
Petunia, un bouledogue français, élue chien le plus laid du monde (avec un beau message)
Pétunia dispose d'une spécificité : elle ne dispose pas de poils, de quoi forcément lui conférer un look unique. En plus d'un titre à vie, sa propriétaire, Shannon Nyman, a remporté 5 000 dollars dans ce concours organisé à la foire du comté de Sonoma, en Californie, rapporte notamment la chaîne CBS News.
Mais cette compétition, qui existe depuis près de 50 ans, ne consiste pas vraiment dans ces quelques milliers de dollars de récompense que dans la célébration de tous les chiens. Même ceux ne paraissant pas les plus gracieux pour alimenter son compte Instagram.
Selon les organisateurs, le concours cherche notamment à « prouver que le pedigree ne définit pas l'animal ». « Des chiens de toutes les races et de toutes les tailles ont réchauffé nos cœurs et rempli nos vies d'un amour inconditionnel. Cet événement de renommée mondiale célèbre les imperfections qui rendent tous les chiens spéciaux et uniques », écrivent ainsi sur leur site les organisateurs de la foire de Sonoma-Marin.
L'adoption plutôt que l'achat
Le concours plaide également pour l'adoption de chiens, plutôt que l'achat auprès d'un éleveur. Beaucoup de participants en effet sont des chiens recueillis ou sauvés de refuges ou d'élevages intensifs.
Wild Thang, le vainqueur du concours 2024, avait pour spécificité d'avoir la langue qui pendait en permanence. Mais cela était dû à une histoire bien plus sérieuse que sa dégaine loufoque laissait à voir. Ce pékinois de 8 ans avait survécu à une affection virale très dangereuse lorsqu'il était chiot, la maladie de Carré. Celle-ci avait néanmoins fait que ses dents n'avaient jamais poussé correctement, et qu'une de ses pattes avant tremblait en permanence.
Comme son prédécesseur, Pétunia sera présentée en prime time sur NBC, dans l'émission matinale The Today Show. « Nous avons été assaillis. Il adorait ça », avait raconté la propriétaire de Wild Thang, Ann Lewis, lorsqu'ils avaient atterri à New York pour se rendre à la télévision américaine. « Il remuait la queue. Il était heureux. Il se faisait prendre en photo avec les gens. » Une belle occasion de célébrer tous les chiens et leurs différences.
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Le HuffPost France
2 days ago
- Le HuffPost France
Petunia, un bouledogue français, élue chien le plus laid du monde (avec un beau message)
ANIMAUX - Cocorico ? Presque. Petunia, une femelle bouledogue français, a été élue ce vendredi 8 août le chien le plus laid du monde aux États-Unis, dans une compétition devenue célèbre pour la mise à l'honneur d'animaux au profil atypique. Pétunia dispose d'une spécificité : elle ne dispose pas de poils, de quoi forcément lui conférer un look unique. En plus d'un titre à vie, sa propriétaire, Shannon Nyman, a remporté 5 000 dollars dans ce concours organisé à la foire du comté de Sonoma, en Californie, rapporte notamment la chaîne CBS News. Mais cette compétition, qui existe depuis près de 50 ans, ne consiste pas vraiment dans ces quelques milliers de dollars de récompense que dans la célébration de tous les chiens. Même ceux ne paraissant pas les plus gracieux pour alimenter son compte Instagram. Selon les organisateurs, le concours cherche notamment à « prouver que le pedigree ne définit pas l'animal ». « Des chiens de toutes les races et de toutes les tailles ont réchauffé nos cœurs et rempli nos vies d'un amour inconditionnel. Cet événement de renommée mondiale célèbre les imperfections qui rendent tous les chiens spéciaux et uniques », écrivent ainsi sur leur site les organisateurs de la foire de Sonoma-Marin. L'adoption plutôt que l'achat Le concours plaide également pour l'adoption de chiens, plutôt que l'achat auprès d'un