
Un cycliste dans un état critique à Montréal après avoir percuté une voiture
(Montréal) Un cycliste âgé de 79 ans se trouve dans un état critique après une collision survenue vendredi matin avec un véhicule dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.
La Presse Canadienne
Les secours ont été appelés à intervenir vers 11 h 25, à l'intersection du boulevard Edouard Montpetit et de l'avenue Trans Island. Ils ont rapidement localisé la victime, qui a ensuite été transportée dans un centre hospitalier.
La conductrice du V. U. S., une femme de 44 ans, n'a pas été blessée et n'a pas été transportée en centre hospitalier.
Selon la porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Caroline Chèvrefils, le véhicule circulait sur le boulevard Edouard Montpetit en direction ouest, quand, à l'intersection de l'avenue Transilien, le cycliste l'aurait percuté. Ce dernier n'aurait pas effectué son arrêt obligatoire à l'intersection et il n'y avait aucun arrêt obligatoire pour la conductrice.
L'enquête est en cours.
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Rappelons qu'en 1993, à Waco au Texas, les membres d'une secte s'étaient barricadés et avaient résisté à un raid de la police. Le siège s'est soldé par des dizaines de morts. Waco est devenu chez une certaine droite américaine un symbole de la tyrannie gouvernementale. L'épisode de la balado en question a depuis été effacé. Mais les quelques extraits recopiés dans des demandes de mandats de perquisition de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), rendues publiques jeudi, permettent de mieux saisir les idées qui semblent animer les quatre hommes arrêtés en juillet dernier. « Je ne pense pas qu'il y ait de solution politique. Poilievre est acheté par les mêmes personnes », ajoute l'homme sur la balado, qui critique le contrôle de plus en plus serré selon lui des armes à feu au Canada. Marc-Aurèle Chabot était caporal au Royal 22e Régiment au moment de son arrestation. 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Entraînés à trancher des gorges Les policiers ont arrêté début juillet Raphaël Lagacé, Simon Angers-Audet, Marc-Aurèle Chabot et Matthew Forbes. Seul ce dernier a été libéré en attendant son procès. Les trois autres, notamment accusés de terrorisme, resteront détenus jusqu'à leur procès qui pourrait avoir lieu à l'automne 2026. Mais la police avait le groupe à l'œil bien avant, dès le début 2023. C'est le Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) qui a reçu une « divulgation verbale » en février de cette même année. Les services de renseignements ont prévenu la GRC. L'enquête a rapidement été mise en branle autour du compte Instagram, qui a aujourd'hui disparu. Les policiers commencent à filer les véhicules des suspects, certains jusqu'à la base de Valcartier. Des dispositifs de géolocalisation sont installés sur les véhicules du militaire Marc-Aurèle Chabot. 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PHOTO TIRÉE D'UNE DEMANDE DE MANDAT DE PERQUISITION DE LA GRC Des photos tirées de documents policiers montrent des membres du groupe Hide & Stalk lors d'un entraînement de type militaire dans la Zec Batiscan-Nelson, près de Québec. Les photos ont vraisemblablement été prises par un drone policier. 1 /3 La GRC semble n'avoir rien manqué de ces entraînements. Les mandats de perquisition contiennent des photos prises des airs, où on peut voir les hommes s'entraîner en plein bois. Selon toute vraisemblance, des drones policiers les espionnaient à partir du ciel. Puis des agents d'infiltration participent à une autre formation les 21 et 22 juillet 2023. « Ils sont entraînés pour se préparer pour une invasion. Ils se font réveiller la nuit avec des pétards, sont entraînés à trancher des gorges et tirer une balle dans la tête », peut-on lire dans le mandat. Cette formation a été donnée par MLK Abilities, entreprise pour laquelle Raphaël Lagacé disait travailler sur son compte Facebook. 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Au total, la GRC dit avoir saisi 16 engins explosifs, 83 armes à feu et accessoires, 11 000 munitions, près de 130 chargeurs, quatre pièces de lunette de vision nocturne et de l'équipement militaire. PHOTO FOURNIE PAR LA GRC Certaines des armes saisies par la GRC lors des perquisitions de janvier 2024. Arrêtés en juillet, Raphaël Lagacé, Simon Angers-Audet et Marc-Aurèle Chabot font face à 12 chefs d'accusation chacun. Les autorités les accusent notamment d'avoir facilité des activités terroristes, d'avoir entreposé illégalement des armes à feu et d'avoir eu en leur possession des explosifs et des engins prohibés. Matthew Forbes est accusé d'avoir eu en sa possession, illégalement, des armes, des explosifs et du matériel militaire.