logo
«Il fallait assurer et il l'a fait»: fautif et décisif à la fois, Chevalier par toutes les émotions pour sa première au PSG

«Il fallait assurer et il l'a fait»: fautif et décisif à la fois, Chevalier par toutes les émotions pour sa première au PSG

Le Figaro6 days ago
RÉCIT – Le nouveau portier parisien a vécu une soirée globalement positive et en tout cas riche en sensations fortes mercredi, à Udine, lors de la Supercoupe d'Europe.
Lucas Chevalier, première ! Et quelle première… Du bon, du moins bon et un trophée à la clé. Il ne risque pas d'oublier cette soirée inaugurale… Officiellement Parisien depuis samedi, le successeur de Gianluigi Donnarumma était envoyé au front quatre jours plus tard, à Udine, contre Tottenham, en Supercoupe d'Europe. Une affiche pour le moins particulière en ce sens que les Rouge et Bleu n'ont repris l'entraînement qu'en milieu de semaine dernière. «On n'est pas au top physiquement», avouait Marquinhos, mardi, face à la presse. Conditions pas idéales…
Bilan ? Contrasté, avec un accueil chaleureux des supporters parisiens à l'échauffement, plusieurs (belles) parades et un tir au but arrêté. Positif dans l'ensemble, donc, mais pas parfait : s'il ne pouvait rien sur l'ouverture du score anglaise, signée Micky van de Ven (39e), le natif de Calais est clairement fautif sur le but du break. Une tête pourtant pas très puissante du capitaine des Spurs, Cristian Romero (48e). Si les champions d'Europe avaient perdu, on n'aurait parlé que de cette boulette. Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille. En l'occurrence, Chevalier a marqué des points dans l'optique de mettre Paris… dans sa poche. La magie du football.
À lire aussi PSG-Tottenham : le banc parisien fait la différence, les Spurs se sabordent... Les tops et les flops
Publicité
«Je suis très content pour lui et toute l'équipe», a brièvement déclaré Luis Enrique sur Canal+, lui qui avait d'ailleurs assumé ses responsabilités mardi, en veille de match, affirmant que le départ de Donnarumma et l'arrivée de Chevalier relevaient de sa décision. L'entraîneur espagnol ne se cache pas. Il a ajouté ceci en conférence de presse : «Il a montré du caractère, de la personnalité, des choses que nous demandons pour aider l'équipe».
Tendu
«Je suis un gamin qui réalise son rêve, celui de jouer pour un très grand club», déclarait pour sa part Lucas Chevalier, lors de sa signature. Il n'a pas eu à attendre longtemps pour disputer son premier match dans les buts parisiens. Première soirée dans la peau d'un titulaire qu'il a débuté «un peu tendu» selon les indiscrétions de Canal+. Ça s'est vu sur le visage du jeune garçon (23 ans). Entre concentration et tension. On l'a dit, les supporters l'ont accueilli chaleureusement, entonnant des chants à sa gloire lors de l'échauffement. Lesquels supporters ne lui tiennent pas rigueur du départ de Donnarumma. Il n'y aurait pas eu de quoi, mais on ne sait jamais... L'ancien Milanais a pris une place importante dans leur cœur, dans le vestiaire aussi.
Place au jeu, avec une première frappe anglaise signée Pedro Porro dès la première minute. Pas brillants, les Spurs parvenaient toutefois à imposer leur physique et à inquiéter Chevalier, avec cette frappe de Richarlison (23e). Première parade, la main droite bien ferme. Pas mal pour se mettre en confiance au cœur d'un début de match paisible, lui qui ne prenait pas trop de risque au pied mais n'hésitait pas à monter loin de son but, près des centraux. Quelques consignes de Luis Enrique pendant la pause fraîcheur et une passe casse-croûte de Willian Pacho (28e) que Lucas Chevalier transformait en belle ouverture pour Bradley Barcola. Un avant-goût.
Et le coup de froid, avec ce but de Van de Ven (39e) à bout portant. Chevalier avait pourtant réalisé un petit miracle juste avant, déviant le tir de Palhinha sur la barre. En vain… Juste après le break, nouvelle perte de balle parisienne et Chevalier impérial face à Richarlison (47e), encore lui. Impérial, l'ancien Lillois l'était beaucoup moins une minute plus tard, sur la tête de l'Argentin Romero (48e)… Point (très) positif ? L'ancien Dogue ne s'est pas effondré par la suite. Il est resté dans son match et n'a pas baissé la tête.
