Cyclisme : «Je participerai encore à quelques Tours», retraite, poids de la célébrité et spleen sur le Tour de France, Pogacar se confie
Deux semaines après sa quatrième victoire dans le Tour de France, Tadej Pogacar a retrouvé le chemin de la compétition, dans sa ville natale à Komenda (Slovénie), à l'occasion d'un criterium qu'il a remporté sans surprise samedi. Un retour au pays bienvenu pour le champion du monde qui a pu s'offrir un bain de foule devant ses compatriotes. «Je voulais gagner, surtout devant une telle foule de supporters réunis aujourd'hui. C'est incroyable, il n'y avait pas tant de spectateurs lors du Tour de Slovénie ici», a-t-il confié au média rtvslo.
Sur ses terres, «Pogi» a une nouvelle fois pu mesurer son immense popularité même si celle-ci est parfois un peu envahissante : «Je suis heureux d'être de retour à la maison, de pouvoir revoir mes amis, mes voisins, ma famille. C'est vrai que parfois j'aimerais être un peu moins célèbre, parfois prendre des photos et signer des autographes est fatigant, d'autres fois un peu moins, mais j'essaie de plaire à tout le monde »
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Il sera de retour en France en octobre
Le Slovène a aussi profité de son escapade à domicile pour évoquer son programme de fin de saison qui passera par les Grands Prix de Québec (12 septembre) et de Montréal (14 septembre), les Championnats du monde au Rwanda (21 septembre) et probablement les Championnats d'Europe en France (1-5 octobre) : «C'est un parcours de grimpeurs, donc j'y serai probablement.» Des rendez-vous qui vont compromettre sa campagne dans les courses italiennes. «Cela signifie probablement que je ne pourrai participer à aucune classique italienne, à l'exception de la Lombardie.»
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«Tout le monde peut avoir une mauvaise journée»
Le leader de la formation UAE a aussi évoqué le Tour de France et le spleen qui a semblé l'accompagner parfois alors qu'il écrasait la course. «Tout le monde peut avoir une mauvaise journée. On ne peut pas s'attendre à ce que je rayonne de bonheur pendant les 21 étapes. Le Tour a été très difficile, l'un des plus durs que j'ai courus, tous ceux qui se sont battus pour le classement général peuvent le confirmer. Mais maintenant, je me suis reposé, j'ai fait le point et je suis prêt pour de nouvelles batailles», a-t-il confié avant d'évoquer sa retraite et le Tour de France.
La retraite, bientôt mais pas pour maintenant
Celle-ci n'interviendra pas à court terme mais le coureur de 26 ans seulement ne semble pas vouloir s'éterniser non plus dans le vélo et la vie monastique qu'il impose : «Je compte déjà les années qui me séparent de la retraite. J'ai commencé à gagner tôt, et il peut y avoir des résultats pires, je suis prêt à tout. Je participerai probablement encore à quelques Tours, même si on ne peut jamais garantir qu'on y participera. Le Tour est la plus grande course et je doute que l'équipe me laisse à la maison encore quelques années.»
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