
DIRECT. Présentation de Pogba et Fati : suivez la première conférence de presse des recrues stars de Monaco
Officialisation, coulisses, infos, vidéos… Retrouvez toute l'actualité du mercato estival du jeudi 3 juillet et la conférence de presse des recrues de l'AS Monaco.
Pogba conclut sa conférence par un message pour la famille de Diogo Jota et son frère
« C'est une triste nouvelle pour tout le monde, c'était un choc. J'étais très surpris. Pour lui, pour sa famille, j'adresse mes condoléances. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Il faut profiter de tous ces moments, avec sa famille, ceux que l'on aime.
Même les personnes qui t'ont fait du mal, des fois tu veux te venger… Mais ce matin ça m'a aidé à me dire : Pardonne. Profite peut-être du temps qu'il te reste, car on ne sait pas combien de temps il nous reste. »
il y a 35min
Pogba aimera « toujours la Juve »
« J'ai toujours aimé et j'aimerais toujours la Juve. Ce club m'a aidé à devenir celui qui je suis aujourd'hui. Il n'y a aucune guerre à mener, contre n'importe qui. Il y a des choses qui me plaisent et d'autres non. Mais c'est comme ça. Certains ont continué à prendre des nouvelles, à me rendre visite et à m'aider. Le président (Andrea Agnelli) le faisait, Giorgio (Chiellini) aussi. Certains coéquipiers aussi. D'autres, non. »
il y a 37min
« Je ne pense plus au passé »
« Il y a un an je disais que je n'étais pas mort. Mon rêve est de voir mes enfants célébrer un but avec un «dab». Aujourd'hui, je pense au futur et plus au passé. »
il y a 40min
Pogba ne craint pas la pression liée à son retour
« Ca a toujours été comme ça pour moi. La pression ? On est des joueurs de foot. Il y a des questions après chaque match. Des critiques quand tu perds, et des éloges quand tu gagnes. C'est un package. De là où je viens, je ne pense plus à ça. Ce n'est que du plus. »
il y a 42min
Pogba peut « s'adapter » à différents postes du milieu de terrain
« Le milieu de terrain aligné par Monaco va déjà dépendre du coach (rires). C'est bien pour nous d'avoir ces joueurs de qualité, performants en matches. Avec l'entraînement on va commencer à se comprendre, savoir les positions.
En 6, en 8, à gauche, en 10, je peux m'adapter. Ce sera en fonction de l'équipe, où je serai le plus utile. Et la vision du coach entrera aussi en jeu. »
il y a 45min
Scuro : « Nous voulons plus, nous voulons faire mieux en Ligue 1 et en C1 »
« Nous voulons créer un groupe encore meilleur pour la saison à venir, mais la compétition est avec l'extérieur, et pas au sein du groupe. Notre milieu de terrain est fort, pour l'instant, sur le papier, mais attention à ce que vous en direz pendant la saison (sourire). Nous voulons prendre plus de points en Ligue 1, et faire mieux en Ligue des champions également. Ces alternatives supplémentaires offertes par les recrues doivent nous servir à cela. »
il y a 46min
Pogba est toujours prêt à apporter son expérience
« Ce sont mes premiers jours, je veux déjà connaître les joueurs. Je crois que je suis le plus vieux du club, ça fait bizarre. Je veux voir leur manière de fonctionner, de s'entraîner, c'est important. J'en connais certains. Je parlais déjà avec quelques joueurs avant de venir ici. C'est dans ma nature d'être comme ça. Avec Eric Dier aussi, on a de l'expérience et on peut aider les plus jeunes dans le quotidien, si ils nous laissent cette place. »
il y a 48min
Scuro : « Pogba va apporter sur le terrain et dans le vestiaire »
« Nous avons une super équipe qui n'a cessé de progresser ces dernières années, en termes d'expérience et de qualité. La prochaine étape est d'apporter des joueurs qui peuvent nous aider à progresser. Paul va le faire sur et en dehors dans le vestiaire, grâce à son rôle de joueur expérimenté. C'est une belle opportunité de l'avoir dans notre équipe, même si on l'attend en forme. »
il y a 52min
Les autres offres ? « Pas importantes »
« Je pense avoir fait le meilleur choix, je ne regrette rien. Les autres offres ne sont pas importantes. Je suis concentré sur le présent. »
il y a 53min
Pogba et Hütter ont évoqué son rôle tactique
« On a eu de bonnes discussions avec le coach (Adi Hütter) sur le système et ma potentielle utilisation. Je lui ai dit que j'aimerais voir des matches de l'an dernier pour comprendre le système et bien m'adapter. Ca a été bénéfique pour nous deux. »
il y a 54min
Concurrencer le PSG dès cette année ?
