logo
Les fléchettes, un sport convivial en plein essor : « On n'est pas des grands sportifs, alors ça nous convient »

Les fléchettes, un sport convivial en plein essor : « On n'est pas des grands sportifs, alors ça nous convient »

LeMonde11 hours ago
« Qui n'a pas fait sa bulle ? » Il est 20 h 30, et l'ambiance monte, réchauffant les néons austères et le carrelage crème du centre culturel de Saint-Viaud (Loire-Atlantique). Sous les faux plafonds de la salle A, au-dessus du cours de danse modern jazz, une quinzaine de joueurs se relaient aux sept cibles. L'objectif : piquer au plus proche de la bulle, c'est-à-dire du centre de la cible, afin de constituer les équipes de la partie suivante, le jeu du capital pour débuter. « Le capital, c'est le pire, une série de chiffres à obtenir, on peut vraiment se charrier », juge Reynald Lahaye en rigolant, le plus ancien du club. Le ton est familier, l'ambiance bon enfant.
Tous les mercredis soir, les Fan'Darts, le club de fléchettes traditionnel (il n'y a pas d'électronique) de Saint-Viaud, se retrouvent pour leur entraînement hebdomadaire. Mi-avril, ces passionnés organisaient la Coupe de France de la discipline et accueillaient le temps d'un week-end 770 personnes dans ce village rural de 3 000 habitants, à mi-chemin entre Nantes et Saint-Nazaire, dans le même département. Longtemps reléguées à un jeu de bistrot, les fléchettes, très en vogue outre-Manche, font de plus en plus d'adeptes.
En Loire-Atlantique, le département français qui compte le plus de licenciés avec ceux de la Bretagne, cinq nouveaux clubs doivent ouvrir à la rentrée de septembre, s'ajoutant aux quinze existants. « Depuis que Thibault Tricole [le numéro un français des fléchettes, surnommé 'The French Touch'] a été médiatisé, ça a tout déclenché », confirme la secrétaire du comité 44, Isabelle Blanchet. En décembre 2024, pour la première fois, La chaîne L'Equipe diffusait en direct et en clair les Mondiaux de fléchettes, un carton avec 18,5 millions de téléspectateurs cumulés. Une tendance confirmée à la Fédération nationale par Armelle Thève, sa présidente. Cette saison, elle comptabilise 2 200 licenciés, soit un quart de plus que l'an passé, une augmentation confirmée à la rentrée prochaine. Une aubaine pour l'organisation qui aimerait rajeunir la moyenne d'âge de ses adeptes et en finir avec cette image de jeu de « piliers » de bar.

Hashtags

Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Les Français n'ont rien lâché »  : face à des Bleus déterminés, les All Blacks ont dû batailler pour s'imposer
« Les Français n'ont rien lâché »  : face à des Bleus déterminés, les All Blacks ont dû batailler pour s'imposer

L'Équipe

time27 minutes ago

  • L'Équipe

« Les Français n'ont rien lâché » : face à des Bleus déterminés, les All Blacks ont dû batailler pour s'imposer

Pris par leur envie de jouer, les All Blacks ont été en difficulté sous les ballons aériens et dans le jeu au sol mais ont tout de même réussi à s'imposer face à des Français « qui n'avaient rien à perdre ». Vainqueurs haletants face aux Bleus (31-27), les All Blacks ont eu du mal à négocier l'envie et la solidarité qu'ont montrées les Bleus. « C'était du pur rugby de test-match, concède Scott Robertson l'entraîneur en chef de la Nouvelle-Zélande. On savait à quoi s'en tenir mentalement face à une équipe de France en tournée qui n'a rien à perdre et qu'on dit ''condamnée'', au final elle se bat sur tous les ballons. Les français n'ont rien lâché, jamais. Et ils ont remporté des petites batailles, notamment sur les coups de pied. Ils ont récupéré des ballons, ils étaient très dangereux et allaient vite. » Spécialiste du jeu aérien l'arrière Will Jordan avoue avoir mis du temps à s'adapter à son repositionnement à l'aile, après seulement 57 secondes de match suite à la sortie de Sevu Reece (28 ans) sur commotion : « J'avais un peu travaillé à l'aile ces dix derniers jours, mais cela fait presque dix mois que je joue exclusivement arrière. Donc il m'a fallu 10-15 minutes pour retrouver mes repères. » « On était un peu lents sur certains nettoyages. Ca a permis aux Français de gratter quelques ballons » Cam Roigard, demi de mêlée des All Blacks Le joueur des Crusaders disait ne pas être inquiet et entrevoyait déjà des solutions en vue du second test : « on a été en difficulté pour deux raisons : déjà les ballons hauts. Il faut prendre la décision individuelle d'y aller. Ensuite, avec les nouvelles règles, on ne peut plus bloquer les adversaires, donc il y a plus de ballons lâchés au sol. On doit être Il faut être nombreux autour du ballon, agressif pour le récupérer. On a mis un peu de temps à s'adapter, ils ont bien joué le coup, mais en seconde période, on a mieux géré ça. C'est un bon enseignement pour le prochain match à Wellington. » En difficulté dans les airs les All Blacks l'ont aussi été dans le jeu au sol où les Bleus ont su imposer leur pression. « Avec la fatigue, on était un peu lents sur certains nettoyages, analyse le demi de mêlée Cameron Roigard (24 ans). Ça a permis aux Français de gratter quelques ballons. Ils nous en ont volés, et on a eu un peu de chance parfois. Ils sont très physiques et présents dans les zones de contact. On aime jouer vite, surtout sous un toit mais si on veut être meilleurs il faudra mieux nettoyer les rucks. »

