
Tennis : Boisson intègre le Top 50 après son premier titre
Alors que débute cette semaine la tournée nord-américaine sur dur qui mène à l'US Open (24 août-7 septembre), la révélation du dernier Roland-Garros où elle avait atteint les demi-finales se hisse à 22 ans à son meilleur classement en profitant d'un tournoi sur sa surface favorite après une défaite au premier tour sur le gazon de Wimbledon.
À découvrir Classement WTA
La meilleure progression de la semaine est à mettre au crédit de la Roumaine Irina Camelia Begu qui bondit de 28 places pour remonter au 82e rang WTA après son titre à Iasi. Les meilleures joueuses s'étant abstenues de compétition, le sommet de la hiérarchie mondiale est inchangé jusqu'à Elena Rybakina qui gagne un rang sans avoir joué pour remonter à la 12e place mondiale. Seules deux autres joueuses françaises accompagnent Boisson dans le Top 100 cette semaine: Elsa Jacquemot (96e, -1) et Léolia Jeanjean (99e, +1).
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Classement WTA au 21 juillet 2025:
1. Aryna Sabalenka (BLR) 12.420 pts
2. Coco Gauff (USA) 7.669
3. Iga Swiatek (POL) 6.813
4. Jessica Pegula (USA) 6.423
5. Mirra Andreeva (RUS) 5.163
6. Zheng Qinwen (CHN) 4.553
7. Amanda Anisimova (USA) 4.470
8. Madison Keys (USA) 4.374
9. Jasmine Paolini (ITA) 3.576
10. Paula Badosa (ESP) 3.454
...
44. Loïs Boisson (FRA) 1.218 (+19)
96. Elsa Jacquemot (FRA) 761 (-1)
99. Léolia Jeanjean (FRA) 744 (+1)
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L'Équipe
17 minutes ago
- L'Équipe
« Le manque de cohérence du jury est un gros problème » : Richard Plugge sceptique après la sanction infligée à Lenny Martinez
Manager de l'équipe Visma-Lease a Bike, Richard Plugge a déploré auprès de Sporza le manque de cohérence du jury, qui a sanctionné trop légèrement à son goût Lenny Martinez. Le grimpeur de Bahrain Victorious avait profité de la technique du bidon collé durant l'ascension du col du Glandon, jeudi. Le bidon collé de Lenny Martinez n'a pas manqué de faire parler dans le peloton du Tour de France. Les images du grimpeur de l'équipe Bahrain Victorious collé plusieurs secondes à la voiture de son directeur sportif dans l'ascension du col du Glandon, jeudi, au sommet duquel il avait pris les 20 points en passant en tête, lui ont valu de nombreuses critiques. S'il a été sanctionné dans la soirée par les organisateurs, qui lui ont notamment retiré huit points au classement de la montagne, la punition a semblé trop clémente à plusieurs acteurs interrogés par le média belge Sporza. « La seule raison pour laquelle il a marqué ces 20 points (au sommet du Glandon), c'est ce fameux bidon collé, a estimé le Belge Sep Vanmarcke, retiré du peloton pro depuis 2023. Il faudrait au moins les effacer. Je ne le retirerais pas de la course, mais il faut clairement affirmer que cela ne peut pas arriver. » « Cela n'a pas sa place dans le jeu, surtout lorsque l'on se bat pour des points ou un maillot » Richard Plugge, manager de l'équipe Visma-Lease a Bike Un point de vue partagé par Richard Plugge, manager de l'équipe Visma-Lease a Bike : « Cela n'a pas sa place dans le jeu, surtout lorsque l'on se bat pour des points ou un maillot. Si l'on essaie de s'accrocher à bout de souffle, cela n'est pas non plus autorisé, mais là, il y a aussi un enjeu. » Le dirigeant néerlandais regrette également « le manque de cohérence du jury », qui représente selon lui « un gros problème ». « On doit pouvoir partir du principe que l'UCI sanctionne selon les règles en vigueur, mais ce n'est souvent pas le cas. Cela rend les choses très floues », a-t-il ajouté. Plugge a cité pour exemple le carton jaune et l'amende de 5 000 francs suisses dont a écopé Oliver Cookson, le directeur sportif d'Ineos Grenadiers qui a renversé une spectatrice au sommet du col de Preyresourde, lors de la 14e étape, courue le 19 juillet. « Pourquoi une amende aussi lourde dans un cas et une simple tape sur les doigts dans l'autre ? Cette voiture Ineos roulait simplement sur la route, s'est étonné le patron de Visma-Lease a Bike. La question serait peut-être plutôt de savoir pourquoi les supporters gênent. Les organisateurs ne devraient-ils pas être sanctionnés eux aussi ? » Le débat est mis sur la table.


