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L'église de Saint-Ours en proie aux flammes

L'église de Saint-Ours en proie aux flammes

La Presse6 days ago
PHOTO TIRÉE DE LA PACE FACEBOOK DE LA VILLE DE SAINT-OURS
L'église de la municipalité de Saint-Ours, en Montérégie, a été consommée par un incendie jeudi, en fin d'après-midi.
« C'est un moment extrêmement douloureux pour nos citoyens », a déclaré le maire de Saint-Ours, Sylvain Dupuis, dans un communiqué de presse de la municipalité.
L'incendie s'est déclaré en début de soirée. Les services d'urgence ont été dépêchés rapidement sur les lieux, selon la municipalité.
« L'église de Saint-Ours représente un pan important de notre histoire, la signature de notre communauté et de notre identité collective. Nous sommes profondément reconnaissants envers tous les pompiers qui unissent leurs efforts pour protéger ce symbole de notre patrimoine » a ajouté Sylvain Dupuis.
Les pompiers de Saint-Ours ont travaillé en collaboration avec les pompiers de Sorel-Tracy, de Saint-Denis-sur-Richelieu de Saint-Roch-de-Richelieu et de la Régie intermunicipale de sécurité incendie Louis-Aimé-Massue.
Les autorités prient le public d'éviter le secteur pour faciliter le travail des intervenants.
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Travaux au Manoir Lafontaine
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La Presse

timean hour ago

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Travaux au Manoir Lafontaine

