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L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer

L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer

La Pressea day ago
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(Washington) L'ouragan Erin, qui a regagné en puissance, se rapproche mercredi de la côte est des États-Unis qu'il doit longer sans toucher terre, l'État américain de Caroline du Nord se préparant à des vagues violentes et inondations potentiellement destructrices.
Agence France-Presse
Ce qu'il faut savoir Tôt mercredi matin, l'ouragan Erin se situait à environ 730 kilomètres des côtes de la Caroline du Nord ;
« L'ouragan Erin va provoquer des risques d'inondation sur la côte, d'érosion des plages et de conditions dangereuses pour surfer », a averti le gouverneur de la Caroline du Nord, Josh Stein, qui a déclaré l'état d'urgence ;
Erin s'était très rapidement renforcé durant la fin de semaine, il a depuis perdu en puissance, mais s'est étendu et pourrait encore se renforcer dans les heures qui viennent ;
Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s'étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines ;
Cet État du sud-est du pays avait été dévasté à l'automne 2024 par l'ouragan Hélène, le deuxième plus meurtrier à avoir frappé les États-Unis continentaux en plus d'un demi-siècle, après Katrina en 2005.
Moins d'un an après, et alors que le souvenir des inondations dévastatrices reste vif, les autorités de Caroline du Nord ont déclaré l'état d'urgence et ordonné aux populations de plusieurs localités d'évacuer.
« Je tiens à souligner l'importance de prendre cette tempête au sérieux, car il s'agit d'une tempête violente et les conditions pourraient se détériorer rapidement », a insisté mercredi le gouverneur de l'État, Josh Stein, lors d'une conférence de presse.
S'il n'est pas prévu que l'ouragan touche terre, la trajectoire d'Erin au large devrait occasionner à partir de la fin de journée des vagues allant jusqu'à six mètres et des vents puissants, et fait craindre d'importantes inondations, notamment sur un chapelet d'îles bordant la Caroline du Nord.
Ses effets se feront ressentir également ailleurs, les autorités météorologiques alertant notamment sur des courants dangereux près des plages des Bahamas et de la quasi-totalité de la côte est américaine, ainsi que des conditions de tempête tropicale aux Bermudes.
IMAGE SATELLITE DE LA NASA, FOURNIE PAR ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
L'ouragan Erin (à gauche) poursuit sa trajectoire à travers l'océan Atlantique, le 19 août 2025
Toujours classifié comme ouragan de catégorie 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin souffle des vents allant jusqu'à 175 km/h et devrait continuer à se renforcer, selon le Centre américain des ouragans (NHC).
Il devrait redevenir un « ouragan majeur », c'est-à-dire passer en catégorie 3 ou plus, « d'ici la soirée », avant de probablement s'affaiblir à partir de vendredi.
Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin avait auparavant évolué dans la région des Caraïbes, provoquant des dégâts matériels, notamment à Porto Rico.
Il s'était renforcé dans le week-end à une vitesse exceptionnelle, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d'intensité.
Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s'étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.
En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.
En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l'ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des États-Unis.
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L'ouragan Erin provoque des vents violents et des inondations
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La Presse