éleveur. Beaucoup de participants en effet sont des chiens recueillis ou sauvés de refuges ou d'élevages intensifs. Wild Thang, le vainqueur du concours 2024, avait pour spécificité d'avoir la langue qui pendait en permanence. Mais cela était dû à une histoire bien plus sérieuse que sa dégaine loufoque laissait à voir. Ce pékinois de 8 ans avait survécu à une affection virale très dangereuse lorsqu'il était chiot, la maladie de Carré. Celle-ci avait néanmoins fait que ses dents n'avaient jamais poussé correctement, et qu'une de ses pattes avant tremblait en permanence. Comme son prédécesseur, Pétunia sera présentée en prime time sur NBC, dans l'émission matinale The Today Show. « Nous avons été assaillis. Il adorait ça », avait raconté la propriétaire de Wild Thang, Ann Lewis, lorsqu'ils avaient atterri à New York pour se rendre à la télévision américaine. « Il remuait la queue. Il était heureux. Il se faisait prendre en photo avec les gens. » Une belle occasion de célébrer tous les chiens et leurs différences.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
L'acteur K.J. Apa incarnera la légende du cinéma James Stewart
Intitulé Jimmy, le film reviendra sur l'ascension de la star hollywoodienne et son engagement durant la Seconde Guerre mondiale. La sortie est prévue pour novembre 2026. La valse des biopics se poursuit. Après Les Beatles, Michael Jackson et James Dean, c'est au tour de la légende hollywoodienne James Stewart, d'avoir droit à un film sur sa carrière rapporte Variety , le 5 août. Sobrement intitulé Jimmy, le long-métrage racontera l'ascension et les grands rôles de l'acteur oscarisé, ainsi que son engagement dans l'armée de l'air américaine, en 1941. Le comédien néo-zélandais K.J. Apa (Riverdale, J'y crois encore), a la lourde tâche d'incarner le géant du cinéma étasunien. « Je suis très honoré de pouvoir donner vie à son histoire, raconte K.J. Apa, il est important pour moi de rendre hommage à un pays [les États-Unis] qui m'a tant donné, et quelle meilleure façon de le faire qu'en rendant hommage à un homme qui l'a servi avec tant d'honneur ». Les acteurs Jason Alexander (Pretty Woman, Carnage) et Jen Lilley (Une pincée d'amour) joueront respectivement le producteur Louis B. Mayer et l'épouse de « Jimmy », Gloria Hatrick Stewart. Publicité Selon Variety, le long-métrage est coproduit par Kelly Stewart-Harcourt, la fille de l'acteur, et réalisé par le cinéaste Aaron Burns. « James Stewart était un acteur universellement apprécié. Il incarnait véritablement l'homme de la rue », a commenté le metteur en scène. En phase de tournage, le biopic devrait sortir dans les salles de cinéma en novembre 2026. Un acteur versatile et patriote Né en 1908 en Pennsylvanie, James Maintland Steward a étudié l'architecture avant d'embrasser une carrière dans le théâtre, à Broadway et le cinéma, à Hollywood. En 1935, il joue son premier rôle dans le film Murder Man. Dans ce long-métrage, James Stewart se glisse dans la peau d'un journaliste, profession qu'il incarnera fréquemment. Après de nombreux seconds rôles, « Jimmy » connaît son premier grand succès dans Mariage incognito, en 1938. Deux ans plus tard, il triomphe dans The Philadelphia Story et remporte l'Oscar du meilleur acteur. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, James Stewart est la première star hollywoodienne a s'engager dans l'armée. Son patriotisme lui vaut le grade de général. Après le conflit, il tourne dans son film préféré, La vie est belle de Frank Capra. Versatile, l'acteur jouera aussi bien dans les thrillers d'Alfred Hitchcock que les westerns de John Ford. En 1985, James Stewart reçoit un Oscar d'honneur en raison de ses « 50 années de performances mémorables ». Neuf ans plus tard, il décède d'une embolie pulmonaire à l'âge de 75 ans.


