
Le plan de bataille du gouvernement pour mettre fin à la « dérive » des arrêts de travail dans le public et le privé
DÉCRYPTAGE - Le gouvernement de François Bayrou cherche à faire 43,8 milliards d'euros d'économies pour réduire le déficit. Plusieurs curseurs pourraient bouger dès 2026, à l'instar du délai de carence.
Les arrêts de travail coûtent de plus en plus cher et le gouvernement cherche par tous les moyens à renverser la tendance. François Bayrou l'a redit lors de son « moment de vérité », la semaine dernière. Le montant des indemnités journalières (IJ) versées par l'Assurance-maladie aux salariés en arrêt de travail a augmenté de 28,9 % entre 2010 et 2019 puis de 27,9 % entre 2019 et 2023, selon les chiffres de la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam), pour un montant total versé de plus de 20 milliards d'euros en 2023. Face à cette hausse importante, la Cnam a proposé de nombreuses mesures fortes, qui devraient être reprises par le gouvernement dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
Ces idées, avancées par le dernier rapport Charges et produits de la Cnam - un document annuel préfigurant le PLFSS - ont reçu une oreille attentive du gouvernement. Plusieurs curseurs pourraient bouger dès 2026, à l'instar du délai de carence…
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