
Avertissement de chaleur intense
Après quelques jours de répit, le temps chaud et humide, avec des valeurs humidex pouvant atteindre 40, s'abattra sur le sud du Québec jeudi.
Environnement Canada a émis mercredi matin un avertissement de chaleur pour le Grand Montréal, la Montérégie et Lanaudière. On prévoit des températures maximales autour de 30 degrés et un taux d'humidité élevé. La zone d'alerte s'étend de la frontière américaine à Saint-Alexis-des-Monts, au nord, et d'Acton Vale à Saint-André-Avelin d'est en ouest.
« La nuit sera inconfortable avec des températures minimales de plus de 20 degrés Celsius », prévient le service météorologique. On conseille de limiter l'exposition directe au soleil et à la chaleur, et de rester à l'affût des signes d'épuisement. « Les signes peuvent comprendre des maux de tête, des nausées, des étourdissements, la soif, une urine foncée et une fatigue intense, précise Environnement Canada. Cessez votre activité et buvez de l'eau. »
Pour l'île de Montréal, plus précisément, on prévoit jeudi du temps généralement ensoleillé, se couvrant en fin de journée avec risque d'orages, avec des températures maximales de 33 degrés. La température maximale moyenne enregistrée à Montréal-Trudeau pour un 24 juillet est de 26,6 degrés. Le record de température, avec lequel on flirtera jeudi, est établi à 33,3 degrés et a été relevé en 1963.
La température sera plus fraîche vendredi avec un maximum prévu de 23 degrés et 80 % de probabilités d'averses. On prévoit entre 10 et 15 mm de pluie.
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La Presse
6 hours ago
- La Presse
Peu de différence entre 7000 et 10 000 pas par jour
« La cible de 10 000 pas, c'est une bien belle cible, mais ce n'est peut-être pas nécessairement la cible qui est nécessaire pour tout le monde pour avoir un maximum de bénéfices cardiovasculaires », a commenté François Simard, un spécialiste de la cardiologie sportive à l'Institut de cardiologie de Montréal. (Montréal) L'objectif bien connu de 10 000 pas par jour n'offre que peu d'avantages pour la santé si on le compare à une cible de 7000 pas par jour, conclut une nouvelle revue systémique publiée par des chercheurs australiens. Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne Oui, disent les auteurs, marcher 10 000 pas par jour plutôt que 7000 réduit le risque de décès toutes causes confondues, de mortalité due au cancer, de démence et de symptômes dépressifs, en plus de diminuer l'incidence de maladie cardiovasculaire. Toutefois, précisent-ils, « l'amélioration progressive au-delà de sept mille pas par jour était faible, et il n'y avait aucune différence statistique entre sept mille pas par jour et un nombre de pas plus élevé pour tous les autres résultats ». « La cible de 10 000 pas, c'est une bien belle cible, mais ce n'est peut-être pas nécessairement la cible qui est nécessaire pour tout le monde pour avoir un maximum de bénéfices cardiovasculaires », a commenté François Simard, un spécialiste de la cardiologie sportive à l'Institut de cardiologie de Montréal. L'objectif quotidien de 10 000 pas n'a jamais été enraciné dans la science. Il est vraisemblablement apparu dans la conscience (et la culpabilité) populaire quand une entreprise japonaise a baptisé son nouveau podomètre « Manpo-kei » (compteur de 10 000 pas en japonais) au milieu des années 1960. Les auteurs de la nouvelle revue systémique ont épluché des dizaines d'études et de méta-analyses regroupant des dizaines de milliers de sujets. Ils en viennent à trois conclusions importantes : Tout d'abord, même un nombre de pas modeste chaque jour est associé à des bienfaits pour la santé ; Ensuite, 7000 pas par jour sont associés à des réductions de risque considérables pour la plupart des résultats, par rapport à la référence de 2000 pas par jour ; Enfin, même si le risque a continué à diminuer au-delà de 7000 pas par jour, il a atteint un plateau pour certains résultats. Règle générale, poursuivent les auteurs, chaque ajout de 1000 pas par jour réduisait un peu plus les risques pour la santé associés à différentes conditions. Par exemple, le risque de décès toutes causes confondues de ceux qui marchent quatre mille pas par jour était 36 % inférieur à celui de ceux qui en marchent 2000 ; la réduction bondit à 47 % quand on passe à 7000 pas par jour. Conclusion, disent-ils : même un nombre de pas modeste chaque jour est associé à une réduction du risque, et « le message selon lequel chaque pas compte pour ceux qui en sont capables devrait être mis en avant comme un message clé de santé publique, indépendamment de l'objectif quantitatif spécifique ». « Cette étude permet de confirmer […] que les bénéfices cardiovasculaires ne se manifestent pas uniquement à 10 000 pas, ils commencent