
« Retrouver la suprématie technologique » : au Chili, bientôt un télescope XXL pour être toujours plus près des étoiles
futur plus grand télescope de la planète
miroite à l'horizon, sous l'effet de l'implacable soleil qui illumine toute l'année les montagnes ocre de l'Atacama.
Mondialement réputé pour la clarté sans égale de son ciel, ce désert situé dans le nord-ouest du Chili est aussi le plus aride du monde. Rien n'y pousse. On se croirait sur Mars. La ville la plus proche, le port industriel d'Antofagasta, se situe à quelque 130 km. La route goudronnée qui conduit au titanesque chantier serpente à travers un paysage 100 % minéral, balayé par un vent glacial.
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11 hours ago
- Le Parisien
La base russe de Rybatchi, qui abrite des sous-marins à propulsion nucléaire, endommagée par le séisme dans le Pacifique
C'était l'un des tremblements de terre les plus puissants jamais enregistrés dans la région, un séisme de magnitude 8.8 est survenu le 30 juillet dernier dans le Pacifique au large de la péninsule russe du Kamtchatka. N'ayant fait aucune victime, il aurait, selon des images satellites de Planet Labs, causé des « dégâts mineurs » sur la base de Rybatchi, qui abrite des sous-marins à propulsion nucléaire. Comme le révèle le New York Times, une section de la jetée semble s'être détachée de son amarrage. 🚨🇷🇺 MAGNITUDE 8.8 EARTHQUAKE DAMAGED RUSSIAN NUCLEAR SUB BASE IN KAMCHATKA Satellite images reportedly show damage to a floating pier at Russia's Rybachiy submarine base following last week's powerful earthquake. Commercial satellite firm Planet Labs captured photos showing… — Mario Nawfal (@MarioNawfal) August 4, 2025 L'une des bases les plus importantes de la marine russe Rybatchi est l'une des bases les plus importantes de la marine russe, comme le précise le journal. En 2022, cette construction de l'époque soviétique avait eu droit à de nouveaux quais tout neufs. Les autorités russes n'ont émis aucune annonce officielle concernant ces possibles dégâts et les agences internationales de contrôles du nucléaire n'ont pas remarqué de niveaux de radiations anormaux. VidéoUn séisme réveille un volcan endormi depuis 450 ans Le séisme au large du Kamtchatka, a provoqué des millions d'évacuations dans le Pacifique. Des vagues de 3 à 4 mètres ont atteint la péninsule russe. Le Japon, des îles du Pacifique et le Chili avaient émis des avis d'évacuation des côtes.


Le HuffPost France
a day ago
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Jamais le blanchissement de la Grande Barrière de Corail a été aussi rapide en un an
ENVIRONNEMENT - Un record alarmant. La Grande Barrière de Corail, située en Australie, subit le plus grand blanchissement jamais observé, selon un rapport gouvernemental publié mercredi 30 juillet, notamment en raison du dérèglement climatique. Cela a été provoqué par des températures océaniques étouffantes en 2024 qui ont engendré « des niveaux de stress thermique sans précédent » depuis les premiers relevés, il y a près de 40 ans. L'institut australien des sciences marines a étudié la santé de 124 récifs coralliens au sein de ce récif tentaculaire, que l'on surnomme souvent « la plus grande structure vivante au monde », entre août 2024 et mai 2025. Les résultats montrent que les branches sud et nord du récif ont vu le « plus gros déclin annuel » jamais enregistré. Changement climatique Les récifs avaient été frappés par des cyclones tropicaux et des invasions d'étoiles de mer couronne d'épines, une espèce qui se nourrit de corail. Mais la « cause numéro un est le changement climatique », a déclaré Mike Emslie, responsable de la recherche de l'institut. