
Cinq mille habitants et touristes évacués après un violent incendie en Grèce
Publié aujourd'hui à 11h56
Des pompiers combattent un incendie de forêt à Ierapetra sur l'île de Crète, poussé par des vents violents.
AFP/Costas Metaxakis
L'incendie dans l'île de Crète en Grèce , qui a entraîné l'évacuation de 5'000 personnes, était «en recul», a annoncé vendredi le porte-parole des pompiers vendredi à l'AFP.
«Le feu est en recul en Crète», a indiqué Vassilios Vathrakoyannis. «Il reste des craintes de reprises mais il n'y a plus de grand front», a-t-il ajouté. Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et 6 hélicoptères restent mobilisés sur le terrain, près de la ville côtière de Iérapetra.
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Il existe des foyers dispersés et plusieurs zones chargées de fumée, d'où partent de petites et parfois plus importantes reprises de feu, ont signalé les services de pompiers à l'agence de presse ANA.
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Mais l'affaiblissement des vents dans cette région difficile d'accès ont permis l'amélioration de la situation. Des jours «difficiles» s'annoncent en Grèce
Le porte-parole des pompiers avait toutefois prédit jeudi soir des prochains jours «difficiles» en Grèce en raison d'une hausse des températures attendue associée à des vents violents, notamment dans la région d'Athènes.
Le risque d'incendies reste d'ailleurs très élevé vendredi dans plusieurs régions, dont celle d'Athènes, l'Attique, selon la Protection civile grecque.
En Crète, l'une des principales destinations touristiques de Grèce, l'incendie, qui s'est déclenché mercredi après-midi, a poussé les autorités à évacuer «3000 touristes et 2000 habitants dans la nuit de mercredi à jeudi», avait assuré le président de l'Union des hôteliers de la région, Yorgos Tzarakis, à l'AFP.
A une trentaine de kilomètres à l'est d'Athènes, près du port de Rafina, un feu , qui s'est déclaré jeudi après-midi en raison de vents importants, a pu être maîtrisé dans la soirée. Les températures vont grimper
Les pompiers restaient toutefois en alerte dans cette zone périurbaine, proche de l'aéroport international d'Athènes, en raison des risques de reprise de feu poussé par des vents intenses qui soufflent sur la région.
L'incendie, qui a entraîné l'évacuation de 300 personnes, a détruit quelques maisons et des véhicules, selon le maire des communes de Spata-Artemida, Dimitris Markou, sur la chaîne publique ERT.
Il a également entraîné des perturbations dans le trafic des ferries à destination et en provenance d'îles touristiques comme Mykonos.
La Grèce a jusqu'ici été épargnée par la canicule qui frappe une partie de l'Europe, en particulier l'Espagne, le Portugal et la France. Mais à partir de ce week-end, les températures vont grimper et atteindre jusqu'à 43°C dans certaines régions grecques, selon les prévisions météorologiques de la chaîne ERT.
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À Majorque, une «fausse alerte incendie» fait 18 blessés sur un vol Ryanair
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Un camion en feu cause la fermeture du tunnel du Gothard
L'axe transalpin du Gothard a été fermé pendant 5 h 30 vendredi après qu'un poids lourd a pris feu. L'ouvrage a rouvert en fin de soirée. Publié aujourd'hui à 10h18 Le tunnel du Gothard a pu rouvrir vendredi, aux alentours de 23 h 15. KEYSTONE Vendredi aux alentours de 17 h 30, un camion a pris feu dans le tunnel autoroutier du Gothard. D'après les informations de «SRF» , le conducteur du camion a été blessé. L'axe a pu rouvrir plus tard dans la soirée. Plus de 5 h de fermeture Le semi-remorque, qui transportait des produits alimentaires liquides, a pris feu quatre kilomètres après son entrée dans le tunnel. La cabine du véhicule a été entièrement détruite par l'incendie. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Un bouchon s'est alors formé devant les deux portails nord. Durant la fermeture, les personnes se trouvant dans les véhicules à l'intérieur du tunnel ont échappé aux épais dégagements de fumée et de gaz en se réfugiant dans les galeries de secours. Plus tard dans la soirée, elles ont pu faire demi-tour et sortir du tunnel. Ce n'est qu'à 23 h 15 que l'ouvrage a pu être rouvert, après une inspection approfondie des dégâts. À lire aussi Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Dans les maternités vaudoises, les bébés se font de plus en plus désirer…