À lire aussi PSG : «Pour être honnête, on ne mérite pas ce trophée», reconnaît Luis Enrique après «un match très bizarre»
Sauvé par les entrants
Heureusement pour lui et le Paris Saint-Germain, les entrants parisiens ont changé la face d'un match que les Spurs ont abandonné, avec les buts de Kang-in Lee (85e) et Gonçalo Ramos (90+4) dans le «mega money-time».
Publicité
Place aux tirs au but, Lucas Chevalier en première ligne. Solidarité entre gardiens, avec l'accolade entre le Parisien et Guglielmo Vicario, ce dernier s'étant pourtant ému de la situation de son compatriote Donnarumma 24 heures auparavant, en conférence de presse. Rappelons que ledit Donnarumma est un vrai spécialiste de l'exercice, comme il l'avait démontré lors de la séance de tirs au but à Anfield, contre Liverpool (0-1 ap, 1-4 tab).
Battu par Dominic Solanke et Rodrigo Bentancur sur les deux premiers tirs anglais, Lucas Chevalier était néanmoins parti du bon côté. Jamais deux sans trois, et cette fois il repoussait le tir de… Micky van de Ven, celui qui lui avait infligé l'ouverture du score en première période. Pris à contre-pied, Chevalier avait le bonheur de voir le tir de Mathys Tel passer à côté de son poteau. Kang-in Lee faisait mouche et Chevalier avait une balle de match face à Pedro Porro. Raté. Qu'à cela ne tienne, Nuno Mendes convertissait son tir.
C'est un peu "scripté", il arrive, il a une séance de tirs au but (sourire)… Non, c'est bien pour ses débuts, on est contents. Ousmane Dembélé
«À 2-2, je me suis dit qu'on avait fait le plus dur et que Lucas arrêterait les tirs au but et qu'on gagnerait», a souri Ousmane Dembélé, passeur décisif sur le but égalisateur de Gonçalo Ramos. Et d'ajouter, au sujet de la soirée riche en émotions de Lucas Chevalier : «C'est un peu "scripté", il arrive, il a une séance de tirs au but (sourire)… Non, c'est bien pour ses débuts, on est contents», s'est amusé le candidat au Ballon d'or 2025, ne manquant pas de rappeler que le Paris-SG «a encore faim. On veut encore remporter des trophées».
À lire aussi PSG : «Le football, ce n'est pas que le physique, c'est le mental aussi», savoure Marquinhos
Capitaine parisien, Marquinhos a quant à lui indiqué que les Rouge et Bleu ont «fait confiance à Lucas» pour la séance de tirs au but. «On le connaît. Il vient d'arriver. C'était le moment pour se rassurer. Et nos tireurs ont fait le boulot», a souligné le défenseur brésilien de 31 ans, qui a par ailleurs donné sa médaille à… Illya Zabarnyi, le joueur que les dirigeants parisiens ont recruté pour le concurrencer. La classe, ça ne s'achète pas au supermarché…
Imperméable à la pression
Pour ce qui est de la pression subie par Lucas Chevalier mercredi pour sa première, dans le Frioul, «Marqui» a donné une réponse de grand frère : «C'est comme ça le PSG (sourire). Bienvenue à lui ! Il faut résister à la pression. Il est habitué. C'est un gardien de haut niveau. Lille, ce n'est pas si facile que ça, il est en sélection… Bienvenue à lui, une finale, un trophée, il fallait assurer et il l'a fait.» Une première qui en appelle d'autres, bien évidemment. Lucas Chevalier est appelé à disputer son 100e match de championnat de France à Nantes, dimanche (20h45), lors de la première journée de Ligue 1 cuvée 2025-26. Pour ce qui est de son premier match au Parc des Princes, il faudra attendre la semaine suivante et la réception d'Angers, le 22 août.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Real Madrid-Osasuna : Kylian Mbappé buteur, les recrues déjà dans le ton, Bretones frustré... Les tops et les flops
Real Madrid-Osasuna : Kylian Mbappé buteur, les recrues déjà dans le ton, Bretones frustré... Les tops et les flops