Nadine Freville fait partie des locataires du Manoir Lafontaine qui s'impatientent face aux retards dans le chantier. Le Manoir Lafontaine, à Montréal, était un symbole de la lutte contre les rénovictions. Vidé de ses locataires, il illustre maintenant les délais qui affligent le développement de projets de logements abordables, en pleine crise du logement. Les travaux de rénovation majeurs de la tour de 14 étages et 93 logements n'ont pas encore commencé, deux ans après le rachat de l'immeuble par un organisme à but non lucratif. Le chantier devait pourtant débuter à l'automne 2023. « J'ai 82 ans. J'ai le temps de mourir avant de retourner chez nous ! Ça me fait peur », a lancé Maggie Sawyer, en entrevue avec La Presse jeudi dernier. La locataire a habité pendant un demi-siècle au Manoir Lafontaine, jusqu'à son départ en juillet 2023 dans la foulée du rachat par l'organisme Interloge, qui devait entreprendre les travaux. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Maggie Sawyer, locataire du Manoir Lafontaine, est relogée dans un autre immeuble appartenant à Interloge. Face aux retards, « on est très déçus », a-t-elle dit, dénonçant les échéanciers constamment repoussés. Une autre locataire, Nadine Freville, déplore aussi la tournure des évènements. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le Manoir Lafontaine, une tour de 14 étages et 93 logements, fait face au parc du même nom, à Montréal. « J'ai libéré la place en pensant que ça allait permettre aux choses d'avancer », a-t-elle confié. Quand le rachat de l'immeuble par Interloge a été annoncé, en mai 2023, elle n'imaginait « pas une seconde » que les travaux n'auraient même pas débuté deux ans plus tard. J'avais confiance, beaucoup d'espoir. Nadine Freville, locataire du Manoir Lafontaine Les deux femmes sont relogées dans d'autres immeubles appartenant à Interloge. Elles auront éventuellement le droit de reprendre leur logement au Manoir Lafontaine et de payer le même loyer qu'avant. « Il y a des délais, c'est indéniable » Le Manoir Lafontaine a été construit dans le cadre d'Expo 67. Il a servi d'hôtel avant d'être transformé en édifice résidentiel. Une même famille en a été propriétaire pendant plusieurs années, jusqu'à son rachat par les promoteurs immobiliers Jeremy Kornbluth et Brandon Shiller. PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Manifestation en avril 2021 devant le Manoir Lafontaine pour dénoncer l'expulsion de ses résidants La tentative des nouveaux propriétaires de vider l'immeuble pour y faire des travaux majeurs avait créé une vive controverse en 2021, plusieurs locataires soupçonnant les deux hommes de vouloir y aménager des appartements de luxe. Deux ans plus tard, la mairesse de Montréal, la ministre responsable de l'Habitation et le grand patron de Desjardins étaient réunis pour annoncer le rachat de l'immeuble par l'organisme Interloge, pour y faire des logements abordables. « Le début des travaux de rénovation est prévu à l'automne 2023 », indiquait leur communiqué. C'était « une affirmation optimiste », reconnaît aujourd'hui Louis-Philippe Myre, directeur général d'Interloge. