
Appelez-la « La Caisse »
La porte-parole de La Caisse précise, dans un courriel, que ce sont des firmes québécoises qui ont contribué à ce renouveau, soit Cossette, LG2 et Robic, cette dernière n'ayant fait que l'enregistrement juridique de la marque. La valeur de ce contrat était de moins de 30 000 $.
Cossette et LG2 se sont partagé le gros du travail, la première ayant fait toute la partie recherche, les recommandations et l'architecture de marque (valeur du contrat : 172 479 $) et la seconde s'étant davantage concentrée sur la création et le développement de la nouvelle marque ainsi que sur sa stratégie de déploiement (167 571 $).
« Cet exercice s'inscrit dans l'intégration de nos filiales immobilières, annoncée en 2024 », indique Marjaurie Côté-Boileau dont l'adresse courriel a déjà été changée, comme celles de ses collègues.
Rappelons qu'en janvier 2024, La Caisse (alors CDPQ !) ramenait dans son giron Otéra et Ivanhoé Cambridge.
Les montants dévoilés par La Caisse après une demande d'accès à l'information comprennent ce qui a été dépensé jusqu'à présent pour cette transition, mais le total exclut ceux qui devront l'être pour assurer concrètement le changement.
« Au terme de l'intégration, La Caisse vise des économies annuelles estimées à environ 100 millions grâce aux synergies réalisées dans ses processus, ressources et systèmes », poursuit aussi la porte-parole.
Transition
Afin de faire une douce transition, les communications de La Caisse sont présentement accompagnées de petites notes telles que « À La Caisse, auparavant connue sous la marque CDPQ… »
Ailleurs, on ajoute CDPQ entre parenthèses afin de ne pas créer de confusion dans l'identité.
PHOTO TIRÉE DU RAPPORT ANNUEL DE LA CAISSE DE 1983
Avant 2020, tous les rapports annuels (depuis la création, en 1965) présentaient le nom intégral, Caisse de dépôt et placement du Québec, comme celui-ci (1983) dont la couverture témoigne aussi de l'évolution des technologies.
Espace CDPQ et CDPQ Infra, qui gère le Réseau express métropolitain (REM), ne changent pas de nom, car il s'agit d'identités distinctes. C'est d'ailleurs à la naissance de ces deux filiales en 2015 que l'appellation CDPQ est devenue plus courante pour la Caisse de dépôt et placement du Québec – qui a toujours été aussi nommée par son nom complet. En fait, ce n'est qu'en 2020 que l'on voit apparaître officiellement CDPQ sur le rapport annuel de l'organisation.
Ce changement de marque arrive aussi alors que l'institution fête son 60e anniversaire, elle qui a vu le jour en 1965, sous le gouvernement de Jean Lesage. Elle devenait « le bas de laine » des Québécois, un surnom qui risque de lui coller à la peau, même avec cette cure de jeunesse nominale.

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RioCan rompt ses liens avec certaines propriétés de La Baie d'Hudson
L'entreprise rompt ses liens avec les baux de la Compagnie de la Baie d'Hudson, tout en signalant que son propre portefeuille immobilier continue d'enregistrer de fortes hausses des taux de location. RioCan rompt ses liens avec certaines propriétés de La Baie d'Hudson (Toronto) Le Fonds de placement immobilier RioCan a annoncé la rupture de ses liens financiers avec cinq propriétés détenues dans le cadre de sa coentreprise avec La Baie d'Hudson, aujourd'hui disparue, afin de surmonter au plus vite cette débâcle. Ian Bickis La Presse Canadienne « Nous pouvons annoncer que RioCan a choisi de ne pas participer financièrement à cinq de ses douze actifs, a déclaré Dennis Blasutti, directeur financier, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats vendredi. Cela signifie que nous n'investirons plus d'argent dans ces actifs, sous quelque forme que ce soit. » RioCan était membre d'une coentreprise avec La Baie d'Hudson, qui détenait les propriétés de 12 magasins de La Baie d'Hudson, mais tous les magasins ont fermé début juin après des ventes de liquidation. Après avoir déprécié de 208,8 millions la valeur de ses participations dans la coentreprise au dernier trimestre, RioCan a indiqué que son investissement net dans la coentreprise s'élevait à 40,2 millions, soit 0,5 % de ses capitaux propres totaux à la fin juin. Le chef de la direction, Jonathan Gitlin, a