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Municipales 2026 : LFI veut faire des communes un laboratoire de sa radicalité

Municipales 2026 : LFI veut faire des communes un laboratoire de sa radicalité

Le Figaro21-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Adeptes du « communalisme », les mélenchonistes assument de vouloir faire des villes un lieu d'expérimentation politique, comme le fut la Commune de Paris en son temps.
La France insoumise (LFI) se met en ordre de marche en vue des élections municipales de mars 2026. Le parti de gauche radicale vient de publier une boîte à outils programmatique à destination de ses candidats avec plus de 400 mesures visant à constituer un « programme de rupture ». Le tout, organisé autour d'une notion jusqu'à présent absente du logiciel insoumis : le « communalisme », remis sur le devant de la scène dans les années 1970 par le philosophe et militant américain Murray Bookchin.
La référence à la Commune de Paris de 1871, dont l'imaginaire reste très valorisé à gauche, saute aux yeux. Les mélenchonistes revendiquent sans ambages une filiation avec cette période sanglante de l'histoire, synonyme d'expérimentation politique : séparation de l'Église et de l'État, école laïque, gratuite et obligatoire, interdiction du travail de nuit… « Nous voulons nous inscrire dans cette tradition en faisant des communes des lieux où nous allons inventer et préparer les…
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L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations
L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

Le HuffPost France

time7 minutes ago

  • Le HuffPost France

L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

FAIT DIVERS - Les premiers éléments. L'homme suspecté d'avoir violemment agressé à l'arme blanche le maire de son village de Villeneuve-de-Marc, en Isère, a été interpellé vendredi 8 août, le lendemain des faits, dans une localité proche. Une agression qui avait suscité l'indignation de nombreux élus jusqu'au président Emmanuel Macron. L'arrestation du suspect a été annoncée sur X par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, pour qui « les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies ». L'homme avait pris la fuite après avoir porté plusieurs coups au maire de 63 ans, Gilles Dussault, dont deux au thorax, avec une « arme blanche », puis tenté de le renverser avec sa voiture, selon le parquet de Vienne, qui conduisait l'enquête de flagrance. Recherché pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, le suspect « n'était pas armé » et « n'a opposé aucune résistance » lors de son interpellation sur la voie publique à 11 heures 30 à Charantonnay, à 14 km des lieux de l'agression, puis a été placé en garde à vue, a précisé dans un communiqué le procureur de Grenoble Étienne Manteaux. « Questions d'urbanisme » Selon les premiers éléments de l'enquête, relevé par l'AFP, le maire et son agresseur, un homme de 59 ans résidant « de longue date » dans la commune, étaient en litige pour « des questions d'urbanisme » et des « travaux réalisés par » l'administré « sans autorisation ». Après avoir asséné plusieurs coups à l'élu, l'agresseur a d'abord quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. « Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied » après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l'intercepter, selon le parquet de Vienne. Une information judiciaire a été ouverte par le pôle criminel du tribunal de Grenoble, désormais chargé de l'affaire. Une enquête pour « violences aggravées » à l'encontre du fils du maire, qui avait été plus légèrement blessé et hospitalisé à Vienne, a également été ouverte. Gilles Dussault, maire depuis 2014 de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants entre Lyon et Grenoble, avait été hospitalisé en urgence absolue à Lyon, son pronostic vital étant un premier temps engagé. Souffrant de « trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », l'édile a depuis pu être entendu par les enquêteurs et a confirmé le déroulé des faits rapporté par les premiers témoins, a précisé vendredi le parquet de Vienne. Ses blessures lui valent une incapacité totale de travail (ITT) de quinze jours.

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