
Mercato : le latéral droit saoudien Saud Abdulhamid rejoint officiellement le RC Lens
Saud Abdulhamid est Lensois. Un temps pressenti du côté de Toulouse, le latéral droit a, comme nous l'évoquions jeudi, rejoint le RC Lens ce dimanche pour une saison sous la forme d'un prêt avec option d'achat, non obligatoire. L'international saoudien (38 sélections) arrive de l'AS Rome, actant la deuxième transaction entre le club transalpin et celui de l'Artois, qui avaient conclu le transfert de Neil el-Aynaoui vers Rome courant juillet.
Abdulhamid (26 ans) a découvert l'Europe la saison dernière, lorsqu'il a rejoint les Giallorossi après un début de carrière exclusivement dans son pays, en Arabie saoudite. Il a assez peu joué en 2024-2025 (8 matches toutes compétitions confondues, 4 en Serie A et 4 en Ligue Europa) et tentera de se relancer à Lens, en vue notamment de la Coupe du monde 2026, qu'il pourrait disputer avec la sélection saoudienne d'Hervé Renard.

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Deux titres mondiaux, une médaille d'argent et un record : Léon Marchand, une domination sans partage
Un an après son inoubliable quadruplé olympique à Paris, Léon Marchand continue de coudre de fil d'or sa carrière. Depuis dimanche, il totalise sept titres de champion du monde. Il n'a pas semblé stressé. Invité à rejoindre la plage de départ par le speaker, à se caler ligne d'eau 1 après n'avoir enregistré que le 7e chrono des séries matinales (413"19), Léon Marchand a pris le temps de regarder autour de lui. Il a salué d'un petit signe de la main, d'un sourire en coin, ses supporters époumonés qui faisaient flotter des drapeaux français dans les gradins surplombant le bassin du Singapour Sports Hub. « L'attente était simplement très longue, s'est justifié le nageur de 23 ans, qui n'avait pas été assez rapide pour occuper, comme d'habitude, l'un des couloirs centraux. Tout le monde se prépare, se déshabille... C'est ce que je fais normalement. » Il ne s'est pas davantage précipité. Mais était prêt à jaillir quand il le faudrait, à délivrer sa course au gré des circonstances. Pour une fois, Marchand a dû expérimenter cette exigeante discipline du 400 m 4 nages au dernier jour des Mondiaux, quand d'ordinaire elle l'inaugure. En 2022, elle lui avait offert son premier titre mondial à Budapest, un an après la révélation de sa finale olympique à Tokyo (6e) et son départ dans la foulée pour les États-Unis. En 2023, le protégé de Bob Bowman, alors basé dans l'Arizona, avait d'entrée effacé à Fukuoka (Japon) le dernier record du monde de Michael Phelps, présent et heureux comme un gamin de céder son sceptre à cet héritier (42"50 contre 43"84). Quant à l'an dernier, même crispé par l'enjeu et moins fluide techniquement, Marchand avait su se dépasser dès le 28 juillet pour décrocher le premier de ses quatre titres olympiques à Paris. Un chrono que seul Michael Phelps a battu Cette fois, il s'est un peu inquiété d'être exilé à l'extérieur, mais jouer à l'aveugle pouvait aussi lui servir. « C'est vrai que ce sera plus difficile de contrôler la course. Mais je ne pourrai pas me cacher, il faudra y aller dès le début », devinait-il après les séries. Et c'est exactement ce qui s'est produit dimanche. Irrésistible, le Toulousain de 23 ans a survolé les débats pour décrocher un septième titre mondial en trois éditions. Il a martyrisé de près de quatre secondes (3"59) son dauphin japonais, Tomoyuki Matsushita (20 ans), qui l'avait dominé en séries, mais qui grignote aussi son retard puisqu'il s'était contenté de la médaille d'argent olympique à Paris avec près de 6 secondes de retard. « Honnêtement, j'ai fait ma course. Je me suis senti vraiment bien à l'échauffement, je me suis dit que je pouvais m'approcher de mon record, grimaçait le Français. Malheureusement, je suis encore un peu loin, mais ça montre que je manque d'entraînement pour le 400 m 4 nages. Et c'est un peu ce que je pensais. » Léon Marchand à nouveau sacré sur 400 m 4 nages après avoir dominé la finale des Mondiaux Après une année à composer avec sa nouvelle notoriété, avec ses désirs ou baisses de motivation inhérentes à sa tumultueuse escalade olympique, Marchand a certes progressé techniquement, mais il manque sans doute de volume pour assumer une cadence aussi affolante. Vainqueur en 44"73, un chrono que seul Michael Phelps a battu, il reste le patron. « Vu le 200 m 4 nages que j'avais fait, je savais que j'avais beaucoup de puissance, mais pas forcément autant d'endurance qu'avant, relativisait-il. Mais je me suis éclaté ce soir (dimanche) ! C'était trop bien, c'est la raison pour laquelle je nage. Physiquement, c'était plus difficile que d'habitude, j'étais vraiment lourd dans l'eau en brasse et en crawl, mais je donne tout parce que j'avais envie d'être proche de mon record. » Tout comme il a tout donné, une demi-heure plus tard, pour aider ses copains du relais 4×100 m 4 nages à décrocher une médaille d'argent. « Ce n'est pas parfait, ça ne l'est jamais. Mais c'est plus que ce que j'attendais. » Léon Marchand, double médaillé d'or et médaillé d'argent aux Mondiaux Au final, alors que certains avaient douté qu'il s'alignerait sur ces Mondiaux de Singapour, Marchand va partir en vacances avec une valise lestée de deux nouvelles médailles d'or, une d'argent, et d'un second et phénoménal record du monde en grand bassin sur 200 m 4 nages en 152"69. Le seul record individuel parmi les trois qui ont été battus cette semaine. « Ce n'est pas parfait, ça ne l'est jamais. Mais c'est plus que ce que j'attendais, soulignait le Français, qui intègre le top 10 des nageurs les plus titrés aux Mondiaux en individuel. Surtout le record du monde ! Ça montre que j'ai toujours la flamme pour la natation, que j'aime ça. J'ai envie de continuer. Et aussi j'ai vu pas mal de choses à améliorer. Je vais essayer de préparer les Championnats d'Europe le mieux possible... » Pour toute l'équipe de France, la perspective continentale que Paris organisera l'été prochain, du 10 au 16 août, s'annonce comme un moteur singulier. Même si Marchand n'a encore aucune idée du programme qu'il dessinera, lui qui avait zappé l'édition 2022 à Rome. « On va voir au fur et à mesure des mois, dit-il. Là, je vais prendre des vacances, essayer de réaliser ce que j'ai fait cette semaine. Reprise fin août avec Bob Bowman à Austin. On va travailler les 4 nages, les 200 et 400 m crawl... » Marchand ne se contentera jamais de sa zone de confort, il veut explorer de nouveaux territoires, s'exposer à l'échec pour apprendre, rebondir, progresser. Un an après les Jeux qui l'ont couronné roi, il sait ce qu'il a traversé et ne renie rien. Bien au contraire. Pour lui, ses médailles mondiales de Singapour sont « une preuve qu'(il a) fait les bons choix et ce qu'(il) aime. » En même temps, il l'assure : « Je n'avais pas besoin de ça pour m'en persuader. » Tant mieux. Les chiffres marquants du bilan éclatant des Bleus aux Mondiaux


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