logo
Basket : solides, les Bleus montent en puissance et domptent l'Espagne pour la première fois depuis 2014

Basket : solides, les Bleus montent en puissance et domptent l'Espagne pour la première fois depuis 2014

Le Figaro4 days ago
Les joueurs de Freddy Fauthoux l'ont emporté en Espagne (67-75) ce jeudi, pour leur troisième match de préparation en vue de l'EuroBasket. Trois matchs, trois victoires.
Les Bleus montent en puissance. Solides défensivement, les Tricolores l'ont emporté contre l'Espagne (67-75) à Badalone ce jeudi, pour leur troisième match de préparation. Trois matchs, trois victoires. Mais sans faire offense au Monténégro (81-75) et à la Grande-Bretagne (74-67), celle-ci est nettement plus parlante et valorisante pour cette équipe de France en plein renouveau, privée de nombreux joueurs majeurs (Wemby, Fournier, Gobert…) en vue de l'EuroBasket (27 août-14 septembre). Les deux équipes se retrouveront dès samedi, à l'Accor Arena (Paris). Ce sera l'avant-dernier match de prépa, avant un duel face à la Grèce de Giannis Antetokounmpo à Athènes (24 août). À noter qu'il s'agit de la première victoire française contre les champions d'Europe 2022 depuis… 2014, en quart de finale du Mondial, à Madrid.
Quatre joueurs français à 10 points et plus, Jaylen Hoard (13 pts), Guerschon Yabusele, Zaccharie Risacher (12 pts) et Élie Okobo (10 pts). Sylvain Francisco a marqué des points… au sens figuré (5 pts, 5 pds). Meilleur scoreur espagnol, Willy Hernangomez s'est quant à lui fendu de 15 points. On soulignera enfin la domination de l'équipe de France aux rebonds (40 à 34) et les 22 pertes de balle provoquées. Test réussi ce jeudi, même s'il convient de souligner que Sergio Scariolo jouait sans son seul joueur NBA, Santi Aldama, et que les Espagnols n'ont rentré que 15 de leurs 29 lancers jeudi soir. Les Bleus, eux, devaient composer sans Isaïa Cordinier, touché au poignet.
À lire aussi Espagne-France : Yabusele agressif, Francisco se montre, Poirier n'y est toujours pas... Les tops et flops
Publicité
Parole à la défense
Des imprécisions offensivement des deux côtés et aucun point après... plus de deux minutes de jeu à Badalone ! Les Bleus ont néanmoins tout de suite été solides défensivement, avec beaucoup de pression sur la balle. Assez pour faire la course en tête, avec par exemple l'agressivité de Yabusele, l'activité de Coulibaly ou encore l'adresse de Strazel (7-13, puis 9-15). L'entrée de Francisco a permis aux Tricolores de passer la seconde en fin de premier quart, avec ce triple de Hoard pour conclure (14-25 fin 1er QT, puis 14-29). Un peu moins de rigueur défensive d'un coup, et Yusta relançait la Roja (24-31). Yabusele continuait de faire pleuvoir les fautes (27-39) et Francisco se remettait à distribuer les caviars, lui qui finissait avec 5 passes décisives à la pause (33-43, puis 35-43 MT). Belle impression de la France.
Pas utilisés du tout en première période, Hifi et Malédon débutaient le second acte. Petit relâchement tricolore dans ce début de troisième quart, avec des ballons perdus, de l'inattention (44-46). Fauthoux pas content… La suite avait de quoi le satisfaire : des interceptions en cascade et du jeu rapide pour reprendre le large (47-58). À noter l'utilisation de Yabusele en pivot après la quatrième faute de Sarr. Small ball time (52-58 fin 3e QT).
Les Bleus ont tenu bon
Les deux équipes se rendaient coup pour coup dans le dernier quart-temps, avec des Espagnols accrocheurs à l'image de Juancho Hernangomez (60-64). Mais la France terminait le boulot sérieusement, en simplifiant son jeu offensif, avec un Risacher d'abord timide puis très actif et impactant (63-73, puis 65-73). Impactants, Malédon, Hifi et Hoard l'ont été aussi et les Bleus empochaient ce succès probant en terres espagnoles (67-75), le premier depuis 11 ans ! Rendez-vous samedi à Paris pour la revanche. Une soirée lors de laquelle la Fédération française de basket (FFBB) rendra hommage à deux légendes tricolores qui ont pris leur retraite internationale l'été dernier après les Jeux olympiques de Paris, messieurs Nicolas Batum et Nando de Colo.
À VOIR AUSSI - Mercato : «C'est incroyable», les mots d'Illya Zabarnyi après son arrivée au Paris SG
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Ngapeth, un retour au meilleur moment pour se tester avant le Championnat du monde
Ngapeth, un retour au meilleur moment pour se tester avant le Championnat du monde

L'Équipe

time36 minutes ago

  • L'Équipe

Ngapeth, un retour au meilleur moment pour se tester avant le Championnat du monde