avant ça, a dit le docteur Simard. Ça nous dit qu'il y a des bénéfices à commencer à bouger. » Même si une revue systémique comme celle-ci rassemble par défaut des études et des analyses de qualité inégale, poursuit-il, les résultats laissent « sous-entendre qu'une cible de sept mille ou sept mille cinq cents pas par jour pourrait tout à fait être […] dans nos recommandations cliniques pour essayer de sortir les gens de la sédentarité et en tirer des bénéfices cardiovasculaires ». Le risque avec des cibles comme « 10 000 pas par jour » ou « au moins trois séances de 20 minutes par semaine » est d'envoyer un message « tout ou rien » à la population, a dit le docteur Simard. Quand on parle d'exercice physique, a-t-il rappelé, « il n'y a pas de seuil qui nous permet d'avoir tous les bénéfices d'un seul coup ». « Les bénéfices se manifestent très rapidement dès les premières minutes, a-t-il dit. Ces cibles-là sont données pour essayer d'encourager les gens et démontrer ce qui est optimal. Mais je pense qu'il devrait toujours y avoir un message en dessous de ça, que bien avant ça, vous allez avoir des bénéfices, vous allez avoir des bienfaits, et j'espère que ça ne décourage pas les gens. » Le message de cette revue systémique est donc clair, estime le docteur Simard : même les gens pour qui un objectif de 10 000 pas pas jour n'est pas réaliste en ce moment doivent comprendre que même « seulement » 7000 pas seront à l'origine de bienfaits pour leur santé. Les pas, comme les minutes d'activité, sont « faciles à mesurer », a-t-il rappelé, et « ça peut être très stimulant […] de compter les pas et de voir la progression pendant la journée ». « Il ne faut pas se décourager, a conclu le docteur Simard. Il ne faut pas se dire que c'est 10 000 pas ou rien du tout. On ne perd pas notre temps. Si j'ai seulement le temps d'aller faire une marche de trois mille pas, ça vaut la peine, il ne faut pas se décourager. » Les conclusions de cette analyse ont été dévoilées par le journal Lancet Public Health.


La Presse
10 hours ago
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Bel amour
Cette chronique a été publiée le jeudi 7 janvier 1999, en page A1. Nous la republions sans altérer les mots utilisés par l'auteur à l'époque. Sonne le glas, Bel amour est mort pendant le verglas. La vieille toussait, crachait, ne voulait parler à personne. Elle avait même lancé ses souliers au médecin. Danielle Laporte, bénévole au centre d'hébergement de Belœil, s'est assise à bonne distance de la vieille sans rien dire. Il lui a fallu plusieurs heures pour s'approcher, lui parler, et finalement la convaincre de se laisser mener à l'hôpital. La vieille est morte à l'hôpital le surlendemain. Les microbiologistes ont identifié le virus assez commun qui l'a tuée : une des 16 souches de l'influenza. Danielle Laporte est morte quatre mois plus tard, des suites d'une infection causée par ce même virus. « C'est fou ce que je m'ennuie de ma blonde », dit Germain Duclos, le compagnon de Danielle Laporte qui émerge à peine de son cauchemar. Tous deux orthopédagogues, Germain et Danielle travaillaient ensemble, écrivaient des livres ensemble, vivaient ensemble, une complicité qui attendrissait leurs proches : « Plusieurs de nos amis et collègues appelaient Danielle Bel amour, le surnom que je lui avais donné. C'est ce qu'elle était pour moi depuis dix ans, mon bel amour, ma compagne, ma collègue. » « Quand le verglas est arrivé, nous nous sommes proposés comme bénévoles au centre d'hébergement de Belœil. Peu de temps après le décès de la vieille dame, Danielle a eu une grippe, accompagnée de violentes douleurs thoraciques. Hospitalisée de toute urgence, on lui a trouvé une infection de l'enveloppe du cœur, puis le même virus s'est attaqué au cœur lui-même. Bel amour était en train de mourir. C'était le 19 janvier. Danielle Laporte est transférée à l'Institut de cardiologie où, en attente d'un nouveau cœur, on la branche sur un cœur mécanique. Un énorme truc qu'on n'avait encore jamais installé dans la cage thoracique d'une femme. Neuf jours dans le coma. Durant ce temps, on l'ouvrira cinq fois pour enlever des caillots. On trouve enfin un cœur à greffer, à London, Ontario, le 1er février. Une équipe médicale va le chercher en Challenger. Germain Duclos attendait dans le parking de l'Institut de cardiologie : « Il était 5 h 35 du matin quand l'ambulance est arrivée entre deux voitures de police qui faisaient hurler leurs sirènes. Dans l'ambulance, une glacière. Dans la glacière, le nouveau cœur de ma blonde… La transplantation a parfaitement réussi. Les chirurgiens ont esquissé un petit pas de danse, se sont tapé dans les mains. Bel amour était sauvée. Elle est sortie de son coma le 14 février, elle a su qu'elle avait un nouveau cœur