
« Pas vraiment un temps de juillet mais… » : pluie battante et bonne humeur pour la reprise du Paris FC
le Paris FC
, promu en Ligue 1, a repris ce lundi matin l'entraînement collectif sur le terrain - deux séances étaient au programme - après trois jours de tests physiques et médicaux. Pour l'occasion, le staff et les joueurs ont étrenné la nouvelle pelouse hybride du terrain Mamadou Sakho, refaite ces dernières semaines.
Leur terrain habituel d'entraînement est, lui, en réfection. Montée en
Ligue 1
oblige, il y avait une présence médiatique un peu plus importante que lors des dernières saisons, et de fait, un peu plus encadrée.
« Je suis très content de revenir, de retrouver les joueurs, ce n'est pas vraiment un temps de juillet mais pour travailler ce sont des bonnes conditions, sourit
Stéphane Gilli
. Les tests se sont bien passés, on a retrouvé les joueurs avec beaucoup d'envie et de motivation. »
En attendant les retours le 14 juillet de Moses Simon et Obed Nkambadio, qui ont bénéficié d'une rallonge de vacances, ils étaient 24 joueurs sur le terrain lors de cette première séance. Mathieu Cafaro, blessé lors du match de la montée à Martigues, est toujours convalescent.
Arrivé ce lundi,
la recrue Nhoa Sangui
(Reims), seul nouveau visage présent, a lui débuté ses tests physiques et n'était pas avec ses nouveaux coéquipiers sur le terrain.
« On est contents de se retrouver, souligne Maxime Lopez. Pour l'instant, il n'y a pas eu encore trop d'arrivées, il y a Nhoa (Sangui) qui nous a rejoints aujourd'hui. C'est une nouvelle saison qui commence donc on est tous très heureux. Il y a beaucoup de joueurs qui vont découvrir la Ligue 1, d'autres vont la retrouver. Il y a des moyens, il y a un mercato qui commence bien avec l'arrivée de joueurs de qualité donc on espère que ça va continuer, on sait qu'on en a besoin. »
L'effectif est en effet amené à évoluer dans les prochaines semaines, aussi bien dans le sens des arrivées que des départs. Mais le staff et la direction, qui ont fait comprendre à certains qu'ils valaient mieux qu'ils aillent chercher du temps de jeu ailleurs, ont choisi d'utiliser une méthode « douce ». Il n'est pas question de loft pour le moment.
Les journées du directeur sportif François Ferracci sont longues et son téléphone en surchauffe. Dans un énième rendez-vous, il n'a d'ailleurs pas assisté à cette première séance, au contraire de son père
Pierre Ferracci
, tout sourire. Malgré la pluie et la température, les retrouvailles entre ceux qui ont réussi à ramener le Paris FC en Ligue 1, 46 ans après, étaient placées sous le signe de la bonne humeur.
« Je me sens très bien, très content de reprendre, souligne Jean-Philippe Krasso. Ça va faire du bien de voir les gars et de se retrouver tous ensemble avec le ballon. Il y a une bonne ambiance, ça rigole. »
Le meilleur buteur de la saison dernière (17 réalisations) espère continuer sur sa lancée, contrairement à ce qu'il avait connu avec Saint-Étienne il y a deux ans. « Je veux donner la meilleure version de moi-même et comme en Ligue 2 aider au maximum l'équipe, en faisant mon job qui est de marquer et de faire marquer. J'espère être le plus décisif possible. Il y a un peu d'excitation forcément avec cette reprise, sachant qu'il y a la Ligue 1 derrière, avec de grosses équipes et le calendrier qu'on a découvert, les noms des équipes, ça fait plaisir. »
Sans surprise, le déplacement à Marseille lors de la 2e journée (24 août) était déjà bien présent dans les conversations. « C'était le match qu'on attendait le plus, honnêtement, avec mon frère Julien, reconnaît Maxime Lopez. On ne le voulait pas trop tard celui-là, ça sera le premier match de Marseille à domicile. Ça va être quelque chose de retrouver ce stade. »
Pour préparer sa première journée de championnat - un déplacement à Angers le 17 août -,
le Paris FC
disputera six matchs amicaux. Le premier, contre l'Union Saint-Gilloise, aura lieu le 16 juillet avant un stage à Evian (Haute-Savoie du 20 au 30 juillet) avec des matchs prévus contre Saint-Étienne et Sion.
« Ça faisait 46 ans que le club n'avait pas été dans l'élite donc on est très motivés, excités par ce challenge, moi le premier, conclut Stéphane Gilli. On est un peu plus suivis, un peu plus regardés mais dans notre manière de fonctionner, on va garder ce qui a marché depuis deux ans. On voit qu'au niveau du centre d'entraînement, il va y avoir des choses qui vont se passer, au niveau du staff technique, des infrastructures, on va essayer de s'améliorer chaque jour. »
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