
« Je veux faire partie de cette nouvelle aventure » à Lens, assure Adrien Thomasson avant la reprise de la Ligue 1
« Dans quel état d'esprit êtes-vous à Lens à l'entame de cette nouvelle saison ?Il y a eu tellement de changements au sein du club, que ce soit au niveau de la direction et du staff cet été, qu'il était opportun pour moi d'attendre. Il me reste un an de contrat. Je me sens très heureux ici. Je ne me vois pas ailleurs. Je suis heureux de faire partie de cette nouvelle aventure. Les changements ont été bénéfiques.
Pouvez-vous nous décrire la méthode quotidienne de Pierre Sage ?Elle est vraiment différente de la saison dernière. On a vécu une bonne préparation. On commence à comprendre de mieux en mieux ce que veut le coach. On avait une proximité avec l'ancien entraîneur (Will Still) du fait de son âge. Là, ça se rapproche de ce qu'on a vécu avec le coach Haise il y a deux ans. Je suis agréablement surpris. On bosse bien. Je ressens des ondes positives. Ce qu'il met en place correspond aux attentes des supporters et de tout un club. Dès le début, on a senti que le ballon serait au centre de la préparation. C'est la chose la plus importante aux yeux du coach et du staff. On n'a quasiment fait aucune séance où on ne faisait que courir. C'est la première fois de ma carrière que l'on se concentre sur le jeu et les exercices avec ballon. Le coach a très vite identifié le plaisir que prend un footballeur. C'est ce qui va plaire dans une conception moderne du jeu.
Quelles sont vos ambitions sportives cette saison ?On a fait de bonnes choses lors de nos sept matches de préparation, hormis deux mi-temps. Les ambitions sont imposées par les dirigeants. Comme joueur, je veux faire mieux que la saison dernière (8e).
Que va vous apporter Florian Thauvin ?Déjà son insouciance, son expérience, sa créativité et son aisance technique dans le dernier tiers du terrain. À 32 ans, il se connaît parfaitement. Il a connu divers contextes et Championnats. Son intégration se passe très bien. Son profil est une difficulté pour l'adversaire. Il ne se met pas forcément dans une position habituelle. Il a cette liberté de naviguer. Sur le deuxième but contre Leipzig (2-1), il rentre côté droit et finit côté gauche. Un joueur qui fuit les contacts est plus difficile à gérer pour un défenseur.
« Ca ne me dérangerait pas qu'une caméra soit dans notre vestiaire. (...) A chaque fois que j'ai regardé des émissions immersives, c'était vraiment intéressant »
Encouragez-vous votre entourage à s'abonner à Ligue 1 + ?À titre personnel, c'est la première fois que je leur mets la pression pour s'abonner. C'est une manière de supporter son équipe mais aussi l'écosystème. Dans le vestiaire, on est quelques-uns à obliger les joueurs à s'abonner. L'enjeu est très important pour tous les acteurs du foot français. J'attends de voir des choses différentes proposées. En termes de spectacle, que les clubs jouent le jeu. Ça ne me dérangerait pas qu'une caméra soit dans notre vestiaire. Juste l'image. Ou que l'on mette un micro sur un joueur pendant l'échauffement. On part de vraiment loin. C'est la bonne année pour offrir de nouvelles choses. Tout le monde est demandeur. On est dans un milieu où l'état d'esprit reste trop fermé. On est méfiant sur tout. On a peur de toute prise de parole. C'est frustrant. À chaque fois que j'ai regardé des émissions immersives, c'était vraiment intéressant. C'est ça le sport. J'espère que ça va changer.
Que peuvent vous apporter les jeunes au milieu ?Andy (Diouf) a fait une bonne partie de la saison dernière. C'est un joueur qui va monter en puissance. Il y a pas mal d'attentes autour de lui. J'ai été agréablement surpris par la semaine d'entraînement d'Andrija Bulatovic la saison dernière. Il aime bien avoir le ballon, il a un super pied sur les phases arrêtées, une très bonne frappe. Fodé (Sylla) a vraiment progressé après son prêt la saison dernière en Suisse (Yverdon Sport). Hamzat (Ojeridan) faisait mal aux chevilles aux entraînements la saison passée. On lui a assez répété de faire attention car il fait des fautes spectaculaires. Dans ce sens, il a compris. L'avenir du club est entre de bonnes mains au milieu. Mon rôle est d'essayer de trouver un bon équilibre et de permettre à ces joueurs de briller. Je sais mes qualités. Je ne ferai jamais l'unanimité. Je n'ai pas les qualités d'explosivité et de vitesse qui sautent aux yeux. Je vis avec ça depuis le début de ma carrière. Mais j'essaye de les conseiller. Eux le peuvent aussi. Ils m'apprennent de leurs expériences respectives. Nos jeunes sont à l'écoute. Ils ont de vraies valeurs. C'est un plaisir de travailler avec eux. »

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