
Mercato : L'OL et Al-Arabi négocient le départ au Qatar de Jordan Veretout
Le dégraissage se poursuit à Lyon. L'OL et le club d'Al-Arabi sont en train de négocier le départ au Qatar de Jordan Veretout (32 ans), comme l'a révélé RMC Sport, ce que nous sommes en mesure de confirmer. Le milieu de terrain arrivé dans le Rhône en septembre 2024 en provenance de l'OM est lui d'ores et déjà tombé d'accord avec le club installé à Doha.
Veretout n'a d'ailleurs pas participé à la séance d'entraînement à laquelle ses coéquipiers lyonnais ont pris part, ce jeudi. Régulièrement aligné durant l'exercice écoulé (38 matches, 25 en tant que titulaire), l'international français (6 sélections) permettrait, en cas de départ, à l'OL de se séparer d'un salaire important. Une volonté affichée par le club maintenu en Ligue 1 en appel par la DNCG, et qui vient déjà de céder l'Argentin Thiago Almada.

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L'Équipe
4 minutes ago
- L'Équipe
Tom Laperche et « SVR Lazartigue » conservent leur couronne sur la Fastnet
Skippé par Tom Laperche, le trimaran SVR Lazartigue est arrivé le premier à Cherbourg ce lundi, bouclant la Fastnet après un jour, 17 heures et 18 minutes de course. Déjà sacré pour la première de la catégorie Ultim en 2023, l'équipage français conserve son titre. SVR Lazartigue s'est offert le centenaire de la Fastnet, en arrivant le premier à Cherbourg, à 5h38 du matin ce lundi. Tom Laperche, qui était accompagné de François Gabart en 2023 lorsqu'il avait remporté la première édition ouverte aux Ultimes en 2023, réalise le doublé, cette fois accompagné de Franck Cammas ainsi que de Peter Burling, Antoine Gautier, Amélie Grassi et Émilien Lavigne. Après un excellent départ, l'équipage de SVR Lazartigue n'a plus lâché la tête de la course malgré le retour pressant de Banque Populaire XI en milieu de parcours. Tom Laperche et ses équipiers s'imposent en un jour, 17 heures, 18 minutes et quatre secondes de course, loin du record établi par le même bateau en 2023, en 1 jour 8h38'24''. Jacques Caraës se souvient de la dramatique édition 1979 de la Fastnet Déjà deuxième en 2023 sous la houlette d'Armel Le Cléac'h, le Team Banque Populaire, skippé cette année par Sam Goodchild, a bouclé la course 45 minutes après les vainqueurs. Pour sa première participation, Actual Ultim 4 d'Anthony Marchand est troisième, devant Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville.

L'Équipe
4 minutes ago
- L'Équipe
Le dernier, l'inconnu et l'invisible : histoires de héros simples du Tour de France 2025
Edward Theuns (Lidl-Trek) a terminé à la dernière place des étapes alpestres, Vito Braet (Intermarché - Wanty) a commencé le Tour avec le moins de suiveurs sur les réseaux sociaux, quant à Silvan Dillier (Alpeucin-Deceuninck), il est l'homme qui abat du boulot lorsque la plupart des télés ne sont pas encore allumées. Edward Theuns, l'Alpe à la traîne Cent soixante et unième donc dernier des deux étapes alpestres, 46 minutes après Ben O'Connor à la Loze, jeudi, t 32 minutes derrière Thymen Arensman à La Plagne, vendredi, Edward Theuns a subi la pluie glaciale plus longtemps que tout le monde. Pas l'idéal pour se remettre des différents pépins physiques qui se sont accumulés pour le Belge de 34 ans depuis le début du Tour de France. « J'avais bien commencé la première semaine en lançant Johnny (Milan) quand il termine 2e (à Dunkerque, 3e étape), puis j'ai eu des problèmes à la selle, quelques maladies... retrace le coureur de Lidl-Trek. Et c'est très difficile de récupérer vraiment sur le Tour. » Etage important de la fusée du Maillot Vert, Theuns s'est retrouvé lâché du gruppetto chaque fois dans la dernière ascension, mais il s'est accroché « parce que c'est le Tour, on ne peut pas abandonner. Je voulais encore aider mes coéquipiers quand je le pouvais, sur les sprints intermédiaires, etc. » Avec deux à trois minutes de marge sur les délais, « ce n'était pas facile dans la tête, confie-t-il, c'était un gros combat, mais je suis très heureux d'arriver à Paris. J'ai montré du caractère, j'ai survécu et me voilà ! » Heureusement, quelques matinées de son chemin de croix ont été adoucies par la présence de son jeune garçon, Scott, 4 ans et déjà star des podiums, où il amusait la galerie en signant des autographes comme un pro. « Il était