time13 hours ago

  • La Presse

L'ouragan Erin provoque des vents violents et des inondations

Une femme prend des photos des vagues avant l'approche de l'ouragan Erin, à Kitty Hawk, en Caroline du Nord, aux États-Unis, le 20 août 2025. (Rodanthe) L'ouragan Erin a frappé les Outer Banks de la Caroline du Nord, jeudi, provoquant des vents violents et des vagues qui ont inondé une partie de l'autoroute principale et submergé des maisons en bord de mer, tandis que la tempête monstre commençait lentement à s'éloigner de la côte Est. Allen G. Breed et John Seewer Associated Press Les météorologues prévoyaient que la tempête atteindrait son pic jeudi et qu'elle pourrait reprendre de la force et redevenir un ouragan majeur, de catégorie 3 ou plus. Cependant, l'ouragan ne devrait pas toucher terre le long de la côte Est avant de se diriger plus loin vers le large. Des conditions de tempête tropicale étaient en vigueur sur certaines parties des Outer Banks et de la côte de la Virginie, a indiqué le Centre national des ouragans, établi à Miami. Aux Bermudes, les résidants et les touristes ont été priés de rester hors de l'eau, une mer agitée étant attendue jusqu'à vendredi. Alors que les bandes extérieures d'Erin frôlaient les Outer Banks, l'eau s'est déversée sur la route principale reliant les îles-barrières et sur quelques maisons sur pilotis perchées précairement au-dessus de la plage. Mercredi soir, les autorités avaient fermé la route 12 sur l'île Hatteras, alors que la houle s'intensifiait et les vagues montaient. La route est restée fermée jeudi. La liaison entre l'île d'Ocracoke et son terminal de traversier a été coupée. Les autorités prévoyaient que les plus fortes vagues à marée haute couperaient les villages et les habitations des Outer Banks et provoqueraient des courants d'arrachement potentiellement mortels de la Floride à la Nouvelle-Angleterre. PHOTO ALLEN G. BREED, ASSOCIATED PRESS Un homme pêche alors que les vagues de l'ouragan Erin s'écrasent sur la côte de Nags Head, en Caroline du Nord, le 21 août 2025. Des baigneurs téméraires Des plages étaient fermées à la baignade mercredi et jeudi à New York, et d'autres dans le New Jersey, le Maryland et le Delaware étaient temporairement interdites. Des inondations côtières modérées et généralisées étaient prévues dans les zones basses de Long Island et certaines parties de New York. Au large du Massachusetts, l'île de Nantucket pourrait connaître des vagues de plus de trois mètres cette semaine. Mais la plus grande menace persistait le long des Outer Banks, où les habitants de longue date ne semblaient pas trop inquiets. « Je me souviens avoir pris des canoës devant chez moi pour aller à l'école, donc je ne pense pas que ce soit si grave », a affirmé Jacob Throne, qui vit sur l'île Hatteras et travaille dans des magasins de surf. Malgré la fermeture des plages ailleurs, certains baigneurs ont continué d'ignorer les avertissements. Les sauveteurs ont secouru plus d'une douzaine de personnes prises dans des courants d'arrachement, mardi, à Wrightsville Beach, en Caroline du Nord, un jour après le sauvetage de plus de 80 personnes. PHOTO MARIA ALEJANDRA CARDONA, REUTERS Un drapeau rouge d'avertissement « baignade interdite » flotte avant l'approche de l'ouragan Erin, sur les plages de Kitty Hawk, en Caroline du Nord, aux États-Unis, le 20 août 2025. Bob Oravec, météorologue au Service météorologique national, a déclaré que même si l'on pense savoir gérer un courant d'arrachement, ce n'est pas sans danger. « On peut être vigilant autant qu'on veut, a-t-il signalé. Cela peut quand même être dangereux. » Des risques d'inondations La combinaison de vents violents et de vagues énormes estimées à environ 6,1 mètres pourrait provoquer des inondations côtières dans de nombreuses communautés côtières, ont averti les autorités de Caroline du Nord. « Les conditions dangereuses peuvent être ressenties loin des yeux, surtout avec un système aussi vaste qu'Erin », a prévenu Will Ray, directeur de la gestion des urgences de l'État. Des dizaines de maisons de plage, déjà abîmées par l'érosion chronique et des dunes protectrices, pourraient être menacées, a déclaré David Hallac, surintendant du Cape Hatteras National Seashore. La plupart des habitants ont décidé de rester sur place malgré les évacuations ordonnées sur les îles Hatteras et Ocracoke. « Nous ne resterions probablement pas si la tempête arrivait directement sur nous », a déclaré Rob Temple, organisateur de croisières en voilier sur Ocracoke. Sa principale inquiétude était de savoir si la route principale sera emportée par les eaux et si les touristes et les camions de livraison pourraient être coupés de la mince bande d'îles basses, de plus en plus vulnérables aux ondes de tempête. Erin est devenu un système inhabituellement vaste et inquiétant, avec des vents de force « tempête tropicale » qui s'étendent sur 800 kilomètres, soit environ la distance entre New York et Pittsburgh. Le centre des ouragans a indiqué que l'ouragan était toujours de catégorie 2 jeudi matin, avec des vents maximums soutenus d'environ 165 km/h. Erin se trouvait à environ 330 kilomètres à l'est-sud-est du cap Hatteras et se déplaçait vers le nord-nord-est à 28 km/h. Le centre des ouragans surveillait également deux perturbations tropicales au large de l'Atlantique, susceptibles de se transformer en tempêtes baptisées dans les prochains jours. Avec des milliers de kilomètres d'eau océanique chaude, les ouragans dits « capverdiens » comptent parmi les plus dangereux qui menacent l'Amérique du Nord. Les climatologues affirment que les ouragans de l'Atlantique sont désormais beaucoup plus susceptibles de s'intensifier rapidement et de devenir des tempêtes puissantes et catastrophiques, alimentées par le réchauffement des océans.