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a-t-il confié à l'AFP. La Grande Barrière de Corail est une étendue de 2 300 kilomètres de coraux tropicaux abritant une incroyable diversité biologique. Mais ces épisodes répétés de blanchissement menacent de priver cette attraction touristique de sa splendeur, faisant virer des bancs de coraux autrefois riches en couleur au blanc maladif. Des eaux tropicales exceptionnellement chaudes ont déclenché un blanchissement généralisé des coraux sur la Grande Barrière de Corail en 2024 et au cours des premiers mois de 2025 - le sixième événement de ce type au cours des neuf dernières années. « La Grande Barrière de Corail a connu des niveaux de stress thermique sans précédent, provoquant le blanchissement le plus étendu et le plus sévère jamais enregistré à ce jour », indique le rapport de l'agence australienne. « Cela vaut encore la peine de se battre. Nous ne pouvons pas baisser les bras et abandonner », déclare Mike Emslie, pour qui la Grande Barrière de Corail reste un « lieu incroyable ». Le rapport a révélé qu'un type de corail en pleine croissance rapide - connu sous le nom d'Acropora - était celui qui avait le plus souffert. Ce corail pousse rapidement, mais il est également l'un des premiers à blanchir. Santé fluctuante Richard Leck, du Fonds mondial pour la nature, a comparé la santé fluctuante de la Grande Barrière de Corail à des « montagnes russes ». Richard Leck a déclaré que certains récifs coralliens dans le monde étaient déjà au-delà de toute récupération, avertissant que la Grande Barrière de Corail pourrait subir le même sort sans une action climatique ambitieuse et rapide. « C'est le signe d'un écosystème mis sous une incroyable pression, et ce qui préoccupe énormément les scientifiques des récifs, c'est lorsque le récif ne se remet pas comme il le faisait auparavant », a-t-il déclaré à l'AFP. Au cours des deux dernières années, un blanchissement massif dans le monde a épuisé plus de 80 % des récifs coralliens de la planète. Le blanchissement se produit lorsque les températures de l'eau augmentent, forçant les coraux à expulser des algues microscopiques connues sous le nom de zooxanthelles. Si les températures élevées persistent, les coraux peuvent finir par blanchir et mourir. La température moyenne de la surface de la mer autour de l'Australie a été la « plus élevée jamais enregistrée » en 2024, selon l'Université nationale australienne. L'Australie prépare actuellement son prochain cycle d'objectifs de réduction des émissions, une obligation clé dans le cadre de l'accord climatique historique de Paris. La superpuissance minière reste toutefois l'un des plus grands exportateurs de charbon au monde et continue de subventionner largement ses combustibles fossiles.


Le Parisien
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Des cendres envoyées à 6 000 mètres de haut : un volcan est entré en éruption pour la première fois en 450 ans à l'est de la Russie
C'est une première depuis plus de 450 ans. Le volcan Kracheninnikov, situé sur la péninsule russe du Kamtchatka, est entré en éruption, selon les autorités russes. Cela fait suite au puissant séisme qui a frappé cette région de l'Extrême orient russe mercredi. Le volcan, d'une hauteur de plus de 1 800 m, dégage une colonne de cendres atteignant 6 000 m, a indiqué sur Telegram l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence. New video shows absolutely stunning footage of Krasheninnikov erupting after 600 years. On August 2, 2025, it recorded its first-ever eruption, with ash soaring up to 5-6 km high. Scientists believe it may be linked to the recent M8.8 earthquake. 📍 Kamchatka, Russia. — Weather Monitor (@WeatherMonitors) August 3, 2025 « Le panache s'est propagé en direction de l'est en direction de l'océan Pacifique », a précisé la même source, précisant qu'aucune zone d'habitation ni aucun groupe touristique ne se trouvait sur son chemin. Une trentaine de volcans actifs dans la même zone La péninsule du Kamtchatka, qui compte une trentaine de volcans actifs, est l'une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine. Ce territoire pratiquement inhabité accueille cependant des touristes venant explorer ses paysages montagneux spectaculaires et ses parcs naturels regorgeant d'ours et saumons. À lire aussi Alerte au tsunami : pourquoi la péninsule russe du Kamtchatka est très exposée aux séismes Selon le programme mondial de volcanisme de la Smithsonian Institution, la dernière éruption recensée du Kracheninnikov remonte à 1550. « On observe actuellement une fissure sur le flanc et la formation d'un dôme de lave, qui s'accompagne d'une puissante activité gazière », a indiqué Guirina, responsable de l'équipe de réaction aux éruptions volcaniques du Kamtchatka (KVERT), à l'agence de presse russe Ria Novosti.