
Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025
La défenseuse centrale de Chelsea, Millie Bright, a annoncé mercredi se mettre en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro-2025, se disant fatiguée physiquement et mentalement. Championne d'Europe en 2022 et vice-championne du monde en 2023, la joueuse de 31 ans aux 88 sélections avait déjà fait l'impasse sur le rassemblement de juin afin de se ressourcer.
Elle a annoncé mercredi avoir «décidé de (se) retirer de la sélection» en vue de l'Euro en Suisse, où l'Angleterre défendra son titre à partir du 5 juillet, avec un premier match de groupe contre la France. «Le football m'a énormément apporté et représenter mon pays a toujours été mon plus grand honneur. Ma fierté et mon ego me poussent à participer, mais je pense que l'équipe et les supporters méritent mieux. Pour l'instant, je ne suis pas en mesure de me donner à 100% mentalement ou physiquement», a-t-elle écrit sur son compte Instagram.
«La meilleure chose à faire pour ma santé...»
Se mettre en retrait «est la meilleure chose à faire pour ma santé, mon avenir dans le football et, surtout, pour l'équipe», a-t-elle affirmé, ajoutant qu'il n'aurait pas été «juste de prendre la place» d'une autre. La capitaine de Chelsea a participé à 36 matches toutes compétitions confondues cette saison avec son club, plus haut total de l'effectif (à égalité avec Johanna Kaneryd).
Bright est la deuxième internationale anglaise à se rendre indisponible pour l'Euro après Mary Earps, la gardienne du Paris Saint-Germain, qui a annoncé sa retraite internationale après avoir été rétrogradée au rang de remplaçante chez les Lionesses. L'attaquante Fran Kirby a également annoncé mardi mettre un terme à sa carrière internationale, après avoir appris qu'elle ne serait pas retenue pour l'Euro-2025. La sélectionneuse Sarina Wiegman doit annoncer sa liste jeudi.
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Wimbledon : Rinderknech doit conclure, les défis de Moutet et de Cazaux... Le programme des Bleus ce jeudi 3 juillet
Cinq tricolores sont en piste ce jeudi pour la fin du 2e tour pour tenter d'imiter Diane Parry et Adrian Mannarino, déjà qualifiés pour le 3e tour. La Lyonnaise Elsa Jacquemot, 113e mondiale et issue des qualifications, espère faire aussi bien que Diane Parry et Adrian Mannarino, eux aussi sortis des qualifications. Après avoir renversé Magda Linette, tête de série 27, place à la Suissesse Belinda Bencic sur le court 17. En cas de grosse performance face à la 35e mondiale, Jacquemot ferait aussi bien qu'à Roland-Garros (battue par Loïs Boisson), Dans le tableau masculin, un autre qualifié, Arthur Cazaux, va tenter de renverser la solide tête de série 11 Alex de Minaur en ouverture sur le court 2. «C'est un mec que j'ai l'habitude de voir à la télé. Je ne l'ai jamais rencontré. Je sais que ça va être un gros match. C'est le genre de joueur qui ne te donne rien. Donc, il va falloir vraiment aller le chercher si je veux faire une belle perf' et décrocher la victoire.» Publicité Autre défi tricolore : celui de Corentin Moutet contre Grigor Dimitrov (tête de série 19) en deuxième rotation sur le court 3. Le récent finaliste de Majorque, très solide au premier tour contre Francisco Comesana (6-4, 6-4, 6-2), est à l'aise sur gazon : «L'année dernière je n'ai pas joué, j'étais blessé. L'année d'avant, je jouais mon revers à une main... Je n'étais jamais arrivé sur herbe avec un physique convenable pour profiter pleinement de mon jeu. C'est vrai que je m'amuse sur cette surface, ça matche bien avec mon jeu. Ça apporte de la variation dans l'année.» Il aime également bien jouer le Bulgare qu'il a battu lors de leurs deux confrontations sur le circuit, dont ici même il y a six ans, lors du premier tour grâce à une Remontada (2-6, 3-6, 