Québec veut s'attaquer au problème des maladies chroniques
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La Presse

time18 hours ago

  • La Presse

Québec veut s'attaquer au problème des maladies chroniques

La ministre responsable des Aînés Sonia Bélanger et le ministre de la Santé Christian Dubé Québec se fixe pour objectif de réduire de 10 % l'impact des maladies chroniques sur le système de santé d'ici 2035. Il veut aussi diminuer de 10 % l'écart de mortalité prématurée lié aux inégalités socioéconomiques. Voilà deux cibles au cœur de sa nouvelle stratégie de prévention en santé, a appris La Presse. Le ministre de la Santé Christian Dubé présentera ce jeudi les grandes orientations de cette stratégie, en compagnie de la ministre responsable des Aînés Sonia Bélanger, du ministre responsable des services sociaux Lionel Carmant et de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest. Le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, sera aussi présent. Selon nos informations, le gouvernement veut s'attaquer en priorité aux maladies chroniques, comme le diabète et les maladies cardiovasculaires, qui représentent un grand fardeau pour le réseau de santé. Au Québec, un adulte sur quatre est atteint de deux maladies chroniques ou plus, selon l'Institut national de santé publique (INSPQ). Plus de la moitié des 65 ans et plus sont atteints de multimorbidité. Le gouvernement souhaite prévenir ces maladies afin de diminuer la pression sur le réseau public et les coûts qui y sont associés. Il espère ainsi améliorer l'accès aux soins de santé. Selon nos informations, « quelques » mesures concrètes seront présentées jeudi. Le plan d'action détaillé, lui, sera rendu public dans quelques mois. La Santé publique travaille aussi à définir un indicateur permettant de mesurer le fardeau que font peser les maladies chroniques sur le système de santé. Les progrès, ou l'absence de progrès, pourront ensuite être évalués. Une stratégie attendue De nombreux organismes militent depuis longtemps pour une nouvelle stratégie de prévention en santé. La Santé publique a tenu au printemps des consultations auprès d'organisations, de chercheurs et de citoyens préoccupés par cet enjeu. Des centaines de mémoires ont été reçus. Un forum a aussi eu lieu le 9 mai. La Fondation des maladies du cœur et de l'AVC (accident vasculaire cérébral) a pris part à ces consultations. Les attentes à l'égard de cette nouvelle politique sont « grandes », selon son conseiller principal aux affaires gouvernementales et défense des intérêts, Marc-André Parenteau. On est contents de voir qu'il y a un intérêt sur la prévention. Le développement de la stratégie nationale de prévention, c'est un excellent pas. Marc-André Parenteau, conseiller principal aux affaires gouvernementales et défense des intérêts de la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC Reste à voir, dit-il, quelles seront les mesures du gouvernement. Son organisme milite pour une hausse de la taxe sur le tabac ainsi que pour l'instauration d'une taxe sur les boissons sucrées. « Quatre-vingts pour cent des maladies du cœur et des AVC précoces peuvent être évitées grâce à des comportements sains, rappelle Marc-André Parenteau. Mettre de l'avant la prévention, c'est à notre avis crucial pour avoir un impact sur la santé de la population et ultimement le système de santé. » Une grande coalition, dont font partie Sports Québec, le Grand défi Pierre Lavoie et la FADOQ, ont fait une sortie publique l'automne dernier afin de réclamer des investissements en prévention. Selon eux, l'activité physique doit être au cœur de stratégie de Québec. Lisez notre article « Prévention et activité physique : le statu quo est inacceptable »