« Je suis un compétiteur. Je n'ai pas envie de jouer pour perdre. Mais il y a des étapes à franchir. J'espère ajouter une touche à ce club qui est présent sur le podium depuis deux ans. Le PSG est peut-être la meilleure équipe d'Europe… C'est un bon challenge. On est venu ici pour gagner. »
il y a 56min
Pogba s'espère « libre comme un oiseau »
« Je pense que tout est lié, et j'espère que le pire est derrière moi. Quand ça ne va pas, on peut avoir des pépins un peu partout. Le plan était de régler tout ça, et d'être bien émotionnellement et physiquement. C'est important pour être libre comme un oiseau. »
il y a 58min
Pogba : « Toucher le ballon m'a énormément manqué »
« Ce qui m'a manqué, déjà, c'est de m'entraîner avec mes coéquipiers. J'ai beaucoup été tout seul. Toucher le ballon m'a énormément manqué… comme un enfant au quartier qui joue avec ses amis. »
il y a 59min
« Ce serait une joie d'être là pour Le Havre »
« J'espère être là pour le match contre Le Havre (1ère journée de Ligue, ndlr), ce serait beau. Je n'ai pas de date précise en tête, mais ce serait une joie. C'est mon corps qui va me le dire, au niveau physique et mental, car il a pris un coup ces dernières années. Je serai de retour sur les terrains quand il sera prêt. »
14h56,
chiffre
91
Paul Pogba, vainqueur de la Coupe du monde 2018 en Russie avec les Bleus, compte 91 sélections pour 11 buts.
14h55
Pogba a été aidé psychologiquement
« Les entraînements consistaient déjà à être bien physiquement. J'ai pu discuter avec plusieurs personnes qui m'ont aidé à penser au présent, sans penser au passé ou au présent. S'entraîner seul n'est pas facile. Tout va venir avec le temps, ça va revenir. Ce qui doit arriver va arriver, et ça a commencé par ce contrat. »
14h53
« Il faut mériter sa place » chez les Bleus
« J'ai échangé avec Didier Deschamps, je l'ai au téléphone et il m'a dit ok tu peux revenir (en équipe de France) quand tu veux. Non, je rigole ! Tout joueur peut revenir en sélection, mais il faut du temps. Il y a des places mais il faut aller les gagner. Il faut mériter sa place. »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

L'Équipe
41 minutes ago
- L'Équipe
À Wimbledon, Emma Raducanu plus forte que la pression médiatique
Surmédiatisée en début de tournoi pour une supposée relation avec Carlos Alcaraz, la Britannique Emma Raducanu a réussi à faire abstraction de la pression pour défier ce vendredi après-midi la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka à Wimbledon. C'est allé jusqu'à l'overdose. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz vont jouer le double mixte de l'US Open ensemble. Emma Raducanu est présente en tribunes pour un match de Carlos Alcaraz au Queen's. Emma Raducanu et Carlos Alcaraz aperçus dans les allées de Wimbledon. Un rien était prétexte à alimenter tout et n'importe quoi, avec des rumeurs montées par les tabloïds britanniques mais relayées par des sponsors et les réseaux sociaux du tournoi londonien. Une supposée romance entre les deux visages du tennis mondial, 22 ans chacun, qui s'est immiscée jusqu'en conférence de presse avant le début de Wimbledon, où Raducanu a dû se justifier et assurer qu'elle et l'Espagnol étaient « juste de bons amis ». Il y a assurément mieux, ou difficilement pire, pour préparer un Grand Chelem à la maison. Mais Raducanu, 40e mondiale, en a déjà vu d'autres depuis son titre surprise à l'US Open en 2021, qui l'a fait entrer dans une folle dimension, avec des attentes et une médiatisation inversement proportionnelles à ses résultats. Plus jamais