très excité de venir à Paris, livrait Theuns dimanche matin. Mais j'espère qu'avec mes coéquipiers, on sera les vedettes de l'étape et qu'ensuite c'est lui qui fera son show (rires) ! » Vito Braet, Insta solo C'est une raison insolite d'attirer l'attention : coureur avec le moins d'abonnés sur Instagram, Vito Braet (Intermarché-Wanty) a souri en voyant les sollicitations médiatiques s'accumuler en fin de troisième semaine. « Je suis un gars assez discret, c'est peut-être pour ça que je ne poste pas grand-chose sur les réseaux, explique-t-il timidement. J'ai fait une première interview il y a deux jours, depuis mon nombre de followers ne fait que grimper ! On s'est dit avec l'équipe que ce serait sympa d'atteindre les 5 000. C'est bien parti, moi je m'en fiche mais c'est toujours sympa pour les sponsors d'avoir un peu d'attention. » Pas vraiment habitué à devoir se mettre en avant, l'équipier de Biniam Girmay se résume ainsi : « Je suis un mec normal venu de Belgique. Je viens d'Harelbeke, proche des Ardennes flamandes donc je connais très bien ces routes. A part ça... » Il est un soldat de l'ombre, qui prend le vent pour son leader érythréen, lui porte des bidons, et l'aide à arriver dans les délais sur les étapes de montagne. « Dans les Alpes, on a dû pousser un peu mais à l'arrivée, tout le monde a survécu », se satisfait-il. Il a entendu et lu un peu son nom sur des pancartes les premiers jours dans le nord où ses proches ont pu le soutenir, mais garde un souvenir « un peu oppressant du Grand Départ, de la pression. Puis le peloton a commencé à se calmer et moi à en profiter. Je préfère les classiques parce que j'ai plus de chances de performer mais il faut être heureux d'être sur le Tour et je le suis. » D'autant plus qu'il ne termine pas lanterne rouge de la popularité : grâce aux articles à son sujet, Braet a dépassé son coéquipier Roel Van Sintmaartensdijk en nombre d'abonnés. Silvan Dillier, l'homme des premières heures Les sprinteurs sont dans la lumière, leurs poissons-pilotes opèrent dans l'ombre, et d'autres équipiers sont encore plus discrets, mais pas moins précieux. Personne ne voit Silvan Dillier dans les derniers kilomètres, quand l'attention est maximale, car son boulot est déjà fini. Chez Alpecin-Deceuninck, le Suisse est chargé de mener le peloton lors des premières heures de course, lorsque les caméras s'attardent sur les paysages sans risquer de rater grand-chose. « Les jours où nous visons la victoire, je dois regarder qui part en échappée, et laisser seulement filer celle que nous pouvons contrôler, explique le deuxième de Paris-Roubaix 2018. Sur d'autres étapes, je peux apporter des bidons et je dois aussi rester en montagne avec Jasper Philipsen pour l'aider à finir dans les délais. » Ce n'était pas le cas cette année puisque le Belge a abandonné dès la troisième étape, après un week-end de rêve, qui l'avait vu gagner le samedi. « Cette première étape était spéciale, on avait pris l'initiative dès le début, se souvient Dillier (34 ans). Le lendemain, pour la victoire de Mathieu Van der Poel, j'ai aussi roulé longtemps en tête du peloton, et c'était super d'être encore récompensé. » Pour lui, pas de permission pour une échappée : quand Jonas Rickaert et Van der Poel ont tenté une folie sur la route de Châteauroux, Dillier s'échinait encore dans l'anonymat, en s'immisçant dans les trains d'équipes rivales pour gêner leur poursuite. Il transpire sans frustration : « Tout le monde n'est pas capable de faire ce que Jonas et Mathieu ont fait. Moi, je suis vraiment bon dans ce que je fais, rouler longtemps à un rythme élevé. Après avoir passé deux heures en tête de peloton, je n'ai plus assez d'énergie pour le final. Les efforts doivent être répartis. » Et si le grand public ne le reconnaît pas, ses leaders savent ce qu'ils lui doivent. Pogacar : « Je ne pense pas arrêter tout de suite mais... »


Le Figaro
4 minutes ago
- Le Figaro
Tour de France : «Épique», «seul au monde»... Le quatrième sacre de Tadej Pogacar a conquis les cœurs et la presse internationale
