
Vélib', bobs Cochonou et jambons beurre : l'ambiance monte rue Lepic avant l'arrivée du Tour de France
la rue Lepic
(XVIIIe)
s'est éveillée pour son jour de gloire, le premier passage du tour de France sur ses pavés.
Un an après les Jeux olympiques
, les mêmes cris retentissent. « Allez, on donne tout ! Lâche pas ! », s'égosille-t-on dès 10 heures du matin sur celles et ceux qui s'essaient à la butte Montmartre avant le passage des coureurs prévus à… 18h30.
Il y a ceux qui ont ressorti les cuissards et les lunettes de vitesses, ceux qui la joue Parigot
en Vélib'
, ceux qui se font chahuter parce qu'ils trichent en électriques. Et ceux qui ont mis leurs enfants à l'avant de leur vélo-cargo pour qu'ils filment la montée de la rue.
C'est l'heure aussi de préparer les pancartes, de redoubler d'imagination, et, qui sait, espérer qu'elle passera à la télé. Marqueur en main, Nathan se félicite de son carton « Mets des paillettes dans ma vie Kévin », en clin d'œil à
Kévin Vauquelin
, qui, sauf catastrophe, sera le premier français au classement général de ce Tour à la septième place.
Tout au long de la rue, les centaines de spectateurs déjà présents ont méticuleusement choisi où se placer. Comme prévu, le croisement entre la rue Lepic et celle des Abbesses est déjà bien garni, tout comme le coude de la rue Lepic. Quelques mètres plus haut, les enceintes portables crachent déjà « Dans les yeux d'Émilie » et le « I Will Survive » de Gloria Gaynor.
Derrière tout ce monde, les commerçants commencent à se préparer. Derrière une montagne de gobelets, Vivien, gérants des restaurants « La Rughetta » et « Les fines lames », s'applique à écrire « Allez Alain Philippe » au marqueur blanc sur son ardoise. « Si on est prêt ? On verra si on a prévu assez ! Mais je sens que les gens sont bien chauds là. Ça fait plaisir à voir », sourit le restaurateur.
« L'an dernier, à 13 heures, je n'avais déjà plus rien à boire. C'était fou. Alors cette fois, j'ai assuré le coup », glisse un confrère du haut de la rue. Au total, 24 fûts de bières sont prêts à se vider dans la journée. Et ce ne sont pas
les petites gouttes de pluies annoncées dans le nord de Paris
qui vont décourager les gosiers. « Les Belges, on les connaît. Ce n'est pas ça qui va les arrêter ! »
Quelques coups de klaxons, de cornes et un concert d'applaudissements viennent couvrir les bruits habituels de la rue Lepic. « Attendez, mais il ne passe qu'à 18h30 les coureurs, on est d'accord ? », s'étonne une famille de touristes allemands ici par hasard. Reste à savoir s'il restera des cordes vocales dans sept heures…
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a minute ago
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Audiences : TF1 en tête avec le film Les vengeances de maître Poutifard, France 3 au coude à coude avec OPJ
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Son nouveau film est si particulier que Genndy Tartakovsky, le génial créateur et réalisateur de la saga « Hôtel Transylvanie », s'est fendu d'une lettre explicative accompagnant les liens de visionnage de « Couic ! » envoyés aux journalistes. Il y détaille le processus qui a abouti à cet ovni semblable à nul autre, enfin en ligne après une longue attente, ce mercredi sur Netflix. Le cinéaste raconte comment il a eu l'idée de ce film pour adultes « en 2D et dessiné à la main » - une rareté de nos jours - contant les mésaventures d'un chien qui découvre que sa famille d'accueil a décidé de le faire castrer. Le projet avait séduit, dès 2019, son studio de rattachement, Sony Animation, qui l'a produit. Las, poursuit-il, un changement de l'équipe dirigeante a abouti au fait que le film, il est vrai hors norme, soit bloqué. Présent en juin au Festival du film d'animation d'Annecy, Genndy Tartakovsky a expliqué qu'à partir de là, il l'a proposé à de nombreux distributeurs américains, « mais pendant deux ans, personne ne voulait de Couic ! c'était désespérant »… Jusqu'à ce que Netflix prenne le risque de le diffuser. Autant le préciser tout de suite : ce risque, la plate-forme le limite en assortissant la diffusion d'une interdiction aux moins de 16 ans qui sera bien visible en ligne sur la page du film. Aux États-Unis, « Fixed », son titre en VO, a été classé « R », donc nécessitant l'accord et la présence d'un adulte pour être vu par les moins de 17 ans. Cette pépite délirante fait hurler de rire à chaque seconde Pourquoi tant de précautions ? Parce que certes hilarante, mais aussi déjantée, gore et très osée, cette histoire qui nous fait la totale dans le genre trash n'est effectivement pas à mettre sous tous les yeux - la classification américaine s'accompagne d'un descriptif détaillant que le film aborde des thèmes tels que la drogue et le sexe en utilisant un langage fleuri. Et c'est vrai. Reste que pour les plus de 16 ans, cette pépite atypique et délirante fait hurler de rire à chaque seconde et relève du régal iconoclaste. « Couic ! » débute par l'adoption de Bull, charmant petit bâtard, par une famille américaine. La scène suivante se déroule quelques années plus tard : Bull, obsédé sexuel comme beaucoup de jeunes chiens, n'a de cesse de se masturber sur le mollet de la « Mémé » de la famille, au grand dam de ses membres. Ce qui fait beaucoup rire ses copains, à commencer par sa voisine et meilleure amie Chérie, sublime lévrier barzoï rousse, qui fait figure de fantasme absolu de Bull, même s'il le lui cache. Sa petite bande, constituée de quatre toutous de races différentes, qu'il retrouve chaque jour dans le parc canin, l'envie : eux ont tous été castrés. Mais lorsqu'il apprend que ses maîtres ont décidé d'en faire autant, c'est la panique. Une charte graphique en 2D très colorée et enfantine façon Looney Tunes S'enfuyant avec ses amis, Bull va vivre d'incroyables aventures - toujours centrées sur ses obsessions autour de son appareil génital - qui vont, entre autres, lui faire croiser des chats de rue agressifs, l'amener à créer un chaos indescriptible dans un concours canin, ou lui faire découvrir une incroyable maison close pour meilleurs amis de l'homme - il faut le voir pour le croire ! Film fou, où l'on ne voit pratiquement jamais d'humains, « Couic ! » nous montre, dans une charte graphique en 2D très colorée et enfantine façon Looney Tunes pour plus de décalage, une cinquantaine de races canines à l'écran, chacune ayant ses particularités. Genndy Tartakovsky ose même la romance entre un mini-toutou et un chien transgenre pour mieux appuyer son discours somme toute très moderne sur le respect des différences. Moins tendance, sa défense, certes pour de rire, d'une certaine liberté - doublée d'une obsession - sexuelle. Qui s'accompagne, en termes de dialogues, d'une impudence totale, avec le mot « bite » prononcé toutes les deux minutes, et, en termes d'images, de séquences ahurissantes, avec force gros plans sur les testicules de ces chiens en roue libre. Mais c'est si drôle qu'il faut parfois mettre sur pause pour laisser du temps à la crise de fou rire de s'éteindre. Au point qu'on en viendrait presque à plaindre les moins de 16 ans de devoir patienter pour profiter cette sidérante pépite…


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