avancé qu'il n'était pas judicieux de continuer à investir dans ces propriétés, compte tenu des coûts de renouvellement et de la dette en cours. « Nous avons opté pour une solution plus pragmatique, à mon avis, en nous désengageant financièrement de ces propriétés », a mentionné M. Gitlin lors d'une entrevue. Les cinq emplacements comprennent le centre commercial Square One à Mississauga, en Ontario, celui au centre-ville de Scarborough à Toronto, le magasin La Baie du centre-ville de Calgary, ainsi ceux du Carrefour Laval et des Promenades Saint-Bruno, au Québec. L'entreprise continue d'évaluer les autres emplacements de la coentreprise, a précisé M. Gitlin. « Les dénouements seront différents, certains cohérents avec ce qui s'est déjà produit, d'autres seront libérés, d'autres encore seront vendus », a-t-il énuméré. « Ce qui est clair pour nous, c'est que nous n'investirons pas dans des actifs qui ne génèrent pas un rendement ajusté au risque approprié », a-t-il ajouté. L'entreprise rompt ses liens avec les baux de la Compagnie de la Baie d'Hudson, tout en signalant que son propre portefeuille immobilier continue d'enregistrer de fortes hausses des taux de location, malgré une croissance économique timide. RioCan a indiqué que la combinaison de nouveaux baux et de renouvellements de baux montre une augmentation de 20,6 % des taux des nouveaux baux par rapport aux anciens, y compris des écarts de 51,5 % sur les nouveaux baux. « Même si certains segments du commerce de détail connaissent une certaine faiblesse, […] nous sommes convaincus que les conditions nous permettront de combler très facilement ces espaces avec des locataires de meilleure qualité et à meilleur prix », a souligné M. Gitlin. Le taux d'occupation des commerces de détail s'est établi à 98,2 %, par rapport à 98,3 % l'an dernier. L'entreprise a déclaré un bénéfice net de 145,6 millions pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse par rapport aux 122,3 millions du trimestre précédent. Le bénéfice net s'est établi à 49 cents par unité pour la période, représentant une hausse par rapport à un bénéfice de 41 cents par unité pour le même trimestre l'an dernier. Le chiffre d'affaires a totalisé 361,7 millions, en hausse par rapport aux 292,2 millions de l'an dernier. L'entreprise a considérablement réduit ses dépenses de construction en achevant de grands projets à usage mixte et en n'en lançant aucun nouveau. Cependant, elle prévoit toujours des travaux de remplissage pour le secteur commercial, a fait savoir M. Gitlin. Les projets de plus petite envergure nécessitent beaucoup moins de capitaux et sont beaucoup plus rapides à exécuter, ce qui permet une bonne utilisation du capital, a-t-il ajouté. « La demande actuelle des locataires est suffisante pour que nous puissions obtenir des loyers appropriés et justifier les dépenses », a-t-il fait valoir.


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Saputo envoie le signal d'un retour à la croissance
Saputo a affiché un bénéfice net de 165 millions, en hausse de 23 millions par rapport à 142 millions à la même période l'an dernier. (Montréal) Le transformateur laitier Saputo a envoyé le signal aux investisseurs que ses investissements dans les opérations commençaient à porter leurs fruits. Stéphane Rolland La Presse Canadienne La société montréalaise a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre clos le 30 juin et a exprimé des commentaires encourageants pour le reste de l'exercice. Le président et chef de la direction, Carl Colizza, a indiqué que les activités avaient été vigoureuses au Canada, aux États-Unis et en Europe, lors d'une conférence téléphonique visant à discuter des résultats trimestriels. Saputo a affiché un bénéfice net de 165 millions, en hausse de 23 millions par rapport à 142 millions à la même période l'an dernier. Le bénéfice ajusté par action est de 0,44 $. Les revenus, pour leur part, ont progressé de 0,5 % à 4,6 milliards. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient des revenus de 4,7 milliards et un bénéfice par action de 0,38 $, selon la firme de données financières Refinitiv. L'action de Saputo gagnait 2,10 $, ou 7,15 %, à 31,48 $ à la Bourse de Toronto en après-midi.


