beaucoup. En plus d'être plus efficaces, elles pourraient bénéficier aux personnes qui n'ont pas accès à celle en comprimés », nous indiquait en juin Fabrice Pilorgé, directeur du plaidoyer de l'association AIDES. Autorisé aux États-Unis mi-juin et désormais en Europe, le lenacapavir ne sera pas tout de suite disponible en France. La Haute Autorité de santé doit encore se prononcer. Et si elle donne un avis favorable au remboursement, des négociations débuteront entre les autorités sanitaires et le laboratoire pour s'accorder sur un prix. Celles-ci s'annoncent complexes, car cette injection coûte aujourd'hui très cher (près de 30 000 dollars par patient et par an aux États-Unis). « On souhaite que ce traitement soit pris en charge à 100 %, mais on ne l'espère pas avant 2027, le temps que toutes les étapes soient franchies », anticipe Fabrice Pilorgé.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Si tu parles, on te tue » : après le meurtre d'un dentiste aux Lilas, le calvaire du suspect qui a brisé l'omerta
Il est le seul à avoir voulu briser l'omerta après le drame qui a coûté la vie à Rayane Lemmouchi . Le 20 mai 2023, ce jeune chirurgien-dentiste de 25 ans, avait été frappé mortellement d'un coup de machette, aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Simplement parce qu'il se trouvait sur la route d'une bande du Pré-Saint-Gervais venue en découdre avec quiconque aux Lilas, après une embrouille lors d'un anniversaire quelques heures plus tôt. Pris à partie puis touché à l'artère fémorale alors qu'il protégeait ses deux cousins, il n'avait pas survécu. Interpellé au lendemain du meurtre, Moussa (le prénom a été changé) , un mineur de 17 ans, est mis en examen pour « meurtre en bande organisée », placé sous contrôle judiciaire et confié à un foyer. Comme les 9 autres jeunes interpellés pendant l'enquête du SDPJ 93, il est originaire du quartier de la ZAC au Pré Saint-Gervais. Mais contrairement à eux, il s'est montré un peu plus disert devant les policiers lors de sa garde à vue. Ce qui lui a valu de gros soucis.