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17 minutes ago
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Mondiaux d'escrime : le français Jean-Philippe Patrice s'assure la médaille de bronze
Le sabreur français Jean-Philippe Patrice a assuré à la France une deuxième médaille aux Mondiaux d'escrime de Tbilissi en Géorgie. Le sabreur français Jean-Philippe Patrice a assuré au clan français une deuxième médaille aux Mondiaux d'escrime de Tbilissi (Géorgie), après avoir écarté en quarts de finale son compatriote Rémi Garrigue (15-14) vendredi. Deux jours après la médaille de bronze récoltée par Maxime Pauty en fleuret, Jean-Philippe Patrice tentera désormais d'atteindre la finale après un match renversant contre Garrigue, sacré récemment champion d'Europe. Le sabreur de 20 ans menait 14-11 dans la partie avant de voir l'aîné des frères Patrice refaire son retard à la vitesse de la lumière pour finalement l'emporter. Publicité 4e mondial Avec cette médaille assurée un mois après le bronze aux Championnats d'Europe, le N.4 mondial continue de récompenser une très bonne saison de Coupe du monde, au cours de laquelle il a compté deux victoires en individuel. Plus tôt dans la journée, son petit frère et N.1 mondial Sébastien Patrice avait lui été éliminé dès le 2e tour, sorti par le Russe Pavel Graudyn. Championne d'Europe en titre, la fleurettiste Eva Lacheray a été éliminée au stade des 8es de finale par la Canadienne Jessica Guo (15-6).

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« Je déteste quand les choses sont faciles » : les confidences de Pauline Ferrand-Prévôt avant son premier Tour
Un an après son titre olympique en VTT, trois mois après sa victoire sur Paris-Roubaix, Pauline Ferrand-Prévôt découvre, à partir de samedi, le Tour de France femmes avec Zwift. Insatiable malgré son palmarès déjà géant, la Française se donne trois ans pour remporter l'épreuve. La quiétude alpine de début juillet contrastait avec la pétillante effervescence qui saisira Vannes ce samedi, jour du grand départ du Tour de France femmes avec Zwift. À Tignes, il y a quelques semaines, Pauline Ferrand-Prévôt entamait alors sa préparation finale en altitude. Lorsque nous l'avons rencontrée, elle venait de passer trois jours avec ses parents, pour reconnaître les difficultés des deux dernières étapes (Chambéry - Saint-François-Longchamp et Praz-sur Arly - Châtel). Revenue à la route à 33 ans après son titre olympique en VTT, à Paris le 28 juillet dernier, la coureuse de Visma-Lease a bike a annoncé faire d'une victoire finale sur le Tour de France - qu'elle découvre - le dernier grand objectif de sa carrière. Sur ce cheminement, elle a gagné Paris-Roubaix le 12 avril, avant de renoncer, en mai, à terminer la Vuelta, manquant les deux arrivées au sommet. Au bord du lac, la Française a évoqué l'immense défi qui l'attend. Sur la route distante de quelques mètres, Demi Vollering, elle aussi en stage d'altitude, venait de passer quelques minutes plus tôt, en prélude des batailles à venir. Le parcours et le profil des étapes du Tour de France femmes « Comment abordez-vous ce départ du Tour, une grande première pour vous ?C'est une grande première et justement, on ne sait pas. L'objectif, c'est d'aller le plus loin possible en visant le général. Je suis davantage excitée que nerveuse. Je ne suis pas la favorite du Tour de France, c'est une première pour moi, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de course par étapes. Faire le choix d'abandonner sur la Vuelta (le 8 mai) m'a aussi enlevé une opportunité