
Coco Gauff sera la favorite à Montréal
La Presse Canadienne
Gauff, qui a gagné les derniers Internationaux de France et qui pointe au deuxième rang mondial, sera la favorite de l'OBN pour une deuxième édition consécutive. L'Américaine, qui a participé quatre fois au tournoi canadien, a atteint les quarts de finale à trois reprises et est en quête de son premier titre.
La Polonaise Iga Swiatek, détentrice de six titres du Grand Chelem en carrière, sera la deuxième tête de série et convoite toujours son premier trophée au Canada. L'Américaine Jessica Pegula, double championne en titre du tournoi canadien, tentera pour sa part de devenir la première joueuse depuis Monica Seles en 1997 à soulever trois trophées de suite à l'OBN. Elle sera la troisième tête de série. Quant à la Russe Mirra Andreeva, elle sera la quatrième tête de série.
Sabalenka a récemment déclaré forfait en vue du tournoi, citant la fatigue.
Les têtes de série ont été établies selon les classements officiels de la WTA et de l'ATP du lundi 21 juillet, et les 32 meilleurs joueurs et joueuses de chaque tableau bénéficieront d'une exemption au premier tour. Il n'y a aucune Canadienne dans le top -32.
À Toronto, l'Allemand Alexander Zverev, troisième joueur mondial, sera le favori du tournoi. En 2017, l'Allemand avait eu raison de Roger Federer pour s'emparer du trophée de l'OBN, son deuxième de la série Masters 1000.
L'Américain Taylor Fritz, l'Italien Lorenzo Musetti et l'Américain Ben Shelton complètent le quatuor de tête du volet masculin de l'OBN, dans l'ordre.
De plus, pour la première fois de l'histoire du tournoi, trois Canadiens seront parmi le top 32 : il s'agit des Québécois Félix Auger-Aliassime (24e) et Gabriel Diallo (32e), de même que de l'Ontarien Denis Shapovalov (25e).
Le no 1 mondial, Jannik Sinner, ainsi que l'Espagnol Carlos Alcaraz (no 2), le Britannique Jack Draper (no 5) et le détenteur de 24 titres du Grand Chelem en carrière, le Serbe Novak Djokovic (no 6), se sont tous retirés du tournoi.
Ils ont cité des blessures ou la nécessité d'obtenir du temps pour récupérer après Wimbledon, un tournoi du Grand Chelem qui s'est conclu le 13 juillet avec Sinner qui est venu à bout d'Alcaraz en finale.
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« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a » Le moment était sympathique. Chantal Machabée, vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, interviewait Jessica Campbell, entraîneuse adjoint chez le Kraken de Seattle, dans le cadre de la conférence Hors pair, organisée par Tennis Canada. Campbell, c'est bien connu, a brisé un plafond de verre quand elle est devenue la première femme à occuper un poste d'entraîneuse dans la LNH. Pendant la discussion, Machabée lui demande donc « What's next ? ». Quel est le prochain item à cocher sur sa liste ? « J'aimerais gagner la Coupe Stanley », répond Campbell, déclenchant aussitôt les cris du public. Et Machabée de rétorquer, quand les applaudissements diminuaient : « Moi aussi ! » Cette fois, des rires de bon cœur ont remplacé les clameurs. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jessica Campbell et la vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, Chantal Machabée L'anecdote allait dans le sens des échanges qui ont ponctué cette conférence de près de deux heures, au cours de laquelle quatre panels se sont succédé pour réfléchir sur l'état du sport féminin. Campbell alternait entre les réflexions sur son rôle de pionnière et les anecdotes de sa carrière avec l'aisance d'une habituée à de tels évènements. Elle en avait d'ailleurs une bien adaptée à son auditoire du jour : son premier match derrière un banc de la LNH au Canada. C'était au Centre Bell, le 29 octobre 2024. « Mon français est mauvais, mais ma mère est francophone. J'ai grandi habillée avec des logos du Canadien de la tête aux pieds », a souligné la Saskatchewanaise. Or, au Centre Bell, le vestiaire de l'équipe visiteuse est situé du côté opposé du banc des joueurs. Avant le match, les entraîneurs doivent donc traverser en souliers la patinoire pour se rendre à leur poste. C'était un autre moment où j'ai dû me pincer. J'essayais surtout de ne pas tomber ! Mais j'ai été accueillie par des fans du Canadien – pas vraiment du Kraken, surtout du Canadien ! – de tous les horizons et j'ai réalisé que ce que je faisais allait au-delà du hockey. J'ai réalisé à quoi ressemble l'inclusivité pas seulement au hockey, mais dans la vie. Jessica Campbell, entraîneuse adjointe chez le Kraken de Seattle Elle a ensuite relaté le discours qu'avait eu son patron lorsqu'elle a été embauchée comme adjointe avec l'équipe nationale d'Allemagne au Championnat du monde masculin de 2022. « Il m'a dit : quand je monte à bord d'un avion et que je vois que la pilote est une femme, je ne fais pas demi-tour. Mais le hockey n'est pas encore rendu là. » À ce même tournoi, elle avait d'ailleurs eu droit à un bel exemple de ce dont cette personne parlait. 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