Avec le retour du taulier des Bleus Earvin Ngapeth avant une double confrontation avec la Serbie à vingt-cinq jours de leur entrée en lice au Championnat du monde, tous les voyants sont au vert chez les Bleus. À l'entraînement, à Cannes, l'acharnement est tel que certains vont jusqu'à tricher pour gagner un point. Excellente nouvelle, c'est un signe de bonne santé chez les champions olympiques. Une énergie qu'ils auront l'occasion de mettre à profit ce soir, devant près de 3 500 spectateurs au Palais des victoires, puis demain, à huis clos, face à la Serbie. Les deux derniers tests avant la sélection, attendue vendredi, des quinze protagonistes qui s'envoleront pour l'île d'Okinawa, au Japon, puis disputeront leur premier match du Championnat du monde, le 14 septembre, aux Philippines. Pour le moment, ils sont encore dix-sept, et tous les voyants sont au vert. « C'est de très loin la meilleure semaine depuis le début de l'été, se réjouit Laurent Lecina, le préparateur physique des Bleus, à propos du stage sur la Côte d'Azur. J'ai monté le curseur sur le travail physique dès le premier jour, en me demandant comment ils allaient réagir, et pour le moment je n'ai pas besoin de revenir en arrière. Ils continuent de pousser fort, et malgré ça l'après-midi on a des entraînements de plus en plus longs, où ça se bat sur chaque ballon. » Déjà satisfait du travail effectué en Ligue des nations, malgré le coup de froid de la défaite en quarts de finale contre la Slovénie (1-3, le 31 juillet), le sélectionneur Andrea Giani salue quant à lui la qualité technique et l'état d'esprit de ses joueurs. Cerise sur le gâteau : Earvin Ngapeth a enfin rejoint ses coéquipiers, après un mois consacré à soigner une tendinopathie du genou droit, en passant notamment par le centre de rééducation de Capbreton, dans les Landes. S'il devrait se contenter d'encourager ses partenaires depuis le banc face aux Serbes, le facteur x de l'équipe de France intégrera les oppositions en six contre six à l'entraînement vendredi. En attendant, il ronge son frein en bossant son physique, pas vraiment son activité favorite, et s'entraîne un peu avant le reste du groupe, avec, en alternance, les centraux Joris Seddik et Quentin Jouffroy, de retour de blessure, et le réceptionneur-attaquant Kévin Tillie, en reprise. « Earvin (Ngapeth) va permettre à l'équipe d'être encore plus forte, il met une énergie positive. » Andrea Giani, le coach des Bleus « Techniquement, il est au-dessus de tout le monde, mais le travail physique est très important au plus haut niveau, et c'est une responsabilité pour le staff, estime Giani. C'est une typologie de blessure difficile, et tu ne peux pas revenir en une semaine quand il en faut quatre, c'est mathématique. Mais je le ferai rentrer dans les oppositions en fin de semaine, en limitant son nombre de sauts, pour lui c'est important, ça le stimule, et ça donne de l'énergie au groupe. » Victime à plusieurs reprises de pépins physiques dans les semaines précédant les grands rendez-vous (dos avant l'Euro 2017, abdos avant le Mondial 2018, genou avant l'Euro 2023, mollet droit avant les JO 2024), Ngapeth a une nouvelle fois donné des sueurs froides à ses coéquipiers et au staff. « Au début de l'été, quand le diagnostic est tombé, on a senti que tout le monde était un peu inquiet, à la fois pour sa participation au Mondial et le reste de sa carrière, se souvient Laurent Lecina. Là il n'y a aucun doute, on sait qu'il sera là. » Le contre-la-montre de Ngapeth, blessé à quelques semaines de son ultime objectif avec les Bleus Sa présence même est un atout pour le groupe. « Le fait qu'il partage les séances de prépa physique, qu'il soit dans le groupe à l'hôtel, même sans s'entraîner avec les autres, change la dynamique, poursuit le préparateur physique. Il a une telle confiance en lui qu'il rassure et la transmet. » La saison dernière a pourtant changé la donne. « C'était une année intéressante pour notre groupe, observe Andrea Giani. On a joué beaucoup de matches sans lui, certains joueurs ont accepté de prendre des responsabilités. L'équipe a besoin de lui, il l'a encore montré aux JO, mais elle a de larges épaules. En 2023, on ne pouvait pas gagner sans lui, en 2024, ce n'était plus le cas. » La star des Bleus reste un précieux vecteur de beau temps. « Earvin (Ngapeth) va permettre à l'équipe d'être encore plus forte, il met une énergie positive », assure Giani. Mais Ngapeth n'est plus le seul baromètre des Bleus. « On doit recréer notre bulle collective » : Benjamin Toniutti fixe le cap en vue du Championnat du monde

Jeff Strasser, ancien joueur de Metz et Strasbourg, nommé sélectionneur du Luxembourg
Jeff Strasser, ancien joueur de Metz et Strasbourg, nommé sélectionneur du Luxembourg