de terminer une course par étapes. J'ai préparé cette course du mieux que je pouvais, comme j'ai préparé les Jeux, mais on ne sait pas. C'est ce qui sera intéressant : voir jusqu'où je peux aller. Depuis le Giro 2015 (elle avait remporté une étape et terminé 6e du général), vous n'avez plus couru une course par étapes aussi longue. Cela ne vous fait pas peur ?Pas du tout, notamment parce que je sais que je me suis préparée pour cela. En 2015, je ne dirais pas que le niveau était différent : quand on regarde, ce sont encore mes meilleures puissances en général. C'est davantage la densité qui est différente. Vous avez couru Paris-Roubaix, qui n'était pas prévu à votre programme, puis quitté la Vuelta après quatre étapes. Cela vous a-t-il perturbée ?Toute la préparation du Tour a commencé dès l'année dernière, au moment du Mondial (le 28 septembre, à Zurich). Même si je n'ai pas performé là-bas (elle a abandonné), j'ai pu me rendre compte du travail à effectuer pendant l'hiver et du niveau qui avait évolué. À partir de là, j'ai pu travailler cet hiver, et j'ai pensé que la période de classiques serait importante pour revenir au niveau, mais sur l'aspect tactique. Cette période de classiques m'a beaucoup appris, vraiment. Se battre pour être dans les premières positions, après tel virage ou avant tel mont, a été un travail de placement impossible à reproduire à l'entraînement. Au début, je ne devais pas faire Paris-Roubaix ni cette période de classiques en entier. Mais les deux premières étapes du Tour en Bretagne (Vannes - Plumelec et Brest - Quimper) se dérouleront sur des petites routes, ce sera sinueux, tout le monde va être à fond. Donc il va falloir que je travaille cet aspect-là pour être prête. Ça a été l'argument pour courir Paris-Roubaix ?Clairement. Parce que vous ne pouvez pas gagner le Tour sur ces deux étapes-là, mais vous pouvez le perdre. Travailler cet aspect était super important, et je me suis demandé comment le faire. En participant à des courses où le positionnement était super important, comme les Flandres et Roubaix. À partir de là, je savais que si je faisais les classiques, je ne pourrais pas aller en altitude et que la Vuelta serait compliquée. J'étais aussi mentalement fatiguée après la victoire à Roubaix. « Je n'ai plus envie de courir tous les dimanches. Courir pour courir, ça prend énormément d'énergie » À la Vuelta, ne pas disputer les étapes de montagne avec les favorites vous prive de repères importants.C'est vrai. C'est sûr qu'on part dans l'inconnu. On a plus ou moins les valeurs de puissance des meilleures mondiales, on va les travailler à l'entraînement, mais c'est vrai qu'on ne sait pas. Dire : "Pauline va faire podium sur le Tour ", on ne sait pas... Quel est votre objectif raisonnable sur ce Tour ?Aller le plus loin possible. J'ai vraiment envie d'y aller en me disant "on verra "et, dans tous les cas, se donner à fond. Et on en tirera des conclusions pour les années suivantes. De fleuriste à vainqueure du Tour, Vollering a réalisé son rêve Vous vous donnez trois ans pour gagner le Tour, mais dès cette année, vous serez très attendue. En avez-vous conscience ? C'est tout le temps comme ça. Maintenant, dès que je prends le départ d'une course, je suis attendue. C'est aussi pour ça que je n'ai plus envie de courir tous les dimanches. Courir pour courir, mentalement, ça prend énormément d'énergie. Et je préfère m'entraîner dur que passer du temps dans les trajets. Quand tu fais une course, tu ne peux pas forcément bien t'entraîner les deux jours avant, car il faut se préserver