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« J'ai des conditions de rêve » : les saisonniers en position de force cette année

« J'ai des conditions de rêve » : les saisonniers en position de force cette année

Le Parisien28-07-2025
Louise profite d'une pause sous le soleil, en ce jeudi en fin d'après-midi, sur le port de Cassis (Bouches-du-Rhône). Juste avant le début du service, « le fameux coup de feu », rit-elle. La jeune femme, 27 ans, passe la saison dans
un restaurant du centre-ville, comme serveuse
.
Depuis sept ans, chaque été, cette étudiante lilloise en école de commerce part « aux quatre coins de la France », avec une « grosse préférence » pour le Sud, comme saisonnière. « En général de juin à septembre. Je n'ai aucun mal à trouver,
il y a énormément d'offres
», lance Louise. Elle ne retourne jamais dans un établissement où elle a déjà travaillé, « pour découvrir autre chose », et se tourne vers les réseaux sociaux et Facebook, où les annonces pleuvent dans des groupes dédiés à la restauration. « Et en général, c'est plutôt de bonnes conditions, sourit-elle. Très loin de ce que je pouvais trouver avant le Covid, où nous n'étions franchement pas très bien payés ni traités… »
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POLITIQUE - À défaut d'avoir soutenu la loi Duplomb, soutenez les agriculteurs. Voici, en substance, le message de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard adressé ce vendredi 8 août aux consommateurs, après la décision du Conseil constitutionnel de censurer le retour de l'acétamipride. La ministre de l'Agriculture, issue des Républicains, a toujours été favorable au texte tel qu'adopté par le Parlement et qui prévoyait une dérogation à l'interdiction de ce pesticide, utilisé notamment dans la filière betterave, mais non sans risque pour la santé et l'environnement. « Ma position reste inchangée : accélérer les transitions vers des alternatives, sans exposer nos filières à une concurrence inéquitable qui les mène parfois à l'extinction », écrit-elle en référence à l'utilisation de l'acétamipride par d'autres pays de l'UE. La ministre a promis aux agriculteurs de ne pas les laisser « sans solution » et a missionné l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) pour identifier les filières « en situation d'impasse », citant notamment la noisette. Mais en attendant, elle a renvoyé la balle aux consommateurs. « Sursaut de patriotisme alimentaire » Disant « ne pas pouvoir se résoudre » à une délocalisation des productions françaises vers des pays où les règles sont moins strictes, elle a appelé à « un sursaut de patriotisme alimentaire. » « Sans solution rapide, certaines cultures risquent de disparaître. Dans ce combat, notre force, ce sont les consommateurs. Achetez français. Soutenez les filières locales pour éviter une dépendance à des produits importés, souvent moins exigeants. La souveraineté alimentaire commence dans le caddie », insiste-t-elle dans son communiqué. En parallèle, et à défaut de pouvoir changer la règle en France, Annie Genevard veut inscrire à l'ordre du jour des prochains Conseils européens « l'harmonisation des règles phytopharmaceutiques en Europe. » « La France a déjà obtenu ces dernières semaines sur cette proposition le soutien d'une dizaine d'Etats membres. Je poursuivrai le combat », assure-t-elle. En attendant en France, le sénateur Laurent Duplomb n'a pas exclu de déposer une nouvelle proposition de loi pour réintroduire l'acétamipride, cette fois en l'encadrant plus strictement pour corriger les faiblesses du premier texte censuré par le Conseil constitutionnel.

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Comme beaucoup d'agriculteurs, l'exploitant accuse le coup à la suite de la décision du Conseil constitutionnel, ce jeudi 7 août, de rejeter le retour de l'acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. « Il est interdit en France depuis 2018 mais il est autorisé à l'étranger. C'est de la concurrence déloyale, s'agace-t-il. Si on veut tuer le local, il faut le dire ! »

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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le département compte un taux de chômage parmi les plus bas de France. Une statistique qui cache d'autres difficultés. Le chiffre ferait pâlir d'envie n'importe quel autre département. Dans le Cantal, le taux de chômage est au plus bas. Au premier trimestre 2025, il atteignait 4,3 %, soit plus de trois points en deçà de la moyenne nationale (7,4 % pour la France métropolitaine). Seuls 7320 Cantaliens sont à la recherche d'un emploi. Aucun autre département de l'Hexagone ne fait mieux. « On ne va pas bouder notre plaisir d'avoir des chiffres du chômage exceptionnellement bas », réagit Laurent Ladoux, président de la CCI du Cantal, avant de rapidement compléter : « Mais ça pose des problèmes. » À lire aussi Comment France Travail vérifie que les chômeurs sont bien à la recherche d'un emploi Derrière ces statistiques flatteuses, le constat est effectivement moins éclatant. « Dans le Cantal, le chômage bas reflète plutôt un manque de dynamisme, comme dans d'autres espaces ruraux de faible densité tels que la Mayenne ou la Haute-Saône », notait déjà l'Insee dans une parution publiée en 2019. En préambule, l'organisme de statistiques rappelle qu'« un faible taux de chômage ne reflète pas…

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