Comme la Suisse, le canton n'en finit plus de voir les naissances diminuer avec presque 400 accouchements de moins chaque année. Un phénomène qui devrait durer. Publié aujourd'hui à 10h07 Après avoir enregistré des pics par le passé, la maternité de l'Ensemble hospitalier de La Côte accueille entre 80 et 90 nouveau-nés de moins chaque année, à l'image du canton de Vaud qui a mal à sa natalité. MARIE-LOU DUMAUTHIOZ En bref: Cette fois, c'est confirmé: en Suisse, avoir un bébé ne fait plus rêver! Avec 1800 naissances de moins qu'en 2023 , soit 78'256, notre pays a passé sous la barre symbolique des 80'000, ce qui confirme un phénomène de diminution de la natalité enclenché en 2019, à rebours de la démographie et d'une « Suisse à 10 millions d'habitants ». En 2024, on enregistre 1,29 enfant par femme en moyenne, un chiffre qui ne cesse de diminuer depuis 2021. «Le recul du nombre de naissances freine ainsi plus particulièrement les agrandissements plutôt que les fondations de familles», indique l'Office fédéral de la statistique , comme si le pays était en train de devenir une fabrique à enfant unique, quand les couples n'y renoncent tout simplement pas. Le canton de Vaud – tout comme Genève – n'échappe pas à la règle, ce qui ne manque pas d'interpeller alors que l'actualité évoque en boucle l'incessante course contre la montre à laquelle se livrent toutes les régions pour construire des collèges, des salles de classe en containers et des lieux d'accueil des petits afin de faire face à l'explosion démographique. Entre 2022 et 2024, après les neuf mois qui ont suivi le Covid-19, particulièrement riches en heureux événements, les maternités vaudoises ont en effet perdu près de 400 nouveau-nés chaque année. On est passé en dessous de la barre des 8000 en 2023 (7973, soit un recul de 391) pour atteindre 7612 l'an dernier. La dégringolade de la natalité se confirme en 2025 Particulièrement concerné, l'Ensemble hospitalier de la Côte (EHC ) confirme le phénomène: «Depuis l'année Covid-19, nous sommes passés à des chiffres en dessous de 1400 avec un plancher à 1235 en 2024», détaille Caroline Boesch, responsable de la communication. Et la dégringolade n'est pas terminée, puisque à la fin mai 2025, l'EHC a certes eu le bonheur d'accueillir 437 bébés, mais cela en fait tout de même 91 de moins qu'en 2024. Comme les Hôpitaux universitaires de Genève, placés ici à titre de comparaison intercantonale, le CHUV et la maternité de Rennaz résistent bien, alors que d'autres maternités plus petites subissent une baisse constante à l'image du canton de Vaud. Le choix de donner la vie est évidemment une affaire qui appartient aux parents potentiels, mais lorsque la machine s'enraye, les répercussions sont nombreuses à long terme, si l'on ne pense qu'au financement de l'AVS ou à la pénurie de main-d'œuvre. On s'inquiète aussi dans les hôpitaux, puisque les maternités fonctionnent 365 jours par an et reposent sur un effectif calculé pour répondre à une demande 24 h/24… qui n'est plus toujours au rendez-vous. «L'organisation du personnel de la maternité prévoit une dotation sécuritaire en permanence pour absorber un flux variable de patientes, précise la responsable de la communication des eHnv à Yverdon. Nous pouvons ainsi nous adapter à ces changements.» Formation mise à mal La formation des sages-femmes est également une préoccupation étroitement liée à la natalité, comme le relevait récemment Carole Wyser, directrice générale de la Haute École de santé Vaud (HESAV). «Cela montre que nous avons une forte dépendance à l'étranger, ce qui va devenir un enjeu de santé publique», puisque les étudiants locaux éprouvent de grandes difficultés à trouver des stages, alors qu'il est requis de pratiquer 40 accouchements pour valider son diplôme. En 2024, la maternité de l'Ensemble hospitalier de la Côte, à Morges, a enregistré 