La Fédération Française négocie à la hausse ses revenus du Tournoi des Six Nations
La Fédération Française négocie à la hausse ses revenus du Tournoi des Six Nations

L'Équipe

time27 minutes ago

  • L'Équipe

La Fédération Française négocie à la hausse ses revenus du Tournoi des Six Nations

La Fédération Française de rugby a annoncé ce samedi à l'AFP avoir obtenu une meilleure répartition des revenus du Tournoi des Six Nations. La FFR espère en tirer 6 millions d'euros annuels supplémentaires. En difficulté financière, la Fédération Française de Rugby a annoncé ce samedi à l'AFP avoir renégocié à la hausse ses revenus issus du Tournoi des Six Nations. Chaque année, toutes les fédérations des Six Nations centralisent leurs revenus (droits télé, marketing...) au sein d'une société commune, avant de les reverser selon un calcul qui prévoit également un principe de solidarité pour les autres nations. La France apportait 26 % de ce pot commun, mais n'en recevait que 16 %, contre 31 % pour l'Angleterre. « La part allouée à la Fédération va passer de 16 % à 17,85 % à partir du 1er juillet 2025, et à 19 % à partir du 1er juillet 2026 », a détaillé à l'AFP le directeur général de la FFR, Jérémie Lecha. Combiné à la hausse de certains revenus comme les droits télé, ce nouvel accord, obtenu à l'unanimité des autres nations participantes, « représente environ 6 millions d'euros supplémentaires par an, sans remettre en cause le mécanisme de solidarité avec les autres nations » ajoute Lecha. « Cela contribue au redressement de la fédération, qui est un enjeu énorme pour nous » Florian Grill, président de la Fédération française de rugby « Cela contribue au redressement de la fédération, qui est un enjeu énorme pour nous, puisqu'on a hérité d'une fédération qui avait un déficit d'exploitation structurel de l'ordre de 18 à 20 millions d'euros », se félicite Florian Grill, qui avait régulièrement alerté sur l'état des finances depuis sa réélection en octobre dernier. La FFR va également bénéficier de la nouvelle concession signée avec le groupe GL Events pour l'exploitation du Stade de France, avec, là aussi, un accord plus favorable pour la fédération que celui de l'actuel concessionnaire, le consortium Vinci-Bouygues, pour « cinq à six millions d'euros d'impact également », estime Grill. La fédération doit toujours éponger les pertes liées à la Coupe du Monde de rugby, « de 35 ou 36 millions d'euros », selon Grill. À cette somme s'ajoute un redressement fiscal de 20 millions d'euros liés à une mauvaise utilisation du taux de TVA pour la billetterie de la compétition, ce que conteste la FFR.

Tour de France 2025 : Benjamin Thomas et Mattéo Vercher se télescopent au sprint sur les pavés
Tour de France 2025 : Benjamin Thomas et Mattéo Vercher se télescopent au sprint sur les pavés

L'Équipe

time28 minutes ago

  • L'Équipe

Tour de France 2025 : Benjamin Thomas et Mattéo Vercher se télescopent au sprint sur les pavés

Duo d'échappée, Benjamin Thomas (Cofidis) et Mattéo Vercher (TotalEnergies) ont chuté ensemble en se disputant le grand-prix de la montagne sur les pavés du mont Cassel. Leur chute impressionnante a permis au peloton de les rattraper. C'est une image rare : en voulant franchir la ligne du mont Cassel (4e catégorie) en tête, Benjamin Thomas (Cofidis) a buté sur un pavé au bout de son effort, perdu l'équilibre et percuté du même coup son compagnon d'échappée, Mattéo Vercher (TotalEnergies), à 78 km de l'arrivée de la première étape du Tour de France, ce samedi. Malgré sa maladresse et l'agacement de Vercher, Thomas est passé en tête comme au premier col de la journée, et sera ainsi le premier porteur du maillot à pois sur le podium à Lille, ce samedi soir. Leur chute impressionnante a permis au peloton de revenir sur eux.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store