aperçue en finale sur le circuit depuis son sacre new-yorkais il y a quatre ans, la Britannique n'a cessé d'enchaîner les changements de staff et les pépins physiques en tout genre, éloignée des courts pendant neuf mois en 2023 pour des opérations des deux poignets et d'une cheville, et récemment blessée au dos. « Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler » Alizé Cornet, à propos d'Emma Raducanu « La pression qu'elle a, c'est juste démentiel, raconte Alizé Cornet, présente à Wimbledon en tant que consultante pour beIN Sports et qui avait battu Raducanu au premier tour de l'US Open 2022 alors qu'elle était tenante du titre. Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'est qu'elle avait l'air malheureuse sur le terrain. Elle est devenue une icône un peu malgré elle sans être prête et mature mentalement. C'était trop, elle n'avait que 18 ans. D'avoir gagné un Grand Chelem si jeune et d'être aussi très jolie, ce n'est pas que ça la dessert, mais elle rameute encore plus d'attention. Les médias ont parfois tendance à en rajouter des couches, encore plus en Angleterre, et l'histoire avec Alcaraz, tout le monde a voulu surfer dessus pour faire parler. Elle a fait le dos rond et l'a bien pris. Ce qui est important pour elle, c'est de faire parler d'elle grâce à ses résultats. Et c'est ce qui se passe cette semaine. » Arrivée avec le statut de numéro 1 britannique, Raducanu avait annoncé d'entrée « ne rien attendre » de son quatrième grand tableau à Wimbledon, manière habile de mettre la pression de côté et de se concentrer sur son jeu et rien que son jeu. Un cocktail jusqu'ici gagnant, puisqu'elle a collé le même tarif, 6-3, 6-3, à sa jeune compatriote Mimi Xu (17 ans et 318e mondiale) au premier tour mais surtout à la Tchèque Marketa Vondrousova, sacrée sur le gazon londonien en 2023 et récente vainqueure du WTA 500 de Berlin. Deux succès nets qui lui ouvrent les portes d'un duel royal sur le Centre Court ce vendredi après-midi face à la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka. « Sur ses deux premiers matches, elle semblait vraiment épanouie sur le court, complète Cornet. Elle joue très bien, avec une technique très propre et une belle attitude. Est-ce qu'elle n'est pas en train de trouver la clé pour mettre certaines choses de côté et ne pas tout absorber ? C'est quelque chose qui vient avec l'âge, elle a 22 ans maintenant, elle a pris en expérience. Si elle gagne contre Sabalenka, au moins, elle mettrait les points sur les i. Je pense que l'histoire avec Alcaraz, on va vite l'oublier. » Et sa présence en une de tous les journaux serait, cette fois, amplement justifiée. À lire aussi On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Rinderknech, les beaux jours sans fin Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ? Monfils, le fruit de la passion

L'Équipe
41 minutes ago
- L'Équipe
« J'ai toujours perçu la France comme une force » : Sarina Wiegman, sélectionneuse de l'Angleterre, analyse le foot français
Début mai, la sélectionneuse de l'Angleterre a évoqué le choc très attendu face aux Bleues, mais aussi son rapport au foot hexagonal et à ses figures marquantes, de Wendie Renard à Didier Deschamps. S'il y a une personne qui s'est réjouie de la mise à l'écart de Wendie Renard des Bleues, c'est bien Sarina Wiegman. Début mai, on avait en effet interrogé en visio la sélectionneuse double championne d'Europe en titre (avec les Pays-Bas en 2017 et l'Angleterre 2022), dans le cadre d'un entretien réservé aux médias hexagonaux, à propos des principaux atouts