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le balcon de l'ancien appartement de Nadine Freville, sur lequel elle a installé une pancarte avec la mention « Manoir du mépris » « On est en train de mettre en place un financement complet pour commencer les travaux dans les prochaines semaines en bonne et due forme, a-t-il assuré en entrevue. Il y a des délais, c'est indéniable. […] La mise en place du financement prend un peu plus de temps que prévu parce qu'il y a des délais d'approbation, notamment de la Société canadienne d'hypothèques et de logement. » C'est une opération qui nécessite beaucoup de planification et d'attention. On préfère prendre le temps qu'il faut pour bien faire les choses que de commencer un chantier et découvrir de mauvaises surprises en cours de route. Louis-Philippe Myre, directeur général d'Interloge En mai 2023, les élus rassemblés parlaient de sauvetage, de victoire des locataires. Leur communiqué laissait entendre que l'enveloppe de 38 millions rassemblée auprès de différents partenaires constituait un montage financier pour permettre au projet d'aller de l'avant. « Pour Interloge, il était clair dès le départ qu'il manquerait de l'argent pour compléter le projet de rénovation », affirme maintenant M. Myre. Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on continue de décrire l'annonce de 2023 comme « une fierté de notre administration et un symbole fort de résistance ». « Le chantier doit débuter cet été afin de pouvoir accueillir les premiers locataires en 2027 », indique une déclaration transmise par écrit. « Toutefois, le bouclage du montage financier est complexe et nous accompagnons présentement Interloge à ce niveau afin que l'organisme puisse démarrer les travaux dans les temps. Ceci démontre également toute la complexité derrière les projets de sauvegarde de logements abordables. » Le cabinet a appelé l'ensemble des bailleurs de fonds à « être au rendez-vous ». Un temps de réaction plus lent Pour Jean-Philippe Meloche, professeur à l'Université de Montréal spécialisé en économie urbaine, ce type de délais n'est pas inhabituel dans les projets qui dépendent du secteur public. Il n'a pas souhaité commenter le cas du Manoir Lafontaine en particulier. Les projets privés et les projets hors marché font face aux mêmes problèmes – comme les coûts de construction en augmentation ou la pénurie de main-d'œuvre –, mais ceux qui ne dépendent pas de l'État sont plus agiles. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le Manoir Lafontaine Dans le secteur public, quand « il faut que chaque prêt soit cautionné par un programme public, oui, ça peut générer des délais », a-t-il expliqué en entrevue téléphonique. En comparaison, une banque qui finance un projet de condos « va être probablement plus rapide à répondre. Ils ne sont pas dans un programme spécifique, ils sont dans un marché », a-t-il poursuivi. « Du moment où on sait que le projet est viable, si [les coûts] augmentent de 15 %, on regarde les chiffres et si c'est encore viable : go, on y va. » M. Meloche montre aussi du doigt la propension des politiciens à annoncer trop tôt des projets mal ficelés en y incluant « une pile de promesses et de vœux pieux ». « C'est un peu ça qui est le problème quand ça part du politique, observe le professeur. La problématique dans le public, c'est que souvent, ce qui est annoncé au départ a été fait sur une napkin », sans l'apport d'un promoteur immobilier expérimenté.