Jusqu'au bout, le prodige slovène aura joué les premiers rôles dans cette édition 2025 de la Grande Boucle. Partout autour du globe, le désormais quadruple vainqueur a été célébré. Revue de presse. « Pari mouillé, pari osé mais pari gagné », la formule est signée Le Parisien et elle résume assez bien le feu d'artifice vécu lors de la dernière étape du Tour de France entre Mantes-la-Ville et Paris dimanche. Malgré la pluie et un tracé innovant avec trois passages par la Butte Montmartre, le spectacle a été au rendez-vous avec un Wout Van Aert retrouvé et un Tadej Pogacar inspiré. Ce dernier s'est finalement contenté de la quatrième place sur les Champs-Élysées, ce qui ne l'a pas empêché de s'imposer à nouveau sur la Grande Boucle après 2020, 2021, 2024. «Ce Tour de France n'est pas un aboutissement pour Pogacar, une étape sur le fil qu'il va continuer à dérouler. Le fil de son histoire et de celle du cyclisme», résume l'Équipe dans son édition du jour, sobrement titrée « Épique ». À découvrir Le classement du Tour de France Le coureur de 26 ans a également accordé une interview au quotidien sportif juste avant l'étape de dimanche dans laquelle il a évoqué son avenir. Sa réponse ne manquera pas de faire réagir : « Je ne pense pas arrêter tout de suite mais je ne me vois pas non plus poursuivre trop longtemps. Les JO de Los Angeles sont un de mes objectifs, ce qui m'amène à dans trois ans. Alors je commencerai peut-être à penser la retraite, on verra », a-t-il lâché, évasif. Avant de penser à une telle éventualité, le Figaro se pose une autre question dans son édition du jour : « jusqu'où peut-il et surtout veut-il aller ? » . Publicité « Les défis ne manquent pas, indique notre correspondant. Milan-San Remo (3e en 2024 et 2025), Paris-Roubaix (2e en 2025), les Jeux olympiques (médaillé de bronze à Tokyo en 2021, il avait renoncé à Paris 2024 parce que sa compagne, Urska Zigart, ne figurait pas dans la sélection slovène), Vuelta (3e lors de sa seule participation en 2019), record de l'heure… » Avant peut-être un départ du Tour en Slovénie (en 2029 ou 2031). Un rêve pour celui qui compte 21 victoires d'étapes sur la Grande Boucle. Premier coureur de l'histoire à réaliser trois fois le doublé maillot jaune/maillot à pois Outre-manche, le sacre du virtuose slovène a été largement éclipsé par la victoire de l'équipe féminine d'Angleterre contre l'Allemagne en finale de l'Euro (1-1, 3-1 TAB). Le Guardian parle tout de même d'un champion « au sommet de son art ». « S'il y a bien un cycliste qui a su s'adapter à l'intensité du format moderne, fait pour la télévision, du Tour, c'est bien Tadej Pogacar », ajoute le journal anglais. Des propos corroborés par le Times, qui loue l'attitude offensive de « Pogi » lors de la dernière étape de passage par Montmartre, et écarte tous soupçons de dopage : « Cette époque a été la plus crédible que le cyclisme ait connue et elle doit être célébrée, tout comme son coureur dominant après avoir remporté son quatrième Tour de France. » Montmartre, tour Eiffel, Louvre... Les merveilleuses images des coureurs du Tour de France dans Paris Accéder au diaporama (11) En Belgique forcément, le héros local Wout Van Aert a été célébré comme il se doit. En remportant l'ultime étape sur les Champs-Élysées, le polyvalent coureur de la formation Visma-Lease a bike a mis fin à trois ans de disette sur la Grande Boucle, et de quelle manière : « Wout van Aert a réalisé l'un des plus beaux chefs-d'œuvre sur la plus belle avenue du monde », affirme La Belgique Libre dans ses colonnes ce lundi, mettant également en exergue le nouveau record battu par Pogacar : « Aussi vainqueur du classement de la montagne pour la troisième fois de sa carrière, il est le premier coureur de l'histoire à réaliser trois fois le doublé. » Avec Tadej Pogacar, Primoz Roglic ou encore Matej Mohorič, la Slovénie occupe une place de choix dans la hiérarchie du cyclisme mondial. Si tous les regards étaient évidemment posés sur le leader de la formation UAE dimanche, les journaux slovènes ont eu un mot pour chacun. « L'équipe nationale slovène conclut une nouvelle brillante couverture du Tour de France ce dimanche », se félicite le journal spécialisé Ekipa SN en ce début de semaine, avant d'évoquer le joyau de la nation : « À la manière des rois de France, il pourrait désormais s'appeler Tadej IV ». En attendant l'an prochain et l'édition 2026, qui partira de Barcelone. Le coureur de 26 ans pourrait alors égaler Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et autres Miguel Indurain en remportant une cinquième couronne dans l'hexagone.