de la France, en vue du choc programmé samedi à Zurich (21 heures). Et la Néerlandaise de 55 ans avait spontanément évoqué la Lyonnaise, avant que celle-ci ne soit donc écartée par Laurent Bonadei : « Ce que Wendie Renard a accompli comme joueuse, c'est tellement impressionnant, et ce qu'elle a fait comme leader aussi. Elle est plus qu'une joueuse de football. La manière dont elle représente son pays et son club, c'est sensationnel. » Au-delà de Renard, Wiegman ne tarissait pas d'éloges au sujet de ces Bleues qu'elle avait affrontées deux fois en qualifications, avec à la clé une défaite 1-2 à Newcastle (le 31 mai 2024) et un succès décroché sur le même score à Saint-Étienne, le 4 juin 2024 : « La France est très puissante, avec des joueuses athlétiques. Les deux rencontres que l'on a disputées face à elle se sont révélées très différentes. (...) J'avais adoré notre première mi-temps à Saint-Étienne, une des meilleures que l'Angleterre ait disputées depuis que je suis en poste (en janvier 2021). » Puis, on a sollicité l'ancienne milieu de terrain internationale (1987-2001) et sélectionneuse des Pays (2017-2021), à propos d'un affrontement face aux Françaises qui l'aurait particulièrement marquée. « C'était une rencontre que j'avais disputée dans votre pays (France - Pays-Bas 2-1 le 15 avril 2000, à Castanet-Tolosan), lors de laquelle je suis devenue la joueuse la plus capée des Pays-Bas (Wiegman a terminé sa carrière avec 99 sélections). Sandrine Soubeyrand avait joué ce match. À cette époque Sonia (Bompastor) évoluait aussi en équipe de France, je me rappelle très bien d'elle en tant que joueuse, car elle était très forte... Je lui en reparlé récemment, mais elle n'avait aucun souvenir de m'avoir affrontée. Bon ça va, je ne le prends pas mal (elle sourit). J'apprécie beaucoup son travail aujourd'hui en tant que coach (à Chelsea). » « La France favorite ? Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui » Sarina Wiegman Au final, malgré le palmarès vierge des Françaises, Wiegman associe celles-ci à une menace constante : « Depuis que je fréquente le football international, j'ai toujours perçu la France comme une force, même si elle n'a pas toujours progressé jusqu'en demi-finales des grands tournois (une seule disputée depuis 2013). » Dès lors, considère-t-elle que la formation entraînée par Bonadei comme l'une des favorites pour remporter cet Euro ? « Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui. » Un constat qui l'incite à anticiper que le match de samedi sera « totalement équilibré ». On se risque alors à comparer la situation actuelle de l'équipe de France à celle de l'Angleterre avant l'Euro 2022, à savoir une sélection qui n'avait alors jamais remporté de titre majeur et dont la victoire finale lors de cette compétition a permis de renforcer outre-Manche l'intérêt pour le foot féminin. Un scénario comparable serait-il envisageable dans l'Hexagone en cas de triomphe des Bleues en finale le 27 juillet ? À écouter la réponse prudente de notre interlocutrice, on subodore, en creux, qu'elle n'est pas convaincue par les structures actuelles du foot pro féminin français : « Il y a trois ans, l'Angleterre était prête à gagner. L'infrastructure était là. On sentait que si on gagnait, tout pouvait s'enclencher. Notre victoire a été un incroyable stimulant pour le football féminin (...) mais les clubs étaient déjà prêts. Le Championnat était déjà aussi d'un niveau très relevé ». En guise de conclusion, on suggère à Wiegman deux potentielles sources d'inspiration françaises pour