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L'AFP dévoile des pistes pour effectuer des économies

L'AFP dévoile des pistes pour effectuer des économies

La Presse11-07-2025
L'Agence France-Presse est l'une des trois agences mondiales d'information. Elle emploie 2600 collaborateurs de 100 nationalités et fournit de l'information en six langues.
(Paris) À la recherche d'économies, l'AFP va lancer un plan d'incitation au départ à la retraite pour les salariés éligibles et réduire les coûts liés à ses journalistes expatriés hors de France, a annoncé vendredi son PDG Fabrice Fries.
Agence France-Presse
Il a présenté ces mesures jeudi devant le conseil d'administration de l'Agence France-Presse puis vendredi devant les représentants du personnel en CSE (comité social et économique).
La première, qui devrait être lancée à l'automne, vise entre 50 et 70 départs non remplacés dans le réseau mondial de l'AFP (journalistes et non-journalistes), en contrepartie d'une indemnité à définir. Le but est d'aboutir à 4 à 5 millions d'euros (6,4 à 8 millions de dollars canadiens) Ad'économies sur un an.
La deuxième mesure fixe un objectif de réduction des coûts d'expatriation de 3 millions d'euros (4,8 millions de dollars canadiens), « soit 10 % du coût total », selon la présentation de M. Fries.
« L'AFP est attachée à l'expatriation », mais « pas à n'importe quel prix », a-t-il déclaré.
Les journalistes de l'AFP basés hors de France sont régis par plusieurs statuts.
Premièrement, le statut dit « siège », contrat de droit français qui s'accompagne d'avantages (frais de logement, de scolarité pour les enfants). Son titulaire est soumis à la mobilité en vigueur à l'AFP.
Deuxièmement, un statut intermédiaire, dit « régional », qui s'accompagne aussi d'avantages. Enfin, un statut dit « local », sans avantage en plus du salaire.
La direction compte réformer ce système en transformant des contrats siège (141 actuellement) et régionaux (134) en contrats locaux, moins coûteux. Une réflexion sera menée fin 2025 pour identifier les postes potentiellement concernés.
Ces mesures nécessiteront un « financement externe », qui pourrait passer par un prêt de l'État, un réaménagement du calendrier de la dette ou un emprunt bancaire.
Par ailleurs, la direction de l'AFP souhaite un « recentrage éditorial » sur l'actualité chaude, ce qui passe par « un journalisme ancré sur le terrain, soutenu par un solide réseau de sources ».
M. Fries avait annoncé le 13 juin que l'AFP allait engager un « programme d'économies » de 12 à 14 millions d'euros (19,2 à 22,4 millions de dollars canadiens) sur 2025 et 2026. En cause, une « dégradation durable » de ses perspectives financières liée à la crise mondiale des médias, bousculés par les nouveaux usages du numérique et l'intelligence artificielle (IA).
Il avait en particulier pointé la fin du programme de vérification des faits de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux États-Unis, auquel participait l'AFP, et l'arrêt brutal du contrat avec la radio publique Voice of America, que l'administration Trump veut démanteler.
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Les baisses d'une année à l'autre sont plus modestes dans les provinces de l'Atlantique et dans l'Ouest canadien, où elles s'élèvent à environ 9 %. L'Alberta a enregistré une diminution de 12,5 %. Le vice-président national des services d'enquête chez Équité Association, Bryan Gast, attribue le recul des vols de véhicules à une plus grande sensibilisation du public et aux efforts déployés par les gouvernements et les forces de l'ordre. « Il s'agit vraiment d'un effort collectif », selon lui. M. Gast a noté que les corps policiers de l'Ontario et du Québec, en particulier, ont renforcé leurs mesures de répression grâce à des unités spécialisées dans le vol de véhicules. Depuis le début de l'année, les résidants de l'Ontario et du Québec ont signalé respectivement 9600 et 3889 vols de véhicules, des chiffres que M. Gast attribue à la population plus importante de ces provinces et à leur proximité avec le port de Montréal. 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Préparer ses finances pour travailler aux États-Unis
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Préparer ses finances pour travailler aux États-Unis