Des campements devant des refuges pleins à craquer
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La Presse

timean hour ago

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Des campements devant des refuges pleins à craquer

Les ressources d'hébergement pour les sans-abri sont pleines à craquer à Montréal, au point que plusieurs d'entre elles sont maintenant entourées de campements. Dans le milieu communautaire, on craint que la crise ne soit accentuée par l'interdiction du flânage dans le métro, mais aussi par une présence policière plus marquée. « On voit une augmentation continuelle des personnes qui sont réellement sans option, donc elles campent devant nos portes, devant les portes de plein d'autres partenaires aussi. C'est frustrant de voir autant de détresse », affirme sans détour le directeur de la Mission Old Brewery, James Hughes, en entrevue. Près de ses locaux, entre le Quartier chinois et le Vieux-Montréal, près d'une dizaine de tentes sont installées depuis quelques semaines en bordure d'un stationnement. Un matelas est posé sur le sol, surplombé par un parasol turquoise. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Une augmentation du nombre de personnes qui sont réellement sans option a été notée à la Mission Old Brewery. Des vêtements sèchent sur divers supports, des chariots d'épicerie débordent d'effets personnels, autour de quelques personnes désœuvrées installées sur des chaises hétéroclites, qui regardent passer les touristes. Un abribus de la Société de transport de Montréal (STM) se trouvait à cet endroit jusqu'à tout récemment, mais il a été retiré parce qu'il était occupé en permanence par des sans-abri souvent agressifs ou intoxiqués. Le phénomène des « minicampements » pourrait avoir pris de l'ampleur en raison de « l'obligation de circuler » qui est de nouveau appliquée dans le métro depuis la mi-juin, avance le directeur de la Mission Old Brewery, James Hughes. « Nos locaux sont juste à côté des métros Place-d'Armes et Champ-de-Mars, donc c'est sûr que les gens auraient peut-être été dans le métro durant la journée au moins, et pas devant nos portes, si les pratiques n'avaient pas changé », explique-t-il. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Le DG de la Mission Old Brewery, James Hughes Le gestionnaire appelle les autorités à tolérer ces formes de « minicampements ». « Ces gens, ils sont là parce que les services sont ici. Ils peuvent entrer pour aller à la salle de bains, téléphoner, prendre un sandwich, obtenir de l'aide en cas d'urgence, bref, avoir des services pour survivre », souligne-t-il. Un climat plus hostile ? Même constat à L'Anonyme, qui offre du soutien psychosocial mobile aux sans-abri dans un autobus. « On remarque qu'il y a de plus en plus de nouvelles installations, parfois proches des ressources, mais aussi dans des zones d'ombre », observe la directrice du programme de sécurité urbaine de l'organisme, Sophie Gagnon. On voit les gens se regrouper, pour l'aspect de communauté, mais aussi le sentiment de sécurité. Ce sont des stratégies de survie : ils trouvent des sites où ils sont moins visibles, moins achalés, en se faisant plus petits, en ne voulant pas déranger. Sophie Gagnon, directrice du programme de sécurité urbaine de L'Anonyme « Si on voit plus de campements, c'est qu'il n'y a plus autant d'alternatives disponibles », soutient de son côté Andrew Marrocco, directeur général de la Mission St-Michael, qui tient une halte-chaleur de 60 places au centre-ville. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Un abri de fortune a été monté sous un viaduc pietonnier devant la Mission Saint-Michael. L'interdiction du flânage dans le métro n'est toutefois pas le seul facteur à prendre en compte, selon lui. « Au-delà de ça, le centre-ville est plus 'supervisé', note-t-il. Ça oblige beaucoup de personnes vulnérables à se rendre plus loin pour trouver des espaces excentrés, où le voisinage est moins habitué à cohabiter. » « Ces gens qu'on sort du métro, ça vient avec le fait qu'on les tolère de moins en moins dans les espaces où, historiquement, ils avaient leur place, comme les artères piétonnières », renchérit la directrice du Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), Annie Savage. « Faiblesse de notre système » Le nouveau commissaire aux personnes en situation d'itinérance de la Ville de Montréal, Julien David-Pelletier, dit être bien au fait du phénomène des minicampements qui se multiplient. « C'est quelque chose qui se vit dans tous les arrondissements. C'est directement lié au fait que le nombre de personnes itinérantes augmente sans cesse », dit-il en entrevue. PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Le commissaire en itinérance de la Ville, Julien David-Pelletier « Pour moi, ça démontre que la ville est devenue le théâtre de la faiblesse de notre système de ressources. Il nous manque de ressources spécialisées en santé mentale, en traitement des dépendances », explique M. David-Pelletier. Il jure que la Ville « fait tout ce qui est son pouvoir pour aider ces personnes-là ». « En ce moment, on déploie beaucoup d'efforts pour trouver de nouveaux lieux d'hébergement. On est prêts à collaborer avec toutes les ressources que pourra injecter Québec dans la crise », assure le commissaire. Quant au lien avec le métro et la présence policière, « c'est difficile à savoir », rétorque le haut fonctionnaire. « Je n'ai pas de données précises pour savoir si ces gens-là étaient dans le métro auparavant. » « La crise de l'itinérance ne peut être résumée à une seule cause », souligne de son côté l'attaché de presse de la mairesse Valérie Plante, Simon Charron, dans une déclaration écrite. « C'est un phénomène complexe qui est le résultat des crises de l'habitation, de la santé mentale, des opioïdes et de la pauvreté. »