Santé Québec lancera une campagne d'immunisation
Santé Québec lancera une campagne d'immunisation

La Presse

time18 hours ago

  • La Presse

Santé Québec lancera une campagne d'immunisation

Grâce au nirsévimab, moins d'enfants ont été hospitalisés pour le VRS lors de la dernière saison virale, selon l'INSPQ. Santé Québec lancera sa campagne d'immunisation contre le virus respiratoire syncytial (VRS) le 30 septembre. Elle vise à administrer à titre préventif un anticorps monoclonal, le nirsévimab, à 90 % des bébés qui auront 6 mois et moins pendant la saison virale. Un objectif ambitieux, fixé à la suite du succès de l'an dernier. Plus de 56 000 doses de nirsévimab ont été administrées lors de la première campagne d'immunisation l'année dernière, soit pratiquement deux fois plus que prévu, selon Santé Québec. « C'est près de 75 % des bébés nés pendant la circulation du virus qui l'ont reçu », dit Martine Leblanc-Constant, directrice des opérations de santé publique à la société d'État. Le VRS est un virus très commun et très contagieux, qui se manifeste généralement comme un rhume chez les enfants d'âge préscolaire et scolaire ainsi que chez les adultes. Mais il peut avoir de graves conséquences chez les bébés de moins de 1 an. « C'est la cause numéro un d'hospitalisation durant la première année de vie », dit le Dr Jesse Papenburg, infectiologue pédiatrique et microbiologiste médical de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Le médecin explique que le VRS parvient plus facilement à atteindre les poumons des bébés puisqu'ils n'ont aucune immunité contre celui-ci. Le virus peut alors provoquer une bronchiolite (infection des bronchioles, soit les ramifications terminales des bronches) ou une pneumonie et entraîner une hospitalisation. Moins d'hospitalisations Grâce au nirsévimab, moins d'enfants ont été hospitalisés pour le VRS lors de la dernière saison virale, selon des résultats préliminaires de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). « Un bébé qui avait reçu le nirsévimab avait 85 % moins de chances d'une visite aux urgences, d'une hospitalisation ou d'une admission aux soins intensifs due au VRS qu'un bébé qui n'avait pas reçu le traitement de prévention », indique le Dr Papenburg, coauteur de l'étude que mène actuellement l'INSPQ. Plus de 1000 hospitalisations et plus de 100 admissions aux soins intensifs auraient été évitées, selon une modélisation basée sur les données de la saison 2023-2024 (sans programme d'immunisation), rapporte le Dr Papenburg. Au CHU de Québec – Université Laval, l'effet du nirsévimab a été manifeste, selon le Dr Marc-André Dugas, chef du département de pédiatrie au Centre mère-enfant Soleil. « On n'a jamais eu un hiver aussi tranquille », dit le pédiatre, qui travaille aux soins intensifs. Une bonne nouvelle pour les bébés et leur famille ainsi que pour le système de santé, souligne-t-il. « On était capables de faire nos [opérations non urgentes]. » Les bébés atteints de VRS occupaient moins de lits aux soins intensifs, ce qui laissait de la place pour les patients devant être hospitalisés dans cette unité à la suite d'une opération non urgente. Offert dès le 30 septembre Selon Santé Québec, l'immunisation contre le VRS sera offerte à partir du 30 septembre dans les hôpitaux, les CLSC ou les points de service locaux. Les parents des bébés pourront aussi prendre rendez-vous sur Clic Santé à partir du 21 septembre. Le Dr Papenburg encourage les parents à faire immuniser leur enfant. Il indique que le traitement préventif, « extrêmement sécuritaire », n'a qu'un seul effet secondaire : une douleur ou une réaction au site d'injection chez « moins de 2 % » des patients. Santé Québec n'est pas en mesure, à l'heure actuelle, d'indiquer les critères exacts d'admissibilité à l'immunisation gratuite contre le VRS. « Nous attendons actuellement une mise à jour de l'INSPQ concernant le Protocole d'immunisation du Québec, indique-t-on. Nous devrions avoir plus d'informations à la mi-septembre. » L'an dernier, les nourrissons de moins de 6 mois et certains bébés présentant des risques accrus de complications y avaient eu droit.

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