le jour de la Saint-Valentin, c'était une fille qui ne manquait pas d'à-propos… Mais notre vrai anniversaire d'amoureux tombait le 26 février, ça faisait dix ans que nous nous étions rencontrés. Par signes (elle ne pouvait communiquer qu'en battant des cils) nous avons eu cet échange qui me détruit chaque fois que j'y repense : — Qu'est-ce qui te ferait plaisir, un bijou ? Elle fit signe que non. Pas de bijou. — Un voyage quand tu seras sur pied ? Non plus. Pas de voyage. — Quoi ? Lettre par lettre, elle m'a dit : m-e-m-a-r-i-e-r. J'ai pleuré. Moi qui lui disais tout le temps que je l'aimais assez pour ne pas la marier… » Longue et difficile convalescence à l'Institut de réadaptation. Son système immunitaire très affaibli par les médicaments antirejet, Danielle s'épuisera à se défendre d'incessantes infections. Fin avril, elle est réadmise d'urgence à l'Institut de cardiologie. « Le 9 mai – Germain Duclos se souvient de tous les jours, de toutes les heures du calvaire de Bel amour – le 9 mai, elle me parle de la mort pour la première fois. Elle me demande de m'occuper de ses fils, si ça tourne mal. Le 12, ce sont ses dernières paroles : 'Germain, calme-toi !' Le 20 elle meurt. » Germain Duclos a passé le reste de l'année en zombie. La douleur est partie. Reste une infinie tristesse. « Je m'ennuie terriblement de ma blonde… »


La Presse
11 hours ago
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La vie mon vieux
Cette chronique a été publiée le samedi 18 février 1995, en page A5. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Comme je le dis souvent aux étudiantes en communication qui viennent m'interviewer : une chronique est une tranche de vie. Mais qu'est-ce que la vie ? Ah ça, mesdemoiselles. La vie c'est… c'est la vie, mon vieux. — Pardon ? Pourquoi je dis toujours « mon vieux » ? Préféreriez-vous que je dise « la vie, mon aîné » ? La vie mon néné ? La vie, mon tôton ? Je respecte trop mes lecteurs. La vie mon vieux, donc. Disons d'abord que la vie est un cadeau, comme cette chronique, mais plus gros. Et qu'elle se présente différemment. Vous avez sans doute noté que cette chronique se présente souvent comme un enchaînement de petits flashes, de petites histoires, séparés par des petites étoiles. Pas la vie. La vie est une concrétion, un agrégat de choses hétéroclites et indissociables. Si vous voulez, la vie est comme le catalogue que je viens de trouver dans mon courrier. En première page on m'annonce que je viens de gagner deux magnifiques lampes à l'huile qui ajouteront le romantisme à mes soirées intimes. Ces lampes me seront remises gratuitement pour tout achat de 35 $ ou plus. Eh bien la vie est ainsi. Un magnifique cadeau qui vient avec tout achat de 35 $ et plus. La difficulté est de choisir, dans le catalogue de la vie, ce que l'on achètera pour 35 $ et plus. La boucle d'oreille amaigrissante à 9,95 $, qui neutralise la faim, en agissant, par acupuncture magnétique, sur le système nerveux ? Le WhisperXL à 24,95 $ ? Comme son nom le suggère, le chuchotement (whisper) extra-large (XL) est un appareil auditif qui permet d'entendre un chuchotement à 100 pieds. Je vous laisse imaginer l'usage que les journalistes malhonnêtes font de ce diabolique appareil. Des éléphants en céramique à 29,95 $ ? Résumons-nous, la vie est un catalogue dans lequel il est parfois bien difficile de choisir. C'est pourtant le choix, qui fait que l'homme est un homme. When a man cannot choose he ceases to be a man. Shakespeare. On rit pu. Mais il y a un truc. Et c'est une chose qu'il faut toujours garder à l'esprit : la vie est pleine de trucs. When a man cannot choose, y peut toujours passer le catalogue à sa fiancée. Reconnaissons-le : la vie est terriblement domestique. Et si le choix fait de l'homme un homme, il ne fait pas nécessairement de la femme une ménagère bien équipée. Ainsi il n'est pas question de choisir entre une râpe multi-usages à 24,95 $ et un coupe-pâte à 7,99 $ pour denteler le dessus des tartes. Cela prend les deux. Comme cela prend un ouvre-pot pour dévisser le bouchon des tubes de vernis à ongles. J'allais oublier la quick-mop à 9,99 $, à fibres de chamois qui absorbent jusqu'à 13 fois leur poids en eau. Vous saviez, vous, qu'il y avait des chamois à fibres ? Avouez : vous étiez certain qu'ils avaient tous des poils ? C'est une autre chose qu'il faut se rappeler sans cesse : la vie elle est pleine de surprises, et il faut se garder des certitudes. J'allais oublier, enfin, tout aussi indispensable, la gaine invisible, garantie à vie, qui rajeunit la silhouette à 14,95 $. Ce qui me fait me souvenir, et c'est la dernière chose que je vous dirai de la vie mon vieux pour aujourd'hui, ce qui me fait me souvenir, que, comme les gaines invisibles, la vie aussi est garantie à vie.