7-6, 6-3, 6-1). De quoi espérer pour le gaucher 69e mondial. Gaël Monfils peut aussi y croire. Le vétéran de 38 ans va tenter de se hisser pour la 8e fois de sa longue carrière au 3e tour du Grand Chelem qui lui réussit le moins. Il aura la faveur des pronostics face au lucky loser hongrois Marton Fucsovics en dernier match sur le court 18. La Parisien mène 3-1 dans ses duels face au joueur de 33 ans. De bon augure. Comme face à Alexander Zverev, Arthur Rinderknech va de son côté encore devoir jouer son match sur deux jours. Il mène deux sets à un face au Chilien Cristian Garin (3-6, 6-3, 7-6) au 2e tour. Et rêve de disputer son premier 3e tour à Church Road. Le programme des Bleus ce jeudi, Court 2 (à partir de 11h, 12h en France) Alex De Minaur (Aus/11) - Arthur Cazaux (FRA) Court 3 En 2e match Grigor Dimitrov (Bul/19) - Corentin Moutet (Fra) Publicité Court 18 En 4e match : Marton Fucsovics (Hong) - Gaël Monfils (Fra) Court 17 (pas avant 12h30, 13h30 en France) Arthur Rinderknech (Fra) - Cristian Garin (Chi), match interrompu mercredi sur le score de 3-6, 6-3, 7-6 Suivi de Elsa Jacquemot (Fra) - Belinda Bencic (Sui)


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Olivier Giroud de retour en Ligue 1 à Lille: est-ce une bonne idée ? La rédaction du Figaro n'est pas d'accord
DEBAT - Le champion du monde 2018, âgé de 38 ans, s'est engagé une saison avec le LOSC. Un retour en Ligue 1 qui fait saliver les uns et interroge les autres. Oui, Olivier Giroud à Lille c'est une bonne idée Ne faisons pas la fine bouche. La perspective d'entrevoir un champion du monde sur les pelouses de Ligue 1 devrait tous nous réjouir. Dans un championnat de France dénuée de stars, le retour d'Olivier Giroud, même à bientôt 39 ans, a quelque chose d'excitant. De savoureux. De réjouissant. Comme l'impression de revoir un bon copain revenir habiter près de chez nous et qui n'a pas pris une ride malgré le temps qui passe. Beaucoup jasent sur son âge, son aventure ratée à Los Angeles en MLS ou encore l'intérêt du LOSC de s'offrir les services d'un futur quarantenaire. C'est mal connaître le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France. Toute sa carrière, il aura été remis en cause. Les quolibets entendus sur son aventure lilloise ne sont que le prolongement de tout ce qui a escorté sa carrière. Que ce soit à Tours, Montpellier, Arsenal, Chelsea ou encore Milan et bien entendu chez les Bleus, Giroud a toujours dû prouver son niveau. Pour quels résultats ? Allez discuter avec des supporters de ces clubs et vous verrez s'ils sont négatifs à l'égard du champion du monde 2018. Modèle d'abnégation, de précision, de sens du sacrifice et d'altruisme -chose rare pour un buteur- le troisième joueur le plus capé de l'histoire de l'équipe de France (137 sélections, contre 142 pour Thuram, 145 pour Lloris) ne revient pas en France pour sucrer les fraises. Ou simplement encadrer les jeunes. Il reste avant tout un joueur de foot de haut niveau, pas un animateur de centre aéré. À lire aussi Pourquoi Olivier Giroud est une légende des Bleus Publicité Oui, il n'a plus ses jambes de 24 ans, date à laquelle il a découvert la Ligue 1 au sein du club de Loulou Nicollin. Oui, il aura du mal à enchaîner deux matches par semaine entre la Ligue Europa et le championnat. Oui, le Losc doit recruter devant pour ne pas seulement compter sur lui. Et après ? Quand d'autres grands joueurs préfèrent l'argent de l'Arabie saoudite à défaut du projet sportif (la liste est trop longue pour les citer), Olivier Giroud a opté pour le choix du coeur. Le retour au bercail. Devant les supporters français. Avec le risque de prendre plus de coups que de recevoir de louanges. À lire aussi «Il peut faire une Zlatan et jouer jusqu'à 40 ans» : pourquoi Giroud ne se fixe aucune limite Dans un monde