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La Presse
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La recette diluée et répétitive de The Bear
La quatrième saison de la série The Bear aurait pu être un courriel. Voilà, c'est écrit. Plus moyen de déglacer ou de sucrer ces paroles acidulées, mais assumées. Comme si un inspecteur du Guide Michelin, exaspéré par la lenteur du personnel, venait de retirer l'étoile à cette prestigieuse série culinaire de Disney+, qui collectionne les récompenses prestigieuses depuis son ouverture en 2022. C'est cruel, mais c'est la brutale réalité du marché. Quand on s'assoit dans le meilleur restaurant du monde, si on attend quatre heures pour le service de l'entrée, on ne restera pas pour le dessert, il y a des limites à éprouver la patience des clients, même les plus enthousiastes. En ligne depuis la semaine dernière sur la plateforme Disney+, la quatrième saison de The Bear s'avère meilleure que la troisième, mais moins goûteuse que les deux premières tranches, les meilleures jusqu'à présent. Depuis deux ans, The Bear étire sa recette originale et ne progresse plus techniquement. Sans blague, cela fait 20 épisodes que l'on passe sur la publication d'une critique gastronomique du Chicago Tribune ou sur le partenariat, toujours pas signé, entre le tourmenté et brillant chef Carmen Berzatto (Jeremy Allen White) et sa protégée superstar Sydney (Ayo Edebiri). Chef, oui chef, y aurait-il moyen d'enfourner ça à « broil » ou de crinquer le rond de poêle au maximum ? Même constat pour la relation amoureuse orageuse entre Carmen (ou Carmy ou Carm ou Jeff ou Bear, c'est selon) et la médecin Claire (Molly Gordon) : c'est pogné au fond de la casserole et ça ne décollera pas avant longtemps. Aussi, la 47e séquence où la vaillante sous-chef Tina (Liza Colón-Zayas) s'exerce à cuisiner un plat de pâtes – des cavatellis – sous la barre des trois minutes m'a achevé. Plus capable, c'est assez, accrochez son tablier ou confiez-lui une autre tâche, calvaire. J'ai soupiré longuement en engouffrant les dix épisodes de The Bear 4, où les tics de la série ressortent encore plus gratinés. Comme la façon dont les personnages s'expriment en bégayant, en s'interrompant, en sacrant abondamment, en trébuchant sur leurs mots, en marquant des pauses et en se hurlant dessus, ça devient carrément insupportable, quoique très réaliste. Honnêtement, combien de fois dans une saison le chef Carmen peut-il s'emmurer dans le silence, jouer le grand chef torturé ou s'enfermer avec ses bibittes dans son frigo mental ? Tous ces gens ont davantage besoin d'une costaude thérapie que d'une mention dans le magazine Food & Wine. L'enjeu au cœur de ce quatrième chapitre répétitif consiste à rentabiliser les opérations du restaurant The Bear, que surveillent, comme des faucons, l'investisseur Oncle Jimmy (Oliver Platt) et son acolyte Computer (Brian Koppelman). Carmen, sa sœur Natalie dite Sugar (Abby Elliott), Sydney et le maître d'hôtel Richie (Ebon Moss-Bachrach) disposent de 1440 heures, soit deux mois, pour ramener l'établissement de Chicago dans la zone payante. Ajoutez ici du chaos aux chaudrons, des doutes paralysants, les yeux bleus et mouillés de Carmen, des personnages en éternelle remise en question et une chanson rock émouvante pigée dans le catalogue de Talk Talk, de R.E.M., de Bryan Ferry ou des Pretenders, on connaît les ingrédients du livre. Alors que Carmen n'évolue à peu près pas (il reste un trentenaire égoïste et incapable de communiquer avec sa partenaire Sydney), Richie poursuit sa progression spectaculaire. Quel personnage formidable, nuancé et formé de plusieurs couches. Richie évolue, se remet en question, rechute, recommence et tient plus au succès du restaurant que le ténébreux Carmen. Vraiment, c'est Richie, la vedette de The Bear, et non Carmen, qui finira enfin par dégeler au dixième et dernier épisode de cette quatrième saison. Le septième épisode, qui dure 69 minutes, avait le potentiel de devenir aussi marquant que le sublime épisode des poissons de la deuxième saison. Car, sans rien divulgâcher, tous les Berzatto, ce qui inclut la très intense mère Donna (Jamie Lee Curtis), se réunissent pour un énorme mariage, où les occasions de s'affronter ne manquent pas. Hélas, au lieu de les voir crever leurs abcès émotionnels ensemble, la fête se transforme quasiment en une farandole de maternelle. Cela dit, il y a quand même des éclats de génie qui ressortent dans The Bear 4. Les acteurs se surpassent, les images sont alléchantes, la musique colle parfaitement au récit, les frères Fak sont délicieusement nonos et l'arrivée de leur sœur Francine (à vous de découvrir qui l'incarne) donne du temps d'écran bien mérité à Natalie/Sugar, que l'on ne voit pas assez. Si vous capotez sur le taciturne Jeremy Allen White, devenu une mégastar depuis la création de cette série, The Bear 4 vous régalera. Omniprésent, son Carmen Berzatto aspire tout l'oxygène, ce qui laisse peu d'espace à ses compagnons, qui ont pourtant offert les meilleurs moments de The Bear dans le passé. À sa sortie, The Bear a été un grand cru, chic et cher. Malheureusement, la série s'est transformée en un vin rouge très correct, mais qui sert dorénavant à concocter de la sangria.


