
Municipales 2026 : à Lyon, un triple scrutin qui suscite des interrogations
DÉCRYPTAGE - En plus de voter pour leur mairie d'arrondissement et le conseil municipal central, comme le prévoit la nouvelle loi PLM validée par le Conseil constitutionnel, les Lyonnais devront désigner le conseil de la métropole.
Que va-t-il se passer en 2026 dans la capitale des Gaules ? Le 7 août, les Sages ont entériné l'adoption de la réforme du mode de scrutin aux élections municipales de Paris, Lyon et Marseille. Dorénavant, les électeurs des trois villes voteront deux fois : une pour élire leurs conseillers municipaux de secteur, l'autre pour leurs conseillers municipaux de commune. Lyon présentera néanmoins la spécificité d'organiser un troisième scrutin : celui des représentants de sa métropole, une collectivité de 58 communes gérée conjointement.
Elle est divisée en circonscriptions, où des listes de conseillers sont élues à l'issue de deux tours. La liste qui arrive en tête du scrutin obtient la moitié des sièges à pourvoir. Une fois nommés, les 150 conseillers élisent le président de la métropole. Si les élections métropolitaines ne sont pas directement affectées par les modifications apportées à la loi PLM, des voix s'élèvent contre ces dernières.
À lire aussi Loi PLM : qui aurait été élu maire à Paris, Lyon et Marseille en 2020 avec le nouveau mode de scrutin ?
Une menace pour les maires d'arrondissement
Parmi les opposants, le maire écologiste…
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Le Figaro
9 minutes ago
- Le Figaro
«Trahison de l'humanité»: le traité mondial contre la pollution plastique vole en éclats à Genève
Les dissensions entre pays ont eu raison de cette initiative visant à protéger l'environnement. Greenpeace accuse «l'industrie pétrochimique» d'être à la manœuvre. Nouvel échec pour la planète. Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence. Après près de trois ans de négociations et neuf jours d'intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées. Mais au lieu de permettre d'avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l'insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l'acceptent pas comme base de négociation. La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document «inacceptable» et demandé un nouveau texte. Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l'Union européenne, y compris la France, ont emboîté le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique. Publicité «Déséquilibré» Pour le représentant du Chili, ce texte est «clairement déséquilibré», car «tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique». Le texte «ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l'urgence du défi auquel nous faisons face», a relevé le ministre de l'Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. «En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l'utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l'environnement et la santé. Le texte proposé n'est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans», a-t-il dit, en soulignant qu'un compromis «demande des mouvements de toutes les parties». «Ce texte parle de refermer une blessure... mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l'accepterons pas», a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : «Ce n'est pas de l'ambition, c'est de la reddition.» Le Kenya a dénoncé l'absence d'obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela «n'a aucune valeur démontrable». Les ONG de protection de l'environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l'absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge. C'est un «cadeau à l'industrie pétrochimique et une trahison de l'humanité», a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace. Même les pétroliers Même les pays pétroliers qui s'opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l'environnement et la santé, ont indiqué qu'ils n'aimaient pas le texte. Leurs critiques (Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn, Qatar..) portent essentiellement sur l'absence de «cadre» et de champs d'action. La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se «concentrer» sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation «plutôt que d'accroître les divergences». «Il faut un rééquilibrage du texte» a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. «De mon point de vue, il est possible d'écrire un texte d'une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier». Le plus difficile «c'est de le faire adopter». Publicité Le conseil international de la chimie (ICCA) n'a pas émis d'avis sur le texte mais il a mis en garde les États contre une tentation de rejet d'ici la fin des pourparlers: «Si le désir d'avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu'il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale», indique un bref communiqué transmis à l'AFP.