Le Figaro

time4 minutes ago

  • Le Figaro

Real Madrid-Osasuna : Kylian Mbappé buteur, les recrues déjà dans le ton, Bretones frustré... Les tops et les flops

Jamais inquiétés, les Madrilènes ont remporté leur première victoire de la saison sur la plus petite des marges. Découvrez ce qui a plu, et déplu, à la rédaction du Figaro. TOPS Le Real Madrid assure l'essentiel Ce n'est pas ce mardi 19 août que l'on pourra juger le réel niveau du Real Madrid à la sauce Xabi Alonso tant l'adversité fut faible pendant 90 minutes mais les joueurs de la capitale espagnole ont assuré l'essentiel, à savoir les trois points. Face à une équipe très peu joueuse positionnée en bloc bas, Kylian Mbappé et ses partenaires se sont d'abord cassé les dents avant que l'international français ne pousse à la faute Juan Cruz pour transformer son premier penalty de la saison. Ils ont ensuite tranquillement géré la fin de match tout en faisant tourner. Publicité Kylian Mbappé fer de lance de l'attaque madrilène Le patron, c'est lui. Numéro 10 dans le dos et désormais tireur de penalty attitré, Kylian Mbappé a assumé son statut en inscrivant l'unique but de la partie sur un penalty qu'il est allé chercher tout seul comme un grand. Son crochet derrière la jambe d'appui a mis dans le vent Juan Cruz, qui a eu le mauvais réflexe de pousser le Bondynois des deux mains. Ce dernier l'a parfaitement exécuté d'une frappe en douceur à contre-pied de Sergio Herrera. Il a par ailleurs réussi 8 dribbles sur 12 tentés, remporté 10 duels sur 15 et touché 71 ballons pour 'seulement' 10 pertes de balle. Les recrues déjà dans le ton... Pas facile de débuter sa saison en Liga au Bernabeu devant 80 000 spectateurs, quand bien même la Coupe du monde des clubs a permis à certains de s'accoutumer à porter la tunique blanche immaculée du Real Madrid. Pourtant, Dean Huijsen et Alvaro Carreras ont su prendre le match par le bon bout, l'un par son imperturbable sérénité avec et sans ballon en défense central aux côtés d'Eder Militao et l'autre sur son côté gauche par ses appels extérieurs ou dans le cœur du jeu. Ils n'ont même pas été remplacés par Xabi Alonso, qui n'a fait que quatre changements sur cinq possibles. FLOPS ... Sauf Trent-Alexander Arnold Lui n'a en revanche disputé que 68 minutes, et il n'a pas été transcendant sur son côté droit. Exempté de son travail défensif par la faiblesse de la formation de Navarre, Trent-Alexander Arnold n'a pour autant pas vraiment pesé dans l'attaque madrilène au contraire de son pendant à gauche Alvaro Carreras. Aucun tir, un seul centre réussi sur sept et une impression visuelle contrastée. La concurrence s'annonce rude à son poste puisque le vétéran Dani Carvajal est de retour cette saison après une longue blessure. Il a été chaleureusement accueilli par le public du stade Santiago Bernabeu. Le geste inutile de Bretones Alors que l'on se dirigeait tranquillement vers une victoire du Real Madrid sans trop de contestation possible, Abel Bretones s'est rendu coupable d'une faute complètement inutile sur Gonzalo Garcia à une minute de la fin du temps additionnel. Le piston espagnol a mis son coude dans le torse du jeune attaquant madrilène en pleine course, alors que le ballon n'arrivait même pas dans sa direction. Carton rouge direct dégainé par Adrian Cordero Vega, l'arbitre de la rencontre. Une décision qui peut sembler sévère mais qui vient sanctionner un geste d'humeur qui n'a pas lieu d'être sur un terrain de football.

S'il est champion de Ligue 1, le PSG touchera moins de droits TV que... Montpellier, dernier de la saison 2024-2025
S'il est champion de Ligue 1, le PSG touchera moins de droits TV que... Montpellier, dernier de la saison 2024-2025

L'Équipe

time4 minutes ago

  • L'Équipe

S'il est champion de Ligue 1, le PSG touchera moins de droits TV que... Montpellier, dernier de la saison 2024-2025

En cas de sacre en fin de saison en Ligue 1, le PSG touchera 4,67 M€ de droits TV... soit moins que le dernier de la saison précédente, Montpellier (5,18 M€). C'est une illustration très parlante de la chute vertigineuse des droits TV. D'après le « guide de répartition initial des droits audiovisuels et de l'indemnité de résiliation de DAZN Ligue 1 saison 2025-2026 » que L'Équipe a pu se procurer, les clubs de Ligue 1 se partageront, après déduction de différentes charges, du pourcentage versé à CVC et de l'aide aux relégués en Ligue 2, seulement 80,5 M€ sur l'ensemble de la saison. Avec ce total famélique, le PSG, s'il remporte le titre cette saison et figure ainsi en tête de tous les critères (classement de la saison, classement des cinq dernières saisons, notoriété) - il est le seul club à le pouvoir - empochera, au mieux, 4,67 M€ en fin de saison. À titre de comparaison, c'est moins que ce qu'a perçu... Montpellier, 18e et bon dernier de Ligue 1 la saison passée : environ 5,18 M€ selon le guide de répartition provisoire distribué il y a un an (le définitif n'a toujours pas été communiqué aux clubs). La somme inquiétante de droits TV que devront se partager les clubs de L1 cette saison