la suite de sa carrière : serait-elle de tentée de faire « une Deschamps », en s'installant sur le long terme sur le banc d'une sélection à succès, ou de faire « une Corinne Diacre », en tentant sa chance dans le management masculin, comme l'avait cette dernière à Clermont (2014-2017) ? La seconde hypothèse ne la tente guère : « Cette idée m'a traversé l'esprit... parce que vous journalistes me la posez tout le temps ! (...) Mais est-ce qu'y songe sérieusement ? Non. » Quant à la perspective de rester quatorze ans sélectionneuse de l'Angleterre, pour égaler la longévité de « DD » à la tête des Bleus, elle refuse de l'envisager, en dépit de la prolongation l'an dernier de son contrat avec la fédération anglaise jusqu'en 2027 : « Faire une Deschamps ? (elle rit) Il a fait un travail formidable. Mais pour être honnête je n'ai jamais eu de plan de carrière. Et si j'en avais eu un, il n'aurait pas été dans le foot, car, quand j'étais jeune il n'y avait aucune opportunité pour une femme d'entraîner (...). Aujourd'hui le foot féminin change si vite que je me demande souvent à quoi il va ressembler dans 5 ou 10 ans... ». En attendant de se projeter aussi loin, Wiegman a minutieusement préparé ce match déjà crucial face aux Françaises. Une rencontre que la Néerlandaise aborde, au vu de son CV et de celui de son équipe, en position de force, même si elle n'a cessé, face à nous, de prétendre le contraire. À lire aussi Les Bleues ont lancé leur préparation en public A Liverpool, des larmes et de la sidération Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire Le PSG lui aussi meurtri par le décès de Jota


Le Figaro
44 minutes ago
- Le Figaro
All Blacks-France : ces «petits» Bleus ne doutent de rien
Raillées par la presse néo-zélandaise, promise à une déculottée, les doublures du XV de France affirment y puiser une forte motivation. Au point d'espérer signer ce qui serait le plus grand exploit de l'histoire tricolore. En Nouvelle-Zélande, depuis le début de la semaine, c'est la course à l'outrance chez les anciens All Blacks devenus consultants télé. «Manque de respect», tonne l'un ; «de la connerie totale», se révolte l'autre ; «l'équipe que la France envoie est clairement sous-dimensionnée», raille le dernier. «Il ne fallait pas les inviter», résument en chœur Jeff Wilson, Mils Muliaina et Justin Marshall. La cause de leur courroux ? Le sélectionneur du XV de France a laissé tous ses cadres au repos, à l'exception de Gaël Fickou. Fabien Galthié ne le fait pas de gaieté de cœur mais par pragmatisme, par obligation. Quand les internationaux néo-zélandais disputent une vingtaine de matchs par saison, les meilleurs bleus, entre Tournoi des six nations et Top 14, tournée d'automne et Champions Cup, en disputent presque le double. Il est donc impératif de leur laisser l'été pour se régénérer. Prendre des joueurs à 35 matchs, c'est du court-termisme. Si c'est pour se dégrader physiquement, nous mettre en danger jusqu'à la Coupe du monde 2027, ça n'a aucun intérêt Fabien Galthié Publicité Certains Bleus - Ntamack, Alldritt, Jalibert… - avaient plaidé pour traverser la planète ovale et honorer cette tournée prestigieuse. Ils n'ont évidemment pas été retenus. «World Rugby préconise une saison à 2.000 minutes (soit l'équivalent de 25 matchs, NDLR). Au-delà, on sait qu'il y a des contacts qui mettent en danger la santé du joueur, explique Fabien Galthié au Figaro. Prendre des joueurs à 35 matchs, c'est du court-termisme. Si c'est pour se dégrader physiquement, nous mettre en danger jusqu'à la Coupe du monde 