du football de plus en plus individualiste, tourné vers la statistique et le nombre de suiveurs sur les réseaux sociaux, Olivier Giroud a choisi de finir sa carrière -sans doute- en France. Un pays qui lui a tout donné. Au Losc, il compte apporter son expérience, ses qualités de buteur ou encore sa science du placement. Sous les ordres d'un Bruno Genesio qui connaît ce championnat et les hommes comme peu de techniciens, le pari mérite d'être tenté. Le club nordiste l'a fait. L'idée est bonne. Très bonne. À Olivier Giroud de rallier tout le monde à sa cause. Comme toujours. Olivier Giroud prend la pose au domaine de Luchin, centre d'entraînement du Losc Dave Winter / Icon Sport Non, Olivier Giroud à Lille n'est pas une bonne idée À Lille, visiblement, on croit dur comme fer au fait que ce soit dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, ou confitures, qu'importe. Et l'idée peut effectivement être considérée comme bonne concernant Olivier Giroud, d'autant plus lorsqu'elle ne coûte rien niveau transfert. Sauf que le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France ne va pas jouer pour quelques flamiches au maroilles et autres Merveilleux lillois. Et quel sera son rôle dans l'effectif nordiste ? À lire aussi « Gladiator », prière, «Marseillaise »… Dans l'intimité d'Olivier Giroud avant ses matches en Bleu Étant donné son statut, difficile de l'imaginer jouer seulement les papas de 38 ans dans le vestiaire, même si son expérience peut s'avérer précieuse. S'il revient en Ligue 1, Olivier Giroud ne le fait pas, comme Paul Pogba, pour revenir en équipe de France. Malgré son inébranlable foi, le natif de Grenoble ne croit pas au miracle. Ou tout du moins pas à celui-ci. Cependant, l'attaquant briguera forcément une place de titulaire à la pointe de l'attaque lilloise, orpheline de Jonathan David. Avec quels moyens, notamment physiques ? À lire aussi Paul Pogba avec les Bleus à la Coupe du monde 2026 ? La rédaction du Figaro n'est pas d'accord Son passage en MLS avec Los Angeles ne laissera guère de souvenir, lui qui n'y a inscrit que trois buts en onze matches, la majorité en sortie de banc. La Coupe du monde des clubs aurait pu être une belle opportunité pour lui de se montrer. Il n'en a rien été. Or sans vouloir manquer de respect au Havre ou à Angers, si Olivier Giroud avait rejoint un club de cette envergure, celui-ci aurait été tout heureux du buzz médiatique engendré et des 5 ou 6 buts que l'attaquant ne manquera pas d'inscrire. Mais là, il signe pour le Losc, une équipe qui vise le podium de la Ligue 1 où il n'y a que deux places à prendre derrière le PSG. Une formation ambitieuse, donc. Une superbe occasion pour lui de finir sa carrière en beauté. Pas sûr en revanche qu'il représente une superbe occasion pour Lille de viser plus haut. (Cédric Callier)


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Mondial des clubs: sans Mbappé, au Real Madrid version Xabi Alonso de s'élancer
Si l'attaquant du Real Madrid est incertain ce mercredi lors de l'entrée en lice de son club en coupe du monde des clubs, tous les regards seront tournés vers Xabi Alonso, le nouveau coach. Le grand soir. Sevré de titre majeur lors d'une saison où Kylian Mbappé fut un des rares à donner satisfaction, le Real Madrid, désormais entraîné par Xabi Alonso, veut se racheter au Mondial des clubs, où l'entame devrait être une formalité mercredi contre l'équipe saoudienne d'Al Hilal. À choisir, Florentino Perez, le patron des Merengues, préférerait voir son équipe naviguer dans les eaux turquoises d'une Super Ligue ne réunissant que les grandes puissances européennes du foot, plutôt que dans celles moins cristallines de la Coupe du monde des clubs, dont la nouvelle formule à 32 participants, «inclusive» selon la volonté du président de la Fifa