Le Figaro
9 minutes ago
- Le Figaro
Au Canada, de puissants feux de forêts se rapprochent de trois villes
Le Canada subit cette année la deuxième pire saison des feux de forêt de son histoire avec 7,5 millions d'hectares de forêt brûlée, soit une superficie plus grande que celle de l'Irlande. Un incendie fait rage mercredi sur une île de la côte pacifique du Canada, dans l'ouest du pays, inquiétant les 20.000 habitants d'une petite ville, tandis qu'un autre s'approche d'une plus grande ville à l'autre bout du pays. Plusieurs secteurs de Port Alberni, sur l'île de Vancouver (ouest), sont visés par des alertes des autorités demandant aux habitants de se préparer à évacuer, face à un immense feu à 12 kilomètres de là. Il a brûlé plus de 1500 hectares en environ 36 heures. «Je vis à Port Alberni depuis 1956 et c'est un des plus gros feux que j'aie jamais vu», a raconté à l'AFP un habitant de 69 ans, Russ Wetas, sous un épais nuage de fumée. Le temps chaud et sec prévu mercredi et jeudi n'incite pas à l'optimisme sur place, où les résidents sont en état d'alerte. C'est «dingue à quel point il est énorme», a commenté pour sa part Ted Hagard, un ouvrier qui avait suivi la progression du feu sur les réseaux sociaux mais qui est allé sur place le constater par lui-même. Publicité Deuxième pire saison des feux de forêt Un chef autochtone de la région, John Jack, a lui affirmé sur la chaîne de télévision CBC que l'incendie Mount Underwood est «un feu comme il n'en a jamais vraiment été vu sur l'île de Vancouver». À l'autre bout du pays, sur la façade atlantique, certains secteurs de Saint-Jean, ville de 224.000 habitants, sont eux concernés par des ordres d'évacuation alors qu'un feu se fait de plus en plus menaçant. Et un autre brasier faisait rage aussi mercredi près de Halifax, ville de près d'un demi-million d'habitants, dans la province de la Nouvelle-Écosse, dans l'est du pays. Le Canada subit cette année la deuxième pire saison des feux de forêt de son histoire avec 7,5 millions d'hectares de forêt brûlée, soit une superficie plus grande que celle de l'Irlande. L'année de tous les records demeure 2023, quand 17,3 millions d'hectares de forêt ont disparu, un bilan historique qui avait attiré l'attention du monde entier et mis en lumière la menace grandissante que posent les feux de forêt. Mercredi, plus de 700 feux de forêt étaient en cours d'un bout à l'autre du Canada, dont 161 étaient «non maîtrisés», selon les autorités. La fumée qu'ils génèrent a affecté la qualité de l'air de dizaines de millions de personnes partout en Amérique du Nord, et même jusqu'en Europe. Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes. Sa géographie nordique, avec ses terres arctiques, fait de lui un pays qui se réchauffe plus vite que le reste de la planète.


Le Figaro
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- Le Figaro
Un corps démembré retrouvé par un promeneur et son chien dans les Hautes-Alpes
«Ce corps (...) incomplet a été retrouvé dans une coulée de boue, en lien avec les orages récents, mais son état, très dégradé, permet de penser que le décès est bien antérieur», a précisé le procureur de la République de Gap. Une mystérieuse dépouille. Un corps démembré a été retrouvé par un promeneur et son chien dans les Hautes-Alpes, sur la commune de Val-des-Prés, a appris Le Figaro auprès du procureur de la République de Gap, ce mercredi 13 août. Le chien aurait flairé la personne défunte près d'un chemin de randonnée. «Ce corps, qui demeure pour le moment incomplet, a été retrouvé dans une coulée de boue, en lien avec les orages récents, mais l'état du corps, très dégradé, permet de penser que le décès est bien antérieur à ces événements climatiques», a précisé le procureur Marion Lozac'hmeur. Publicité Une autopsie à venir Une enquête en recherche de la mort a été diligentée et confiée à la communauté de brigade de gendarmerie de Saint-Chaffrey. «Les investigations vont se poursuivre, une autopsie sera notamment diligentée, afin de déterminer l'identité de la personne décédée et d'établir le plus précisément possible les circonstances de son décès», poursuit le parquet. Une dizaine de gendarmes s'est déjà rendue sur place pour dégager le corps.