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2 days ago
- Le HuffPost France
80 ans après Hiroshima et Nagasaki, 5 œuvres qui racontent les bombes atomiques et leurs conséquences
CULTURE - Le 8 mai 1945, entre en vigueur l'armistice, symbole de la fin du régime nazi et qui vient clore plusieurs années de guerre en Europe. Seulement, dans le Pacifique, le conflit entre le Japon et les États-Unis n'est toujours pas résolu. Par l'intermédiaire de son président Harry S. Truman, l'armée américaine annonce, avoir développé la solution. Une nouvelle arme qui serait capable de lui faire gagner la guerre. Les 6 et 9 août 1945, ont lieu les largages de deux bombes « Little Boy » et « Fat Man » sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki. En une fraction de seconde, des dizaines de milliers de japonais sont brûlées vifs tandis que les survivants sont sévèrement irradiés. Le Japon sévèrement affaibli capitule le 2 septembre 1945. D'après les dernières estimations, l'explosion des deux bombes serait responsable de la mort de plus de 210 000 japonais. À l'occasion des 80 ans de commémoration de ces drames, Le HuffPost vous livre une sélection d'œuvres qui par différents prismes reviennent sur la conception et les conséquences qu'ont eu les deux bombes. Oppenheimer de Christopher Nolan (2023) Dans ce long-métrage, le réalisateur d' Inception et Interstellar raconte l'histoire de l'homme à l'origine de la bombe atomique, Robert Oppenheimer. Impulsif, effronté et sympathisant communiste, Christopher Nolan dépeint le profil du physicien d'origine juive, conscient du traitement de ses semblables de l'autre côté de l'Atlantique. Nolan oblige, Oppenheimer dépeint un point de vue très centré sur la vision américaine. Si certains détails historiques sont présents, d'autres sont omis volontairement ou transformé pour la fluidité du film. Au final, si Oppenheimer s'inspire de faits réels, il n'en reste pas moins une fiction. Cependant, il reste une porte d'entrée pour découvrir l'origine du projet Manhattan jusqu'à sa résolution. Le dernier film de Christopher Nolan est disponible en VOD sur Canal+, Amazon Prime et AppleTV+. La Bombe par Didier Alcante, Laurent-Frédéric Bollée et Denis Rodier (2020) Pour les commémorations des 75 ans, la maison d'édition Glénat a publié ce roman graphique de 450 pages afin de raconter tous les pans de l'histoire sur la course à la bombe. Par un très gros travail de recherches, la bande dessinée respecte l'histoire avec une rigueur très pointilleuse. Elle se permet de prendre en compte les différents points de vue du conflit, intégrant les visions allemandes et japonaises. Elle s'emploie également à décrire la réalité des dégâts infligés sur les deux villes du pays du soleil levant. De l'extraction de l'uranium dans les mines au dénouement de la Seconde Guerre mondiale, la bande dessinée pourrait faire office de manuel d'histoire tant elle accorde de l'importance aux faits historiques. Hiroshima, mon Amour d'Alain Resnais (1959) Alain Resnais collabore avec l'écrivaine Marguerite Duras comme scénariste pour réaliser son long-métrage. Un film qui raconte une histoire d'amour entre une Française et un Japonais, à l'endroit où quinze ans plutôt la bombe atomique a explosé. Une romance qui va raviver des souvenirs douloureux. Salué par la critique à sa sortie en 1959, le film est considéré comme révolutionnaire pour son époque et provoquera des remous. Quasi censurée, l'œuvre est écartée de la sélection officielle au festival de Cannes 1959, pour ne pas déplaire aux États-Unis (mais sera tout de même projetée hors compétition). En plus d'évoquer l'horreur atomique, Marguerite Duras brise également l'un des plus gros tabous de l'histoire française. Celui des femmes tondues pour leurs rapports sexuels avec les Allemands sous l'occupation. Pour découvrir ce classique, il est disponible en VOD sur AppleTV +. Lumières d'été par Jean-Gabriel Périot (2016) Dans ce film, Akihiro est un réalisateur japonais vivant à Paris qui se rend à Hiroshima pour interviewer des survivants de la bombe atomique. Bouleversé par l'horreur des témoignages, il erre en ville pour souffler. Il y fait la rencontre de Himiko. Porté par l'enthousiasme de la jeune femme, le réalisateur va découvrir l'histoire de la ville d'Hiroshima sous un nouvel aspect. Celui des générations futures qui se construisent sur les événements du passé. Ce film documentaire est le second projet du réalisateur français Jean-Gabriel Périot après le court-métrage 200 000 fantômes produit en 2007 qui concernait déjà les catastrophes d'Hiroshima et de Nagasaki. Disponible a la location sur Amazon Prime. Dans un recoin de ce monde par Fumiyo Kôno (2008) Lorsqu'on évoque le Japon, il est difficile de le dissocier de la culture mange et anime. Fumiyo Kono est une autrice japonaise qui a été profondément marquée par les événements d'Hiroshima et de Nagasaki. Après avoir dessiné le Pays des cerisiers en 2004, la mangaka réalise un second projet sur les conséquences des bombes atomiques pour le peuple japonais, Dans un recoin de ce monde. La mangaka conte l'histoire de Suzu, une jeune femme qui a passé son enfance près d'Hiroshima, qu'elle immortalise à travers ses dessins. Par ses traits enfantins, le recueil de Fumiyo Kono s'ouvre à tous les publics afin de parler de ce sujet traumatisant pour bon nombre de familles japonaises. Grâce à son succès, l'œuvre connaîtra une adaptation au cinéma en film d'animation en 2015 sous la direction de Sunao Katabuchi à retrouver sur Crunchyroll.