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Des températures sous les moyennes de saison attendues dans les prochains jours

Des températures sous les moyennes de saison attendues dans les prochains jours

Le Parisien2 days ago
C'est l'autre conséquence du changement de temps. Outre les orages et les pluies,
bénéfiques pour des sols
en grande partie asséchés,
les intempéries actuelles
s'accompagnent d'une baisse des températures. Dans les prochains jours, à l'échelle de l'ensemble du pays, les valeurs maximales se situeront ainsi sous
les normales de saison
.
Au moment le plus chaud de la journée, il pourra ainsi faire entre 2°C et 4°C de moins qu'attendus à cette époque de l'année. Cet écart est à mettre en regard avec les 12°C à 15°C de plus par rapport aux standards que la France a pu par exemple connaître entre fin juin et début juillet pendant
la dernière canicule
. L'écart à la normale va donc rester modéré.
Cette carte réalisée par
l'université américaine du Maine
(États-Unis) permet de voir la différence prévue avec les températures moyennes dans les trois prochains jours. L'Europe de l'Ouest fait partie des régions du continent plus fraîches que la normale tandis qu'un excès de température est prévu de l'Islande et la Scandinavie jusqu'aux Balkans, en passant par l'Europe centrale.
Dans l'Hexagone, François Jobard, prévisionniste chez Météo France, explique que la période « du 21 au 27 juillet sera probablement la séquence fraîche la plus longue de l'été jusque-là ». Sur le réseau social
Bluesky
, il explique que le « courant d'ouest à nord-ouest » qui est arrivé en France est « assez durable » et qu'il a pour conséquence des « températures et un ensoleillement plus bas qu'en moyenne climatologique ».
Cette situation ne concernera pas les régions les plus proches de la Méditerranée. Celles-ci vont continuer de voir le thermomètre osciller autour d'une trentaine de degrés, soit aux environs des valeurs de référence. Voici ainsi à quoi pourrait ressembler mercredi après-midi, qui pourrait être le moment avec les températures maximales les moins élevées de la semaine. Il ferait entre 20°C et 24°C dans la moitié nord. Dans la moitié sud, il ferait de 20°C à 27°C. Dans l'arrière-pays des Alpes-Maritimes et du Var, la barre des 30°C serait atteinte, voire dépassée, ce qui resterait conforme aux normales.
En regardant à l'échelle de l'ensemble du pays, les prochains jours seront une rareté. Depuis le début de
l'été météorologique
, qui court du 1er juin au 1er septembre, seuls deux jours ont affiché des températures sous les moyennes : les 8 et 9 juillet. Toutes les autres journées ont eu des résultats supérieurs aux normales.
C'est ce que montre la courbe de
l'indicateur thermique national
. Cet indice répertorie les relevés de températures dans trente stations météorologiques représentatives de l'ensemble du pays. Depuis le 1er juin il se situe souvent largement au-dessus de + 5°C par rapport aux normales. La récente canicule est bien visible avec un excédent supérieur à 10°C au moment de la bascule entre juin et juillet. Au global, depuis le 1er juin, la moyenne des températures en France est supérieure à ce qu'elle a été sur
la même période en 2003
, année d'un été à la chaleur historiquement forte, intense et mortelle.
La diminution du nombre de moments où les températures sont inférieures aux normales est un des marqueurs du
réchauffement climatique
. De même, les périodes chaudes ont tendance à être de plus en plus intenses et les périodes fraîches sont de plus en plus brèves et de moins en moins intenses.
Concernant les températures des prochains jours, Paris aura une situation assez représentative de ce qui attend la plupart des régions. En juillet,
il fait en moyenne
16,2°C au lever du jour et 25,7°C l'après-midi. Avec entre 16°C et 18°C à l'aube, la capitale restera dans les clous en termes de température minimale moyenne d'ici le week-end prochain. Ce lundi matin, il n'a ainsi pas fait moins de 17,1°C, soit 1°C de plus que les standards.
Jusqu'à jeudi, il devrait faire au maximum entre 21°C et 23°C au moment le plus chaud de la journée, peut-être un tout petit peu plus mardi. Cela correspond bien à un écart entre -2°C et -4°C par rapport aux moyennes.
La situation pourrait changer à partir de vendredi et du début du week-end. De même que pour l'ensemble du pays au global, ces journées pourraient aller de pair avec un temps plus sec et un thermomètre qui commence à remonter.
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Votre récupérateur d'eau de pluie est-il aux normes ? Les règles indispensables pour éviter de payer une amende
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Le Parisien

time24 minutes ago

  • Le Parisien

Votre récupérateur d'eau de pluie est-il aux normes ? Les règles indispensables pour éviter de payer une amende