Le HuffPost France
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Trump ne va pas lésiner sur la mise en scène pour célébrer sa loi budgétaire le jour de la fête nationale
ETATS-UNIS - La mégalomanie à son paroxysme. Donald Trump est sur un petit nuage depuis que le Congrès a adopté sa « grande et belle loi » jeudi 3 juillet, après des jours de pressions et de tractation. Le président américain avait pressé les élus républicains de voter en faveur du texte avant ce vendredi 4 juillet, jour de la fête nationale. Et pour cause, ce sera l'occasion pour lui de célébrer sa victoire législative et de profiter de la mise en scène grandiose du Jour de l'Indépendance. Et évidemment, le milliardaire, qui avait fait de cette loi la pièce maîtresse du programme de son second mandat, a vu les choses en grand. En ce 249e anniversaire de l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne, une grande fête à la Maison Blanche va avoir lieu. « Ensemble, nous célébrerons l'indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d'or », a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. Lors d'un meeting dans l'Iowa (centre), il a savouré sa victoire. « Il n'y a pas de plus beau cadeau d'anniversaire pour l'Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l'Amérique », a-t-il lancé à la foule. Parade aérienne Au cours de la cérémonie organisée ce vendredi à partir de 16h (22h à Paris), Donald Trump va signer et promulguer sa loi budgétaire en très grande pompe en présence des parlementaires. Au programme : des feux d'artifice et une parade aérienne de bombardiers furtifs B-2. Un choix loin d'être anodin, puisque c'est ce type d'avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin. Des avions de chasse vont également effectuer une parade aérienne au-dessus de la Maison-Blanche pour l'occasion, tandis que certains pilotes qui ont mené l'opération militaire en Iran seront présents lors de la cérémonie. Quand aux 249 ans de l'Indépendance, les festivités vont durer jusqu'en 2026, qui marquera donc le 250e anniversaire des États-Unis. La Maison Blanche évoque sur son site une « Grande fête d'État américaine » qui culminera l'an prochain à Washington avec notamment, selon la promesse de Trump, un combat de l'Ultimate Fighting Championship (UFC) pour 25 000 spectateurs… dans l'enceinte de la Maison Blanche. La grande loi budgétaire adoptée jeudi comprend d'ailleurs des crédits pour « le financement d'événements, de célébrations et d'activités » dans le cadre de cette année de célébrations baptisée « America 250 ». Un grand coup politique L'adoption du texte est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël après des frappes sur des sites nucléaires iraniens, un accord sur les dépenses de l'Otan, et une décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le Parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Dans sa joie, l'ancien magnat de l'immobilier a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes de son parti et des électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n'affaiblisse les aides à la santé et à la protection sociale. La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne de Trump : augmentation des dépenses militaires, financement d'une campagne d'expulsion massive de migrants et engagement de 4 500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d'impôt accordés lors du premier mandat du républicain.


L'Équipe
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Doug Ghim seul en tête du John Deere Classic, Victor Perez bien lancé
Sur l'un des parcours les plus simples du PGA Tour, Doug Ghim a fait le travail jeudi. L'Américain a pris les commandes avec un 62, tandis que Victor Perez a rendu un 69, à la 43e place. Gros début de semaine pour Doug Ghim. Auteur d'une carte de 62 (-9), l'Américain a pris seul les commandes du John Deere Classic, disputé à Silvis (États-Unis). Sur le TPC Deere Run, l'actuel 124e de la FedExCup a réussi sept birdies et un eagle, pour aucun bogey. Il compte un coup d'avance sur Max Homa et Austin Eckroat, tandis que quatre autres locaux pointent à la quatrième place (-7), avec David Lipsky, Sam Stevens, Justin Lower et Michael Kim. Côté français, Victor Perez démarre sous le par avec une ronde en 68 (-3). Le Tarbais, 102e du classement général américain cette saison, a réussi à gommer un coûteux double bogey au trou par cinq birdies. Il est 43e, avec deux cuts d'avance sur le cut provisoire.

