logo
L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

24 Heuresa day ago
Bruxelles espère une baisse des droits de douane de 30% annoncés par le président américain. Mais en même temps, il prépare sa riposte.
Publié aujourd'hui à 15h32
Montage photo montrant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ( gauche) et le président américain Donald Trump.
AFP/JOHN THYS et NICHOLAS KAMM
L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1ᵉʳ août des droits de douane de 30%, mais la patience s'amenuise, ont indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. Bruxelles pourrait répliquer à Trump avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
«J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable», a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce Maros Sefcovic.
Mais, a-t-il ajouté, «nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique».
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1ᵉʳ août. Pour l'Union européenne: «l'incertitude ne peut pas durer»
«L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment», a souligné M. Sefcovic.
«Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode», a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir «aucun tabou», a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles.
«Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+», a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE.
La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE.
Elle a annoncé dimanche que l'Union européenne n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. Vers une solution négociée avec Donald Trump?
«Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1ᵉʳ août», a déclaré Mme von der Leyen.
Des diplomates ont néanmoins souligné qu'un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l'Union européenne.
L'UE a déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards.
Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Des «contre-mesures crédibles»
Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à «défendre résolument les intérêts européens» et à «accélérer la préparation de contre-mesures crédibles».
Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer «intensivement» pour tenter d'arriver à une solution.
La première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une «guerre commerciale» au sein du monde occidental.
«L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours», a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington.
Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.
La guerre commerciale de Donald Trump Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Comment l'UE prépare sa riposte aux droits de douane de Trump
Comment l'UE prépare sa riposte aux droits de douane de Trump

24 Heures

time5 hours ago

  • 24 Heures

Comment l'UE prépare sa riposte aux droits de douane de Trump

La Commission européenne a établi une liste de produits à taxer en retour, tout en espérant une solution négociée avec Washington. Publié aujourd'hui à 17h37 Montage photo de Ursula von der Leyen (gauche) et Donald Trump. AFP/ JOHN THYS and NICHOLAS KAMM Avions, voitures et bourbon figurent au coeur de la liste de la Commission européenne établie en riposte aux droits de douane de Donald Trump, consultée mardi par l'AFP, même si Bruxelles veut donner une chance aux négociations. Le président américain a pris l'Union européenne de court en décrétant ce week-end des droits de douane de 30% sur toutes les importations du bloc à compter du 1ᵉʳ août. L'exécutif européen a malgré tout l'espoir de trouver une solution négociée avec les Etats-Uni s avant cette échéance. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le commissaire chargé de ces tractations avec l'administration Trump au nom des 27 Etats membres de l'UE, Maros Sefcovic, va d'ailleurs échanger mardi avec son homologue américain après un premier appel lundi. «La phase la plus délicate des négociations» «Nous sommes actuellement dans la phase la plus délicate des négociations et nous nous efforçons d'obtenir un accord de principe avant la date limite», a affirmé un de ses porte-parole, Olof Gill. Et d'ajouter: «Nous ne nous engagerions pas dans ces tractations si on n'imaginait pas qu'elles puissent aboutir». Dans le même temps, l'Europe planche aussi sur sa riposte aux droits de douane de Donald Trump. La Commission a établi une liste de produits américains qu'elle pourrait taxer en retour, qu'elle a présentée aux Etats membres lundi. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les importations visées, qui représentent une valeur totale de 72 milliards d'euros, ne seront taxées que si l'Union européenne échoue à conclure un accord sur la levée des mesures douanières décidées par le président américain. Les abeilles vivantes Le document de 202 pages, inclut notamment les voitures et les avions américains, des fruits frais, poissons, des plastiques, produits chimiques et équipements électriques. Mais aussi le bourbon, malgré des protestations répétées de la France et de l'Italie, qui craignent de voir leurs vins et spiritueux taxés en retour. Certains produits peuvent surprendre, comme les sapins de Noël, les abeilles vivantes, les chameaux et les autruches, les préservatifs, l'opium, les perles ou encore les cheveux. La liste comprend des exportations clé des Etats-Unis comme le soja, ainsi que divers appareils comme les machines à coudre. La Commission avait déjà établi une première liste de produits américains à taxer, en réponse à une précédente salve de droits de douane américains. Elle a toutefois été suspendue afin de laisser une chance aux négociations et d'éviter une guerre avec son premier partenaire commercial. L'EU face à la hausse des droits de douane par Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis
Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

