
Nouveau record dans les prisons françaises, avec plus de 84 000 détenus
Les
prisons françaises
comptaient seulement 62 509 places opérationnelles au 1er juillet, soit une densité carcérale globale de 135,9 % qui dépassait même les 200 % dans 29 établissements ou quartiers pénitentiaires.
En novembre,
la défenseure des droits, Claire Hédon, a dressé « un constat alarmant »
et alerté les pouvoirs publics sur « les atteintes aux droits graves et répétées » subies par les détenus. « La surpopulation entraîne une atteinte à leur dignité », a-t-elle estimé.
Cette saturation des prisons aggrave les problèmes liés au « manque de personnel », a encore souligné la défenseure des droits. En particulier les services de santé, « dépassés », qui « ne peuvent offrir une prise en charge à tous les détenus ».
La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en termes de
surpopulation carcérale
, en troisième position derrière Chypre et la Roumanie, selon une étude publiée en juin 2024 par le Conseil de l'Europe.
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Pollution à l'ozone : restrictions de circulation en Île-de-France dès jeudi
La vitesse maximale autorisée sera désormais de 110 km/h pour les portions d'autoroutes limitées normalement à 130 km/h. Les routes à 110 km/h passeront à 90 km/h, et celles à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h. Des restrictions de circulation vont être mises en place à partir de jeudi sur les routes d'Île-de-France, actuellement en vigilance orange canicule et touchée par un épisode de pollution «persistant» à l'ozone, a annoncé mercredi la préfecture de police de Paris. Entre 05H30 et minuit, la vitesse maximale autorisée sera désormais de 110 km/h pour les portions d'autoroutes limitées normalement à 130 km/h. Les autoroutes/routes à 110 km/h passeront à 90 km/h, et celles à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h, indique la préfecture dans un communiqué. Publicité Les véhicules de plus de 3,5 tonnes auront l'obligation de contourner la capitale en empruntant la rocade francilienne. Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à leur levée par décision préfectorale, précise le communiqué. Réduire les émissions de polluants Elles visent à réduire les émissions de polluants dans l'atmosphère, alors qu'Airparif, une association qui surveille la qualité de l'air en Île-de-France, prévoit une «persistance» de l'épisode de pollution à l'ozone débuté mercredi dans le département. Celui-ci «peut constituer un risque pour la santé», souligne la préfecture. La France est touchée par la canicule depuis plusieurs jours, avec une large partie du pays en vigilance orange et plusieurs départements en vigilance rouge, en particulier dans la moitié sud. Les opérations de brûlage à l'air libre sont également interdites jusqu'à nouvel ordre et les travaux d'entretien ou de nettoyage qui émettent des composés organiques volatils, en faisant usage par exemple d'outils à moteur thermique, de solvants, vernis, colles ou peintures, doivent être reportés, selon la préfecture. Celle-ci recommande par ailleurs de limiter les déplacements en voiture, ainsi que l'exposition à la pollution, notamment des personnes vulnérables.


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«Trahison de l'humanité»: le traité mondial contre la pollution plastique vole en éclats à Genève
Les dissensions entre pays ont eu raison de cette initiative visant à protéger l'environnement. Greenpeace accuse «l'industrie pétrochimique» d'être à la manœuvre. Nouvel échec pour la planète. Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence. Après près de trois ans de négociations et neuf jours d'intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées. Mais au lieu de permettre d'avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l'insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l'acceptent pas comme base de négociation. La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document «inacceptable» et demandé un nouveau texte. Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l'Union européenne, y compris la France, ont emboîté le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique. Publicité «Déséquilibré» Pour le représentant du Chili, ce texte est «clairement déséquilibré», car «tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique». Le texte «ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l'urgence du défi auquel nous faisons face», a relevé le ministre de l'Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. «En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l'utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l'environnement et la santé. Le texte proposé n'est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans», a-t-il dit, en soulignant qu'un compromis «demande des mouvements de toutes les parties». «Ce texte parle de refermer une blessure... mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l'accepterons pas», a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : «Ce n'est pas de l'ambition, c'est de la reddition.» Le Kenya a dénoncé l'absence d'obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela «n'a aucune valeur démontrable». Les ONG de protection de l'environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l'absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge. C'est un «cadeau à l'industrie pétrochimique et une trahison de l'humanité», a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace. Même les pétroliers Même les pays pétroliers qui s'opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l'environnement et la santé, ont indiqué qu'ils n'aimaient pas le texte. Leurs critiques (Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn, Qatar..) portent essentiellement sur l'absence de «cadre» et de champs d'action. La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se «concentrer» sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation «plutôt que d'accroître les divergences». «Il faut un rééquilibrage du texte» a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. «De mon point de vue, il est possible d'écrire un texte d'une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier». Le plus difficile «c'est de le faire adopter». Publicité Le conseil international de la chimie (ICCA) n'a pas émis d'avis sur le texte mais il a mis en garde les États contre une tentation de rejet d'ici la fin des pourparlers: «Si le désir d'avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu'il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale», indique un bref communiqué transmis à l'AFP.


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