Le Figaro
2 hours ago
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« Il aurait dû retourner chez lui en Afrique du Sud » : Donald Trump tacle Elon Musk sur les subventions qu'il touche
Le président s'en est pris mardi, une fois encore, à son ancien allié pour les aides qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles « il aurait dû fermer boutique ». Les deux hommes avaient paru vouloir mettre un terme à leur escarmouche publique après s'être écharpés sur les réseaux sociaux début juin. Mais la «big, beautiful» loi de Donald Trump sur le budget, qui met en relief les divergences profondes entre l'homme le plus riche du monde et le président MAGA, a donné lieu à un nouvel accrochage. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Elon Musk est en croisade contre ce projet de loi, en passe d'être adopté par le sénat américain, qu'il a qualifié d'«abomination répugnante», et a multiplié les attaques sur X ce lundi, jusqu'à tard dans la nuit. «Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte - qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS -, que nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent», a-t-il par exemple dénoncé avant de promettre que si le projet de loi était adopté, il lancerait son propre parti, le «parti de l'Amérique». Publicité «Notre pays a besoin d'une alternative au parti unique démocrate-républicain pour que le peuple ait réellement une VOIX», a-t-il aussi écrit avant de traiter le président de menteur, sans le nommer, en publiant une image de Pinocchio. «Quiconque a fait campagne sur la PROMESSE de RÉDUIRE LES DÉPENSES, mais continue de voter sur la PLUS GRANDE augmentation du plafond de la DETTE de l'HISTOIRE verra son visage sur cette affiche lors des primaires de l'année prochaine», écrit aussi Elon Musk. Menaces de Donald Trump Donald Trump a finalement répondu à son ancien allié, le taclant pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon lui, «il aurait dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud». «Elon obtient peut-être plus de subventions que tout autre individu dans l'histoire, de loin, et sans ces subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud», a cinglé mardi Trump sur son réseau Truth social avant de menacer. «Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE», a-t-il déclaré. «Peut-être devrions-nous demander à DOGE d'examiner cela sérieusement ? BEAUCOUP D'ARGENT À ÉCONOMISER !!!». À la suite de l'élection de Donald Trump en novembre, Elon Musk, qui avait fait campagne ardemment pour le candidat républicain, s'était vu confier la mise en place le département de l'Efficacité Gouvernementale (Department of Government Efficiency, abrégé en DOGE), une commission chargée de faire fondre, parfois brutalement, les dépenses publiques de l'État fédéral. Après avoir annoncé son retrait de l'administration américaine pour retourner à ses affaires, Elon Musk s'était montré rapidement critique de la «grande et belle loi» de Donald Trump sur le budget dont il juge qu'elle va creuser le déficit fédéral. «Serait-il le moment de créer un nouveau parti politique en Amérique qui représente réellement les 80 % du centre ?», avait-il tweeté après s'être écharpé avec le président américain début juin. «VOX POPULI VOX DEI. 80% ont voté pour un nouveau parti», a-t-il à nouveau averti mardi sur X repostant un sondage d'internautes, ajoutant que «tout ce que je demande, c'est que nous ne mettions pas l'Amérique en faillite».


La Presse
2 hours ago
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Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation
Après des pourparlers en Suisse en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane sur leurs produits respectifs. (Pékin) La Chine a déclaré vendredi que les États-Unis avaient assoupli certaines restrictions à l'exportation, conformément à un accord « durement acquis » pour lisser leurs différends commerciaux, conclu à Londres le mois dernier. Agence France-Presse « Actuellement, les deux parties travaillent rapidement à la mise en œuvre des résultats décrits dans le cadre général adopté à Londres », a affirmé le ministère chinois du Commerce. Il a également indiqué que les États-Unis avaient levé « une série de mesures restrictives à l'encontre de la Chine », dont les détails ont été communiqués à la Chine. Le ministère a précisé que « le cadre de Londres avait été durement acquis » et a averti que « le chantage et la coercition ne mèneront nulle part ». Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs. La Chine s'était également engagée à alléger certaines contre-mesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l'accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d'exportation de terres rares. Mi-juin, Washington et Pékin s'étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l'accord trouvé à Genève sur les rails. Les États-Unis ont également levé récemment les règles relatives à certaines exportations vers la Chine, notamment en supprimant les exigences de licence pour l'expédition d'éthane vers le pays, selon un rapport de Bloomberg publié cette semaine. Donald Trump a balayé dimanche des accusations d'actes hostiles menés par la Chine à l'encontre des États-Unis et a assuré « bien s'entendre » avec le pays.