24 Heures

time12 hours ago

  • 24 Heures

Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

Les États-Unis ont mis en place cette taxe sur les tomates après l'annulation d'un accord de libre-échange avec le Mexique. Publié aujourd'hui à 10h17 Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique. Getty Images via AFP Les Etats-Unis ont annoncé lundi la mise en place de droits de douane de 17% sur les tomates importées du Mexique, après l'annulation d'un accord de libre-échange entre les deux pays pour ce produit. Washington avait annoncé mi-avril sa volonté de mettre fin à l'accord, signé en 2019 durant le premier mandat de Donald Trump, l'annonce entraînant une période de 90 jours avant la sortie effective de l'accord, laps de temps qui s'est achevé lundi. Le gouvernement américain avait initialement menacé les tomates mexicaines d'une surtaxe de 21%, avant de finalement décider d'appliquer 17% de taxe douanière sur le fruit. Réaction du Mexique Mexico a aussitôt dénoncé une surtaxe «injuste» qui va «à l'encontre des intérêts des producteurs mexicains mais aussi de l'industrie américaine», selon un communiqué des ministères mexicains de l'Agriculture et de l'Economie publié lundi. «Etant donné que deux tomates sur trois consommées aux Etats-Unis sont récoltées au Mexique, la mesure (…) n'affectera que les poches des consommateurs américains, puisqu'il sera impossible de remplacer les tomates mexicaines», ajoute le document. Le ministère américain du Commerce accuse les producteurs mexicains de pratiques anticoncurrentielles et assure que les droits de douane ont été calculés afin de compenser ces pratiques. «Le Mexique reste un de nos principaux alliés mais depuis trop longtemps nos agriculteurs ont été écrasés par les pratiques commerciales déloyales qui abaissent artificiellement le prix (de production, ndlr) sur des produits tels que la tomate», a justifié dans un communiqué le ministre du Commerce, Howard Lutnick. Avant l'annonce de ces nouveaux droits de douane, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, avait assuré «travailler afin de réduire les effets» de cette surtaxe. «Il est très difficile de cesser d'exporter des tomates vers les Etats-Unis car leur production nationale ne répond pas à la demande» américaine, a-t-elle ajouté. 90% de tomates mexicaines Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique, avait rappelé en avril le ministre de l'Agriculture Julio Berdegué en anticipant des risques concrets de hausse des prix de l'autre côté du Rio Bravo/Rio Grande. Premier partenaire commercial des Etats-Unis, le Mexique se trouve sur la ligne de front des guerres commerciales lancées par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane
L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

L'UE veut négocier mais pourrait répliquer à Trump sur les droits de douane

Bruxelles espère une baisse des droits de douane de 30% annoncés par le président américain. Mais en même temps, il prépare sa riposte. Publié aujourd'hui à 15h32 Montage photo montrant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ( gauche) et le président américain Donald Trump. AFP/JOHN THYS et NICHOLAS KAMM L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1ᵉʳ août des droits de douane de 30%, mais la patience s'amenuise, ont indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. Bruxelles pourrait répliquer à Trump avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable», a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce Maros Sefcovic. Mais, a-t-il ajouté, «nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1ᵉʳ août. Pour l'Union européenne: «l'incertitude ne peut pas durer» «L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment», a souligné M. Sefcovic. «Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode», a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir «aucun tabou», a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles. «Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+», a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. La présidente de la Commission européenne – qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE. Elle a annoncé dimanche que l'Union européenne n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. Vers une solution négociée avec Donald Trump? «Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1ᵉʳ août», a déclaré Mme von der Leyen. Des diplomates ont néanmoins souligné qu'un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l'Union européenne. L'UE a déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient – quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards. Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Des «contre-mesures crédibles» Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à «défendre résolument les intérêts européens» et à «accélérer la préparation de contre-mesures crédibles». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer «intensivement» pour tenter d'arriver à une solution. La première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une «guerre commerciale» au sein du monde occidental. «L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours», a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial. La guerre commerciale de Donald Trump Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store