89 naissances de moins que l'année précédente, une tendance qui se confirme déjà lors des six premiers mois de cette année. MARIE-LOU DUMAUTHIOZ Pour Damien Grohar, médecin-chef en gynécologie et obstétrique à l'EHC, le constat est sans appel: «Ça fait peur, c'est évident, mais ce n'est pas surprenant. Dans mes consultations de gynécologie, le message de beaucoup de femmes se rejoint sur le fait de ne pas faire d'enfant , il faut l'admettre.» Alors qu'il faisait partie du package de base quasi naturel de la plupart des couples il y a peu, le mythe a désormais la vie dure. «Je ressens chez mes patientes une anxiété générale, qui provient du climat géopolitique, qui comprend également l'atteinte à l'environnement à laquelle elles ne veulent pas contribuer», poursuit le médecin qui exerce à Morges. La carrière d'abord! Le désir de privilégier sa carrière professionnelle revient aussi très fortement ainsi que la question financière, longtemps un tabou. «Même s'il peut surprendre, c'est aujourd'hui le critère principal, estime le Dr Grohar. Le coût d'un enfant en Suisse est un vrai problème, sans parler de la difficulté à dénicher une place de crèche pour des femmes qui sont souvent étrangères sur l'arc lémanique et qui n'ont pas de structure familiale de base – leurs parents – pour les aider, rien qu'au niveau de la garde. Si les politiciens ne trouvent pas de leviers, la natalité ne va pas remonter d'elle-même.» Entre les deux cantons lémaniques, la baisse de la natalité est légèrement plus prononcée (en pourcentage) sur Vaud que sur Genève sur les cinq dernières années, mais plus impressionnante sur le plan des chiffres bruts vaudois. Étant notamment passé par les HUG, le CHUV et à Nyon, le Dr Grohar s'inquiète du maintien de toutes les structures du canton. «À terme, certaines maternités – qui sont tenues d'assurer un service continu 24 h/24 – n'auront plus la taille critique et des regroupements seront inévitables, même si nous en sommes encore loin à Morges. Nous venons par exemple de rénover nos salles d'accouchement et le service de pédiatrie s'est étendu. En parallèle, il subsiste toujours une grosse activité en dehors des accouchements dans notre service.» Les enseignes privées, qui s'adressent à une «clientèle» plus aisée, n'échappent pas à la règle, la Clinique Cecil étant passée de 399 naissances à 321 en deux ans, alors que les chiffres ne sont pas détaillés pour les maisons de naissance . Le Chablais attire encore les cigognes! Malgré ce ciel nimbé de nuages, les cigognes n'ont pas perdu l'adresse de toutes les maternités, puisque le CHUV (-10) tient bon, alors que l'Hôpital Riviera-Chablais, à Rennaz, fait figure d'exception avec 41 naissances de plus que l'année précédente, sans toutefois pouvoir vraiment l'expliquer. Ces fluctuations, qui sont désormais la règle, nécessitent toutefois d'adapter la structure. «La dotation en personnel de notre maternité est ajustée de manière dynamique, précise-t-on à Rennaz. Nous avons la capacité de nous adapter aux fluctuations d'activité, qu'elles soient à la hausse ou à la baisse, comme cela a été le cas ces derniers mois.» Il reste encore des milliers de femmes – et donc de couples – comme ici, à Morges, à souhaiter la venue d'un enfant, mais l'anxiété liée à la situation géopolitique, le désir de faire carrière ainsi que les difficultés économiques sont autant de motifs qui poussent à y renoncer. MARIE-LOU DUMAUTHIOZ La descente amorcée est jugée comme «gérable» par la plupart des hôpitaux contactés et si personne ne dresse encore véritablement un constat alarmant, la situation de la France – qui a fermé 264 maternités depuis 2000 – est tout de même évoquée à mots couverts, la notion de regroupement étant diplomatiquement préférée à celle de fermeture ou de fusion. Il en va de la sécurité des accouchements par un personnel bien formé, une problématique qui ne frappe pas encore notre pays de manière aiguë. 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Il est par ailleurs rédacteur en chef du Journal de Morges, lauréat du Prix BZ du journalisme local. Plus d'infos @JotterandC Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.