L'Équipe

time6 hours ago

  • L'Équipe

Jeff Strasser, ancien joueur de Metz et Strasbourg, nommé sélectionneur du Luxembourg

L'ancien Messin et Strasbourgeois Jeff Strasser a été nommé mardi sélectionneur du Luxembourg en remplacement de Luc Holtz, démissionnaire après 15 ans passés sur le banc de sa sélection. Jeff Strasser a été nommé mardi sélectionneur de l'équipe du Luxembourg, une semaine après la démission de son compatriote Luc Holtz, a indiqué à l'AFP la Fédération luxembourgeoise, confirmant une information du site local L'ancien sélectionneur était en poste depuis 15 ans et détenait la deuxième longévité mondiale à la tête d'une sélection, derrière Koldo Alvarez, qui entraîne Andorre depuis le 2 février 2010. Strasser, 50 ans, a été connu comme joueur pour avoir porté les maillots du FC Metz (1993-1999, 2007-2009) et de Strasbourg (2006-2007) en France, ainsi que du FC Kaiserslautern (dont il a ensuite été le coach en 2017) et du Borussia Mönchengladbach en Allemagne. Après sa carrière de joueur, qui l'a vu cumuler 98 capes en sélection, record à l'époque (battu depuis), Strasser a essentiellement occupé des postes d'entraîneur au Grand-Duché. Après le retrait de Luc Holtz, qui va s'engager avec la formation allemande de Mannheim (D3), il reste 15 jours à Strasser pour préparer son rendez-vous face à l'Irlande du Nord le 4 septembre, trois jours avant d'en découdre avec la Slovaquie. Les deux matches s'inscrivent dans les qualifications pour la Coupe du monde aux États-Unis, au Mexique et au Canada en 2026.

Bruges enfonce les Rangers, Pafos continue de créer la surprise : les résultats des barrages aller de Ligue des champions
Bruges enfonce les Rangers, Pafos continue de créer la surprise : les résultats des barrages aller de Ligue des champions

L'Équipe

time6 hours ago

  • L'Équipe

Bruges enfonce les Rangers, Pafos continue de créer la surprise : les résultats des barrages aller de Ligue des champions

Le choc de ce mardi soir a vite tourné en faveur des Belges du Club Bruges, tombeurs des Glasgow Rangers en Écosse (1-3). Les Chypriotes de Pafos continuent de créer la surprise en l'emportant chez l'Étoile Rouge de Belgrade (1-2), tandis que Karabagh s'est imposé contre le Ferencvaros (1-3). Un choc qui a fait pschitt. Le match de barrage aller entre les Glasgow Rangers et le Club Bruges a vite tourné en faveur des Belges, qui ont mené 3 buts à 0 après seulement vingt minutes. Dès la 3e, la défense du Glasgow a quasiment offert l'ouverture du score à Romeo Vermant : une erreur d'appréciation de la charnière centrale Souttar-Djiga, et de l'ancien gardien de Stoke City Jack Butland, a donné lieu à un magnifique lob de l'attaquant belge. Quatre minutes plus tard, le défenseur central Jorne Spileers a parfaitement repris un corner du pied droit au point de pénalty (7e). Avant que son collègue en charnière, Brandon Mechele ne déclenche une magnifique frappe (20e) en dehors de la surface pour enfoncer les Écossais. Sonnés, les Rangers ont tout de même réduit l'écart au retour des vestiaires par une belle action collective terminée par Danilo (50e). Le Français Djeidi Gassama a ensuite pensé marquer (79e), mais son but a été annulé par l'arbitre François Letexier pour une charge sur le gardien. Glasgow devra réaliser un exploit en Belgique mercredi prochain (21 heures) pour se qualifier. Pafos continue d'étonner, Karabagh prend une option En Serbie, le Pafos FC - club rejoint par David Luiz cet été - a continué de créer la surprise dans ces qualifications. Après avoir éliminé le Dynamo Kiev au 3e tour préliminaire, les Chypriotes se sont imposés sur le terrain de l'Étoile Rouge de Belgrade (1-2), grâce à des buts de deux anciens pensionnaires du Championnat portugais : Joao Correia (1e) et Pedro Rodrigues (52e, sur penalty). Les Serbes se sont donnés des chances d'y croire au retour, mardi prochain (21 heures), en réduisant le score sur penalty (58e) grâce à leur attaquant Bruno Duarte. Enfin, Karabagh l'a emporté en Hongrie face au Ferencvaros (1-3). Malgré l'ouverture du score de Barnabas Varga (29e) pour les locaux, les Azerbaïdjanais ont déroulé en seconde période avec des buts de Jankovic (50e), Medina (67e) et Qurbanli (85e). Une très bonne option prise avant le retour à domicile mercredi prochain (18 h 45). La suite des barrages aller de la Ligue des champions se disputera ce mercredi soir (21 heures), avec notamment un choc entre le Fenerbahçe et le Benfica.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store