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Boralex n'a pas reçu d'offres satisfaisantes pour ses centrales hydro-électriques
Boralex avait évoqué la possibilité de vendre des actifs de cette filière afin de financer d'autres projets, tandis qu'elle prévoit des investissements de près de 8 milliards au cours des cinq prochaines années. (Montréal) Le producteur d'énergie renouvelable Boralex n'a pas reçu d'offres intéressantes pour ses neuf centrales hydro-électriques au Canada. Stéphane Rolland La Presse Canadienne La société montréalaise avait évoqué la possibilité de vendre des actifs de cette filière afin de financer d'autres projets, tandis qu'elle prévoit des investissements de près de 8 milliards au cours des cinq prochaines années. Le chef des finances sortant, Bruno Guilmette, a confirmé que cette option n'était plus sur la table, lors d'une conférence téléphonique avec les analystes, vendredi, visant à discuter des résultats du deuxième trimestre. « Les offres que nous avons reçues n'étaient pas à la hauteur de nos attentes, a-t-il concédé. Ces actifs sont bons, nous allons les garder dans le portefeuille. » Boralex a d'autres options pour obtenir le financement nécessaire, a assuré M. Guilmette. « Nous n'avons pas besoin de faire une transaction. » Il a assuré que la stratégie financière du plan stratégique 2030, présentée en juin, demeure intacte. Départ surprise Le chef des finances a également pris les investisseurs par surprise en annonçant qu'il quittera ses fonctions le 12 septembre prochain. Le vice-président des relations aux investisseurs, planification et analyse financière, Stéphane Milot, assurera l'intérim. Ce départ a soulevé des questions de la part des analystes au cours de l'appel. Le prochain chef des finances devra veiller à ce que Boralex obtienne les liquidités nécessaires au meilleur coût pour financer son ambition de doubler sa puissance installée à environ 7 gigawatts (GW) d'ici 2030. Boralex perd ainsi un dirigeant apprécié, selon l'analyste Sean Steuart, de Valeurs mobilières TD, qui anticipe une transition ordonnée. « M. Guilmette a une bonne réputation dans le milieu financier », a-t-il souligné dans une note. À la blague, un analyste a dit au cours de la conférence que la baisse de l'action en Bourse, vendredi, était la reconnaissance du bon travail du chef des finances. Le principal intéressé a répondu qu'il s'attendait à ce que l'action reprenne du tonus rapidement. La direction a assuré que le plan ne devrait pas être sujet à des changements sous la main d'un nouveau chef des finances. Optimiste, malgré Trump Malgré les politiques hostiles du président des États-Unis, Donald Trump, envers les énergies renouvelables, le président et chef de la direction, Patrick Decostre, a réitéré qu'il restait optimiste quant au marché américain. Si l'industrie perd des subventions avec le « Big Beautiful Bill » de M. Trump, Boralex peut maintenant ajuster ses prix en conséquence dans les appels d'offres. « Il y a moins d'inconnu qu'avant la loi, tant que nous avons les bonnes hypothèses pour nos modèles, nous pouvons déterminer notre prix et tous les soumissionnaires vont faire leur offre [avec les mêmes informations] », a résumé le PDG. L'État de New York a accordé deux contrats au producteur québécois en mai dernier, totalisant 450 mégawatts (MW) d'énergie solaire. M. Decostre estime que ces deux projets sont protégés par les échéanciers prévus au projet de loi. Résultats inférieurs aux attentes Boralex a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes tandis que les conditions météorologiques n'ont pas été favorables au secteur éolien en France et aux États-Unis. Bien qu'elle ait augmenté de 14 %, la production était inférieure de 2 % aux prévisions du deuxième trimestre. La société a dévoilé une perte nette de 4 millions, comparativement à un bénéfice de 17 millions à la même période l'an dernier. La perte ajustée par action est de 0,10 $. Les revenus, pour leur part, ont progressé de 3 % à 185 millions. La société montréalaise avait évoqué la possibilité de vendre des actifs de cette filière afin de financer d'autres projets, tandis qu'elle prévoit des investissements de près de 8 milliards au cours des cinq prochaines années. Malgré la déception, l'analyste Brent Stadler, de Desjardins Marché des capitaux, accueille favorablement la mise à jour sur l'évolution des projets en portefeuille. « Boralex est en voie d'afficher une croissance significative en 2026. » L'action de Boalex perdait 1,55 $, ou 5,06 %, à 29,06 $ à la Bourse de Toronto en début d'après-midi.