Là où les bâtons cassés reprennent vie
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La Presse

timean hour ago

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Là où les bâtons cassés reprennent vie

L'entreprise Recyc-Hockey se spécialise dans le recyclage des bâtons de hockey brisés. D'après la LHJMQ, une équipe de son circuit utilise en moyenne environ 450 bâtons par an. L'entreprise Recyc-Hockey se spécialise dans le recyclage des bâtons de hockey brisés. (Lévis) Avec des bâtons de hockey pouvant coûter jusqu'à 400 $, casser sa palette peut faire aussi mal que de bloquer un tir frappé. Face à cette réalité, Isabelle et Michel Tremblay proposent une solution : réparer plutôt que racheter. Leur entreprise familiale, Recyc-Hockey, remet au jeu chaque année plus de 2500 bâtons brisés, dans un esprit à la fois économique, écologique… et profondément humain. C'est un bruit sec et familier : crac. Le genre de son qu'un parent de joueur de hockey mineur apprend vite à redouter. Pour les Tremblay, parents de sept enfants dont trois ont joué au hockey sur glace, la facture montait vite. « Mon plus vieux cassait 11 bâtons par année quand il jouait midget. À un moment donné, le budget a commencé à faire mal. C'est à cause de lui qu'on a connu l'entreprise », raconte Isabelle Tremblay, conjointe de Michel qui est aujourd'hui le gérant de Recyc-Hockey. Un procédé maison Lorsqu'ils ont fait l'acquisition de Recyc-Hockey en 2016, les Tremblay n'avaient ni formation en génie des matériaux ni expérience en fabrication industrielle. Ils connaissaient cependant bien la réalité des familles, pour qui chaque bâton représente un investissement. Ils ont alors repris les procédés existants de réparation, les ont adaptés, puis perfectionnés à force d'essais pour arriver à une méthode qui leur est propre. « On voulait absolument continuer à faire de la réparation, alors on a développé notre propre procédé. Il n'existait tout simplement pas… donc on l'a inventé. Honnêtement, on n'était pas certains d'y arriver, mais on tenait à garder ce service-là vivant », explique Michel Tremblay. Le défi était de taille : il fallait non seulement trouver une nouvelle manière de réparer les bâtons, mais aussi concevoir une méthode viable et durable. « Ce qu'on voulait, c'était réparer tout, pas juste certaines fissures ou certains types de bâtons. Chez nous, c'est extrêmement rare qu'on refuse une réparation. » PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Michel Tremblay, propriétaire de l'entreprise Recyc-Hockey Aujourd'hui, M. Tremblay estime pouvoir redonner vie à près de 90 % des bâtons qui lui sont confiés. Chaque semaine, environ 70 nouveaux bâtons atterrissent dans son atelier de Lévis. Ces bâtons proviennent de monsieur et madame Tout-le-Monde, mais aussi d'équipes de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), de la Ligue de hockey de l'Ontario (OHL) et de ligues locales. D'après la LHJMQ, une équipe de son circuit utilise en moyenne environ 450 bâtons par an, selon qu'elle participe aux séries éliminatoires ou non. Les Remparts de Québec, eux, confirment en avoir commandé 432 cette année, dont 250 ont été redirigés vers Recyc-Hockey pour être réparés. Derrière chaque bâton restauré se cache une dynamique bien rodée. Isabelle s'occupe du service à la clientèle, Michel prend en charge les réparations. C'est plus qu'un duo : c'est un projet de famille. « On est une entreprise familiale. Tous nos enfants, à un moment donné, ont aidé dans l'entreprise », explique Isabelle Tremblay avec fierté. Le hockey, lui, a toujours été présent dans leur vie. « Du hockey, il y en a dans notre famille, ça nous en prend », lance M. Tremblay. Bien sûr, toutes les réparations ne sont pas éternelles. Le propriétaire précise que certains modèles ou certaines cassures ne sont pas réparables, mais que l'objectif reste de prolonger la vie de l'équipement autant que possible. Un bâton pour chaque joueur Cette famille veut aussi briser une autre barrière : celle du prix. Le recyclage de bâtons permet de rendre le hockey plus abordable. Pour 60 à 70 $, un joueur peut repartir avec un bâton comme neuf, dans des délais d'une à trois semaines. « À la base, c'était surtout pour notre famille, raconte Mme Tremblay. Mais si aujourd'hui ça peut permettre à d'autres de continuer à jouer au hockey, tant mieux. » Pour ce qui est des bâtons envoyés par les différentes équipes, ils sont revendus deux, voire trois fois moins cher que leur prix d'origine. Les équipes de la LHJMQ et de l'OHL font appel à Recyc-Hockey pour recycler leurs bâtons brisés, qui sont ensuite revendus à prix réduit, mais un joueur amateur ou un parent peut aussi tout simplement s'y présenter pour en profiter. Cette accessibilité attire une clientèle variée, souvent bien au-delà des frontières de la région. En fait, il est possible de faire livrer les bâtons afin de bénéficier du service. J'ai des clients de la Gaspésie, de Rimouski, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de Montréal aussi. Ils les envoient par dizaines. C'est des amis ou des équipes qui ramassent tous ensemble. Isabelle Tremblay Les acheteurs ne sont pas que des jeunes. Des joueurs adultes, des passionnés de dek hockey ou des papas à la recherche d'un bâton pour les ligues de garage figurent aussi parmi la clientèle. Originaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean, les Tremblay ont grandi avec l'idée de ne rien gaspiller. « Ma mère m'a inculqué le recyclage. C'est inné en moi. Pour des cultivateurs et des maraîchers, la conscience environnementale a toujours été présente », confie la mère de sept enfants. Au fond, leur atelier ne fait pas que réparer des bâtons : il recolle aussi un peu l'idée qu'on se fait d'un sport jugé onéreux. « Faire réparer son bâton, c'est de plus en plus apprécié, observe Isabelle Tremblay. Ça coûte cher et tout le monde veut continuer à jouer. Je pense que les gens commencent à changer leur mentalité. »

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