pour la course. Le lendemain, tu es un peu cramée puis tu voyages à nouveau. Finalement, en courant, on perd facilement quatre jours d'entraînement. Et mentalement, c'est fatigant parce que je suis attendue, parce que dans un peloton avec cent filles, il faut être vigilante du début à la fin, pendant trois heures et demie... Je privilégie de m'entraîner comme il faut pour un objectif. « Le Tour, c'est davantage un rêve de petite fille, quelque chose que j'ai envie d'aller conquérir. Si j'y arrive, c'est super, et si je n'y arrive pas, ce ne sera pas la fin du monde » Vous auriez pu vous arrêter sur un sacre olympique. Mais, à 33 ans, vous décidez de vous confronter à un nouveau dé déteste quand les choses sont faciles. Je dirais presque que même si je ne gagne pas le Tour de France cette année, c'est super parce que j'ai envie que ce soit difficile. Je ne veux pas gagner facilement. Ces victoires, j'ai envie de les mériter. Les Jeux, ça a pris quatre olympiades pour les gagner. Et pour moi, c'est encore plus fort que si tu les gagnes du premier coup. Après, tu fais quoi ? Les Jeux étaient devenus une obsession. Ramener cette médaille d'or... Si je ne l'avais pas eue, j'aurais eu le sentiment de ne pas avoir fait tout ce que j'avais envie de réaliser. Le Tour, c'est davantage un rêve de petite fille, quelque chose que j'ai envie d'aller conquérir. Si j'y arrive, c'est super, et si je n'y arrive pas, ce ne sera pas la fin du monde. Comment situez-vous votre équipe parmi celles de vos adversaires pour le général ?On n'est pas les leaders en individuel. Je ne prétends pas battre (Demi) Vollering (vainqueure en 2023) sur le Tour de France, et on n'est pas encore au niveau d'une équipe comme FDJ-Suez. Le poids de la course n'est pas sur mes épaules, et il va aussi falloir qu'on s'adapte en fonction de cela. Marianne (Vos) est assez expérimentée (38 ans, trois participations au Tour) pour avoir le recul nécessaire lorsque, pendant la course, il y aura des décisions à prendre. Elle saura nous diriger dans la bonne direction, nous dire ce qu'il faut faire. L'avoir dans l'équipe, ça apporte beaucoup. C'est un beau collectif, des filles avec qui je m'entends bien. Vous êtes entrée dans le Larousse cette année, la piste olympique d'Élancourt porte désormais votre nom. Vous considérez-vous comme une personnalité reconnue ?(Elle prend un temps de réflexion) Hum, en fait... Je ne suis rien du tout... Dans quel sens ? Vous ne suivez pas ce qu'il y a autour de vous ou vous "n'êtes" rien du tout ?Les deux. Pour moi, ce n'est que du vélo. Je fais ce que j'aime. Passer trois jours au camping avec mes parents à reconnaître l'étape, on y était comme si on était en vacances. Papa me suivait en voiture. J'ai fait trois jours à six heures de vélo et il était à 10 km/h derrière. En fait, c'est ça ma vie, j'adore. Je reçois des mails que je ne lis pas parce que ça n'a aucune importance pour moi. Vraiment pas... (Elle réfléchit) Peut-être que je ne prends pas le temps, je ne sais pas... Ou alors je suis trop concentrée sur l'objectif du Tour. Peut-être que plus tard, j'en serai fière, mais pour l'instant, ça ne me fait ni chaud ni froid. Finalement, vous êtes plutôt une coureuse de classiques ou de grands Tours ?Je suis plutôt une coureuse de cyclosportives ! J'y ai pensé quand j'ai fait trois fois six heures. J'étais dans le col, j'étais bien, j'étais comme ça (elle se mime sur le vélo, regardant partout, les yeux grands ouverts, en souriant). Il y avait le soleil. Je me suis dit : "Mais en fait, je suis une cyclo " (Elle rit). »