« Une humiliation » : Matthis Abline visé par Luis Castro après Nantes-PSG, la rupture entre le joueur et le club se confirme
« Une humiliation » : Matthis Abline visé par Luis Castro après Nantes-PSG, la rupture entre le joueur et le club se confirme

L'Équipe

time4 minutes ago

  • L'Équipe

« Une humiliation » : Matthis Abline visé par Luis Castro après Nantes-PSG, la rupture entre le joueur et le club se confirme

L'après Nantes-PSG, dimanche, a été marqué par un débrief musclé visant notamment l'attaquant nantais Matthis Abline, toujours sur le départ. Un épisode de plus dans le bras de fer qui l'oppose à son club. Décidément, elle part fort, cette saison, car il n'y a pas qu'à Rennes que les murs ont tremblé. Ceux du stade de la Beaujoire aussi ont été témoins d'une scène assez intense, dimanche, après le revers des Canaris contre le PSG en ouverture de la saison (0-1). Comme l'a révélé RMC, Matthis Abline a eu droit à un débrief musclé peu de temps après le retour au vestiaire. L'attaquant n'avait pas démarré titulaire, une situation à laquelle il pouvait s'attendre après avoir manqué le dernier match amical (2-3 face au Paris FC, le 9 août) et une semaine d'entraînement sans relief. Il n'était d'ailleurs pas question pour l'entraîneur portugais Luis Castro de sacrifier Mostafa Mohamed, auteur d'une bonne préparation. Abline a quand même été le premier à entrer, il a joué une demi-heure, et n'a sans doute pas réalisé le match de sa vie. Castro lui a surtout reproché, entre autres, une absence coupable, selon lui, sur le but encaissé. « Une humiliation », selon son entourage. « Il a été bien ciblé », admet un autre proche du vestiaire. Le meilleur buteur des Canaris la saison dernière (11 réalisations toutes compétitions confondues), touché, n'a pas répondu, et il a reçu dans la foulée des messages de soutien de ses partenaires. Il avait déjà été au coeur d'un discours, pas méchant cette fois, à l'hôtel avant le match, et pouvait avoir le sentiment après coup d'être victime d'un acharnement, ou au moins d'une « fixette ». Le Paris FC toujours intéressé Le staff et son entourage s'étonnent eux de cette interprétation, considérant davantage la scène comme une parenthèse au sein d'une mise au point tactique collective et courtoise. Le recours à la vidéo avait été concret aussi à la pause pour donner des consignes à Tylel Tati - « Ici, tu es très haut » - ou à Johann Lepenant - « Prends le risque ici ». L'entourage du staff estime surtout avoir été déçu par l'entrée d'Abline, et pas seulement sur le but encaissé, action où il aurait accusé du retard. Il a relevé une attitude déconnectée et a préféré, d'assez loin, l'engagement du jeune Herba Guirassy, 18 ans, et de Mohamed. Il fait aussi passer l'idée que la méthode de la vidéo à chaud n'est pas une nouveauté, qu'elle était déjà appliquée à Dunkerque (L2), le précédent club de Castro, et a pour but de corriger, d'améliorer le rendement des joueurs. Elle peut effectivement être accompagnée, de temps en temps, par un haussement de voix. Pas de quoi aider, en tout cas, à rapprocher les deux parties, alors que se joue toujours en toile de fond le possible départ de l'attaquant de 22 ans sous contrat jusqu'en 2028, qui veut partir et qui a déjà eu des sollicitations (offre du Paris FC de 25 M€ refusée par Nantes, veto de sa part pour aller à Wolverhampton) pouvant désorienter. Même s'il a engagé Willem Geubbels, le Paris FC apprécie toujours le profil du buteur et pourrait revenir à la charge. Rennes, son club formateur, s'est également renseigné, mais il étudie parallèlement d'autres pistes. Mais à Nantes, particulièrement courroucé par la situation et qui a déjà beaucoup vendu cet été (plus de 40 M€, un record), le DG Franck Kita s'est engagé sur un prix de départ à 40 M€, ce qui pourrait contraindre le joueur à rester. Avec cette situation tendue où les positions des deux parties semblent éloignées, Abline peut-il jouer dimanche à Strasbourg ? Le staff compte sur lui. Mais il faudra voir comment sera digéré l'épisode d'ici là. En attaque, Nantes doit composer avec beaucoup d'incertitudes

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store