2027, ça n'a aucun intérêt. Si les joueurs viennent avec trop de minutes déjà jouées et n'ont pas de plage de récupération après, je les ai perdus pour la Coupe du monde. Ils n'auront pas le temps de se régénérer, ni pour la tournée de novembre prochain - où l'on reçoit l'Afrique du Sud, les Fidji et l'Australie -, ni pour le tournoi 2026. Et, après, il y a une dette de régénération qui les met en danger sur leur niveau...» Il s'est donc passé de tous ses joueurs dits «premium», à l'exception de Gaël Fickou, promu logiquement capitaine de cette troupe sans expérience. Ainsi, lors de ce premier test, le XV de départ tricolore ne compte que deux joueurs à plus de 20 sélections (94 pour le centre du Racing; 57 pour Rabah Slimani, mais la dernière lors de la Coupe du monde... 2019 pour un retour inattendu à 35 ans). À l'inverse, on trouve cinq joueurs à zéro sélection, aucun champion de France toulousain, aucun champion d'Europe bordelais, mais des Bayonnais, des Clermontois, un pilier de l'Usap ou encore un Canadien évoluant à Montpellier (Tyler Duguid). Seulement quatre victoires en Nouvelle-Zélande Une jeunesse inexpérimentée dont les stars à la fougère argentée ne vont, donc, faire qu'une bouchée ce samedi matin (9h05, Canal +) à Dunedin. Le sélectionneur des All Blacks, Scott Robertson, a fait la moue en entendant cette affirmation des médias kiwis. Comme il a accueilli avec réserve les critiques des anciens. «Arrêtez de raconter qu'ils sont diminués, qu'il leur manque des joueurs. Après, ils se révoltent, et nous, on va se retrouver face à une équipe de France féroce. Les Français ont de la profondeur d'effectif et beaucoup de ressources avec tous ces jeunes talentueux qui arrivent. Et les Bleus ne sont jamais aussi dangereux que quand on les sous-estime...» À lire aussi «Petit, j'étais à fond pour les All Blacks» : à la découverte de Tom Spring, le plus néo-zélandais des Français Bon, ça n'arrive pas si souvent que cela. En Nouvelle-Zélande, où le XV de France ne s'était plus rendu depuis 2018 (trois raclées…), les Bleus ne se sont imposés que quatre fois : en 1979, en 1994 (2 victoires) et en 2009. À Dunedin, déjà. Et c'était pour le moins inattendu. Alors pourquoi ne pas croire à un nouvel exploit, qui serait encore plus sidérant ? «Quand on est outsider, ça nous réussit quand même souvent sur les tournées d'été..» «Sur les réseaux, les Néo-Zélandais font beaucoup de bruit, disent qu'ils vont mettre beaucoup de combat, de vitesse. Ils disent aussi être un peu déçus qu'il y ait des changements dans notre effectif. C'est une source de motivation pour montrer qu'on n'est pas en dessous. Quand on est outsider, ça nous réussit quand même souvent sur les tournées d'été, souligne tranquillement Gaëtan Barlot, talonneur du CO en partance pour l'UBB. Depuis trois ou quatre ans, c'est toujours pareil et on répond présent. Quand on enfile le maillot de l'équipe de France, on tient à lui faire honneur. Chez eux, sur la terre du rugby, c'est du seul contre tous. J'ai vraiment hâte de disputer ce match...» Publicité Comme ses partenaires, il sait aussi que briller face aux All Blacks, c'est l'assurance de marquer des points auprès du staff tricolore. «Pour moi, c'est une opportunité à saisir», confirme Barlot. Même son de cloche chez sa doublure, le talonneur du Stade Rochelais Pierre Bourgarit : «Cet été, je veux saisir ma chance à fond ! Si on prend trois branlées, tout le monde dira que c'est normal. Mais je vous rassure, on n'est pas venu là pour ça...» Pas certain que cela ne rassure les All Blacks.