Comme de nombreux autres gestes écologiques, la collecte d'eau de pluie est fortement encouragée en France. Mais il s'agit aussi d'une pratique réglementée et soumise à des interdictions et obligations. Deux gestes doivent à ce titre être impérativement effectués par les propriétaires concernés. La première obligation qui incombe aux habitants possédant un récupérateur d'eau de pluie est la vérification de la propreté de l'équipement . Cela concerne la cuve, les tuyaux et les robinets. Ce geste doit être effectué tous les six mois, selon la loi. En outre, un nettoyage complet et une désinfection du récupérateur doivent être effectués obligatoirement chaque année, avec le remplacement éventuel des filtres usagés. À cela s'ajoute l'obligation de tenir à jour un carnet d'entretien sanitaire. Celui-ci doit contenir les informations de base mais aussi consigner toutes les opérations d'entretien et leur date de réalisation. Il faut y préciser le nom et l'adresse de l'entreprise en charge des opérations si vous ne vous en êtes pas chargé vous-même. Des agents techniques du réseau d'eau potable de la collectivité peuvent effectuer des contrôles. En cas de manquement, vous risquez jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. L'utilisation de l'eau de pluie récupérée est strictement encadrée pour des raisons évidentes d'hygiène. Ainsi, cette eau ne peut servir qu'à remplir les chasses d'eau, laver le linge, nettoyer les sols, arroser le jardin, laver la voiture et lessiver les murs extérieurs de la maison. Il est strictement interdit de s'en servir pour un usage alimentaire ou pour la vaisselle. Pour cette raison, il est toujours utile d'ajouter un panneau « eau non potable » près des robinets du récupérateur. Dans un autre article, le magazine spécialisé rappelle enfin que le récupérateur doit être déclaré en mairie lorsqu'il est rattaché au réseau d'assainissement collectif. Il devient alors encore plus important d'entretenir correctement l'équipement au risque de polluer tout le réseau. Si un propriétaire faillit à ses obligations, la mairie peut ordonner la saisie ou la fermeture du récupérateur, en plus de la sanction judiciaire.

Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l'humain et interdit en France, détecté dans le lait
Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l'humain et interdit en France, détecté dans le lait

Le Figaro

time24 minutes ago

  • Le Figaro

Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l'humain et interdit en France, détecté dans le lait

Utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l'alimentation, ce composé a également été retrouvé dans le lait maternel et dans des laits maternisés, selon une étude. Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l'être humain, pourtant interdit dans l'alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce, révèlent des travaux de scientifiques de l'INRAE, de l'AP-HP et du CNRS publiés mercredi. «Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien» (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures...) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l'alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 puis dans l'Union européenne en 2022, rappellent les chercheurs. Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment, montrent pourtant que ce composé utilisé dans la plupart des secteurs industriels, a été détecté dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules. «On savait déjà qu'il y en avait dans les écosystèmes, dans l'eau, les mers, les lacs, les rivières, dans le monde entier, grâce à beaucoup d'études récentes, mais il n'y a pas grand-chose sur l'imprégnation des êtres vivants», a précisé à l'AFP Anne Burtey, chargée de recherche à l'INRAE, qui a supervisé le projet. Publicité Interdiction du E171 dans l'alimentation Or différentes formes de particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans «les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables, certaines femmes présentant jusqu'à 15 fois plus de particules que d'autres», ce qui prouve que cette substance «peut passer la barrière de la glande mammaire», rapporte l'étude. Il était aussi présent dans «100% des laits animaux (frais ou en poudre, issus de vaches, d'ânesses ou de chèvres)», tant issus de l'agriculture biologique que conventionnelle, et 83% des laits infantiles (issus du commerce, du 1er au 3e âge, bio ou pas) analysés par les chercheurs. Dans le détail, 6 millions à 3,9 milliards de particules de titane ont été détectées par litre de lait infantile, et 16 à 348 millions par litre dans les laits animaux. Les effets de cette imprégnation sur la santé humaine ne sont pas connus, faute d'études sur le sujet. «Cet état des lieux de la contamination actuelle des laits reflète le niveau d'exposition des nouveaux-nés et des mères, mais également des consommateurs adultes de lait», précisent les chercheurs. Et ce, en dépit de l'interdiction du E171 dans l'alimentation, laissant supposer «l'existence d'une contamination autre» qu'alimentaire, soulignent-ils. Le dioxyde de titane a été classé cancérigène potentiel chez l'être humain par inhalation depuis 2006, rappellent les scientifiques de l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), du synchrotron SOLEIL et du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il avait déjà été démontré que les nanoparticules présentes dans l'additif E171 traversaient le placenta. «Il faut se poser la question des effets sur les organes du nouveau-né et des consommateurs qui sont exposés à tout âge» à cette substance, «et comprendre d'où ça vient, si on veut espérer contrôler» cette exposition, «et pour cela il faut d'autres études», estime Anne Burtey. «Nous allons poursuivre nos recherches mais il faut que la communauté scientifique prenne le relais», a-t-elle ajouté.

Canicule : Santé publique France dresse un premier bilan sur « les morts en excès » au début de l'été
Canicule : Santé publique France dresse un premier bilan sur « les morts en excès » au début de l'été

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Canicule : Santé publique France dresse un premier bilan sur « les morts en excès » au début de l'été

SANTÉ - Entre le 19 juin et le 6 juillet, 60 départements ont été frappés par la première canicule de l'été. Si plusieurs décès avaient déjà été annoncés en lien avec cette période de très fortes chaleurs, Santé publique France a communiqué ce mercredi 23 juillet un premier bilan, loin d'être définitif. Selon l'autorité sanitaire, 480 décès de plus que la normale ont été constatés en France durant cette période, soit une hausse de 5,5 %. En revanche, ce premier recensement devra être complété par l'estimation de la mortalité spécifiquement « attribuable à la chaleur », dans un bilan estival qui sera uniquement réalisé après le 15 septembre, précise Santé publique France. Selon ce premier bilan, « les personnes âgées de 75 ans et plus constituent la quasi-totalité » de la mortalité en excès toutes causes confondues enregistrées, soit 410 décès (+6,7%) sur 480 dans les départements concernés par cet « épisode de fortes chaleurs, remarquable par sa durée et son caractère précoce, sur la quasi-totalité du territoire ». L'épisode de canicule a concerné près des trois quarts de la population française (74 %). Pour parvenir à ce calcul de l'excès de mortalité, Santé publique France dispose des données de mortalité toutes causes issues des bureaux d'état-civil et transmises par l'Insee, qui sont ensuite comparées à un chiffre attendu de décès basé sur les six années précédentes, hors évènements extrêmes. Ainsi, la région où les décès en excès ont été les plus nombreux est la Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) avec au moins 140 morts (+9,2 %) alors que trois régions − la Corse, les Hauts-de-France et l'Île-de-France − ne présentaient pas d'excès de décès pendant les deux semaines de canicule. 70 % des décès estivaux hors canicule Santé publique France publie aussi une carte des décès en excès par départements. Toutefois, l'organisme a averti, lors d'un point presse, qu'une hausse importante dans des zones peu densément peuplées, si elle se rapporte à un petit nombre de morts, pouvait s'avérer peu significative. Ces impacts sanitaires soulignent « l'importance de mettre en place des mesures de prévention pour diminuer l'impact de la chaleur, durant les canicules mais aussi durant tout l'été », et « la nécessité d'une stratégie d'adaptation au changement climatique renforcée, au niveau national et territorial », souligne également SpF. Environ 70 % des décès estivaux dus à la chaleur, sur la période 2014-2023, ont en effet eu lieu en dehors des jours de canicule, selon une étude de Santé publique France.

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