Gianni Infantino, met aux prises des équipes de niveaux parfois très disparates. À lire aussi «C'est un monument qui nous quitte»: les mots de Luis Fernandez après la mort de Bernard Lacombe Publicité Un premier match très facile sur le papier Mais son projet n'est vraiment pas certain de voir le jour et, en attendant, il incombe à ses joueurs d'une nouvelle fois écrire l'histoire, en devenant les premiers à s'adjuger cette compétition sous ce format inédit, comme leurs glorieux aînés menés par le légendaire Alfredo Di Stefano le firent 69 ans plus tôt avec la première Coupe d'Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions remportée 15 fois. À VOIR AUSSI – Sergio Ramos, légende du Real Madrid : «Mbappé devrait remporter au moins 4 ou 5 Ballons d'Or» C'est une rencontre très déséquilibrée qui attend pour commencer le Real mercredi au Hard Rock Stadium (15h00 locales, 21h00 françaises) face à un adversaire qu'il a déjà rencontré récemment dans cette épreuve, alors réduite à sept participants, et battu en finale de l'édition 2022 (5-3). Les nouvelles recrues Alexander-Arnold et Huijsen titulaires ? Al Hilal, qui compte 19 titres de champion d'Arabie saoudite, n'a plus dans ses rangs Neymar, reparti par la petite porte au Brésil après deux saisons traversées comme un fantôme, mais une colonie de mercenaires - les Serbes Aleksandar Mitrovic et Sergej Milinkovic-Savic, les Brésiliens Malcom et Marcos Leonardo, les Portugais Ruben Neves et Joao Cancelo - cornaqués par l'Italien Simone Inzaghi, tout juste débarqué de l'Inter Milan après la correction subie en finale de la C1 face au Paris SG (5-0). Pas de quoi intimider l'armada madrilène, renforcée ces derniers jours par le latéral anglais Trent Alexander-Arnold et le défenseur central espagnol Dean Huijsen, qui devraient faire leurs grands débuts sous leur nouveau maillot. Publicité Mbappé incertain Kylian Mbappé en revanche est incertain. Fiévreux ces dernières heures, il a été laissé au repos et une décision sera prise «au dernier moment» quant à sa participation à ce match, a indiqué en conférence de presse Xabi Alonso, pour qui ce sera aussi une première. L'Espagnol de 43 ans, ancien métronome du milieu de terrain madrilène (2009-2014), dont la reconversion au poste d'entraîneur lui a valu de mener le Bayer Leverkusen au titre en Bundesliga l'an passé, a la lourde tâche de succéder à Carlo Ancelotti, coach le plus titré de l'histoire du club, désormais à la tête de la sélection du Brésil. Et il sait qu'il devra satisfaire au plus vite à l'exigence de résultats voulue par l'institution Real. D'autant que l'exercice 2024-2025 s'est soldé par une deuxième place en Liga, derrière le FC Barcelone vainqueur de tous leurs duels dont la finale de la Coupe d'Espagne, et une élimination en quart de finale de la Ligue des champions par Arsenal. Alonso aura eu de fait très peu de temps pour se familiariser avec ses joueurs, qu'il a découverts pour la plupart à leur arrivée en Floride, même s'il connaît forcément les pedigrees de Kylian Mbappé, Vinicius, Jude Bellingham, Thibault Courtois ou encore Luka Modric, qui va disputer à 39 ans sa dernière compétition sous le maillot du Real. «Il nous faut aller vite, pour faire connaissance et en même temps nous entraîner. Nous devons commencer à former une équipe», a-t-il dit à son arrivée à Miami, où Endrick, Ferland Mendy et Eduardo Camavinga, insuffisamment remis de leurs blessures, sont absents. Publicité À ce titre, l'entraîneur voit une double «opportunité» à saisir durant ce Mondial des clubs: «D'une part, ça va nous permettre de mettre en place des systèmes de jeu, pour savoir comment nous voulons que [l'équipe] se comporte. D'autre part, on va devoir se battre pour un trophée. Si nous réussissons sur les deux plans, cela peut être un bon début».