Partir travailler dans un autre pays pour quelques années est une expérience enrichissante, mais cela vient aussi avec plusieurs éléments de finances personnelles à gérer. L'idéal, c'est de prendre le temps de s'y préparer et de trouver une personne de confiance pour se faire accompagner. La situation Philippe*, 31 ans, travaille dans un laboratoire de recherche gouvernemental. Il est en couple avec Sévrine*, 27 ans, une Française qui réalise son doctorat au Québec. Elle se prépare à partir faire un postdoctorat de trois ans aux États-Unis qui lui rapportera 65 000 $ US par année. Philippe prévoit de quitter son poste et de partir avec elle. Il a l'intention de demander un permis de travail et de se trouver un emploi pour ces trois années. Le couple compte revenir s'installer au Québec par la suite et s'acheter une propriété dans cinq ans. Philippe, qui gagne 65 000 $ par année, a l'intention de transférer son régime de retraite à prestations déterminées dans un compte de retraite immobilisé (CRI). Il aurait ainsi 40 000 $ qu'il investirait à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations. Il a également 50 000 $ dans son compte d'épargne libre d'impôt (CELI), avec la même répartition d'actifs, et continue d'y investir 10 000 $ par année. « Je me demande si je devrais continuer à cotiser à mon CELI pendant que je serai aux États-Unis, dit-il. Est-ce que je ferais mieux d'ouvrir un CELIAPP en prévision de l'achat de notre propriété ? » Philippe a aussi 10 000 $ dans son compte à opérations et comme il n'a pas déjà son emploi aux États-Unis, il prévoit de piger dedans au départ. 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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Je leur conseille d'ailleurs de chercher tout de suite un comptable professionnel agréé (CPA) qui connaît bien les lois fiscales canadiennes et américaines et qui pourra réaliser leurs déclarations de revenus dans les deux pays. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Harmonisation fiscale et des rentes Le couple devra compter minutieusement les jours qu'il passera aux États-Unis dans l'année où il s'y installera. « Du moment où ils sont au moins 183 jours dans l'année aux États-Unis, ils sont considérés comme résidents fiscaux, donc ils devront produire une déclaration de revenus là-bas, précise Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine. S'ils s'y installent en septembre, ils ne les atteindront pas en 2025, mais en 2026. » « Une convention a été signée avec les États-Unis et plusieurs autres pays pour assurer une harmonisation fiscale, c'est-à-dire que si les déclarations de revenus sont bien faites et déposées à temps, ils éviteront la double imposition canadienne et américaine », explique Léa Saadé. Le Bureau des ententes de sécurité sociale de la RRQ permet aussi une harmonisation des régimes de retraite publics de plusieurs pays, dont les États-Unis. Donc, ce qui sera prélevé sur leur paye pour les régimes de retraite publics américains pourra être transféré ici. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Philippe doit aussi savoir que pour calculer sa rente à la retraite, le RRQ se base sur la moyenne des revenus admissibles depuis l'âge de 18 ans, mais exclut automatiquement du calcul 15 % des années les moins rémunératrices. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Ainsi, s'il accumule peu ou rien du tout pour le RRQ pendant ces années, cela pourrait venir réduire légèrement le montant de sa rente. Par contre, s'il a plusieurs années avec des revenus stables, l'impact sera atténué. Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Cotiser au maximum dans le CELI avant de partir Un élément important à savoir avant de quitter le Canada, c'est qu'on ne peut pas cotiser dans son CELI sans être résident canadien. « Considérant que Philippe ne pourra pas investir dans son CELI lorsqu'il sera aux États-Unis et qu'il n'aura pas non plus de droits de cotisation qui s'accumuleront, il devrait y investir ce qu'il peut d'ici à ce qu'il parte, affirme Olivier Mercier. S'il cotise quand même lorsqu'il est aux États-Unis, ces sommes deviendront des cotisations excédentaires et il devra payer 1 % d'impôt par mois sur la somme cotisée. » Ouvrir le CELIAPP avant de quitter le pays et cotiser plus tard Pour le CELIAPP, c'est le contraire ! « Pour l'ouvrir, il faut être résident canadien et ne pas avoir été propriétaire pour les quatre dernières années, mais une fois qu'il est ouvert, on peut cotiser dedans même si on quitte le pays, explique le planificateur financier. C'est donc très important qu'il l'ouvre avant de partir et il pourra cotiser pendant tout le temps où il sera aux États-Unis. » Pour retirer la somme de son CELIAPP et l'investir dans sa propriété, par contre, il faut être résident canadien. Transférer le fonds de retraite dans un CRI Pour le fonds de retraite, l'idée de prendre la somme offerte par l'employeur et de la placer dans un CRI semble être intéressante pour Philippe, aux yeux du planificateur financier. « Comme il a une tolérance au risque assez élevée et qu'il placera cette somme à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations, il pourra s'attendre à un bon rendement et aussi, plus tard, il pourra contrôler ce qu'il sort comme revenu imposable », explique-t-il. Par contre, il lui conseille de réfléchir à ce qu'il voudra faire à son retour des États-Unis. « S'il est possible qu'il retourne travailler dans le public, ce serait probablement plus avantageux de garder son fonds de retraite et de continuer à y cotiser plus tard afin de recevoir une rente à sa retraite qui sera assurée pour le restant de sa vie. » Chercher un emploi avant de partir Léa Saadé conseille pour sa part à Philippe de commencer à chercher activement dès maintenant un emploi aux États-Unis. « Plusieurs entrevues d'embauche se font en ligne et s'il explique sa situation, les employeurs comprendront pourquoi il fait sa recherche d'emploi à partir du Canada, explique-t-elle. L'objectif est qu'il puisse travailler rapidement en arrivant pour toucher le moins possible à son fonds d'urgence. » * Bien que le cas mis en lumière dans cette rubrique soit réel, les prénoms utilisés sont fictifs.

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