
Larry Fink, le PDG de BlackRock, désigné coprésident du Forum de Davos
Les contempteurs du Forum de Davos, qui rassemble chaque hiver depuis un demi-siècle l'élite planétaire des affaires et de la politique, verront, avec cette nouvelle, tous leurs préjugés confortés. Le Forum économique mondial (World Economic Forum ou WEF, en anglais), organisateur de ce sommet annuel dans les Alpes suisses, vient de désigner Larry Fink comme coprésident par intérim.
Soit le cofondateur et PDG de BlackRock, le plus important gestionnaire privé d'actifs du monde, fort d'un portefeuille confié par ses clients valorisé à 12.500 milliards de dollars. Il coprésidera le WEF avec André Hoffmann, administrateur du géant pharmaceutique suisse Hoffmann-La Roche, fondé par son arrière-grand-père.
À lire aussi «Aucune preuve de faute grave» : le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, blanchi par une enquête interne
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Une crise de gouvernance
Le WEF traverse depuis plusieurs mois une crise de gouvernance. Son emblématique fondateur, Klaus Schwab, 87 ans, qui avait annoncé au printemps 2024 qu'il quittait la présidence exécutive pour préparer sa succession, avait été contraint de démissionner de la présidence du conseil d'administration en avril dernier à la suite d'accusations de malversations portées par un lanceur d'alerte.
Au terme d'une enquête confiée à un cabinet d'avocat, le conseil d'administration a conclu vendredi dernier n'avoir « aucune preuve » d'une faute de la part du Pr Schwab ou de son épouse Hilde mais évoque des « irrégularités mineures ». Le nom de Christine Lagarde, membre du « board » prestigieux, revient souvent comme successeur de Klaus Schwab. L'intéressée assure vouloir rester à la BCE jusqu'au terme de son mandat en octobre 2027.
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Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Auchan victime d'un piratage massif : «des centaines de milliers» de données clients dérobées, selon le groupe
Les données bancaires, mot de passe et code pin des cartes de fidélité ne sont pas concernés, assure l'enseigne. Les clients sont toutefois invités à «rester vigilants» face aux risques d'hameçonnage. Sueurs froides pour de nombreux consommateurs. L'enseigne de grande distribution Auchan a annoncé jeudi avoir été victime «d'un acte de cyber malveillance» ayant causé le vol de données des comptes de fidélité de «quelques centaines de milliers» de ses clients. Les données piratées comprennent le «nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité» des clients affectés, a signalé le groupe dans un communiqué, tout en assurant que «l'incident a été circonscrit». «Les données bancaires, mot de passe et code pin des cartes de fidélité» ainsi que les «montants des cagnottes» des clients ne sont pas concernés, a assuré Auchan, ajoutant qu'il avertissait l'ensemble des personnes concernées et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). «Quelques centaines de milliers» de clients d'Auchan sont concernés, a précisé à l'AFP une porte-parole du groupe. L'enseigne nordiste avait déjà été victime d'une attaque similaire en novembre 2024. Publicité Ce groupe phare de l'empire Mulliez, qui a annoncé fin 2024 un grand plan de restructuration avec près de 2.400 suppressions de postes, a invité ses clients à «rester vigilants» face aux risques de sécurité liés à l'hameçonnage, c'est-à-dire des SMS ou courriels frauduleux destinés à tromper des personnes pour les inciter à transmettre des données personnelles ou bancaires. L'année 2025 a été marquée par plusieurs attaques informatiques d'ampleur en France. Début août, plus de six millions de comptes clients de Bouygues Telecom ont été affectés par une cyberattaque ayant conduit à la fuite de données, y compris des coordonnées bancaires.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Le train est jusqu'à 26 fois plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
Voyager en train plutôt qu'en avion à travers l'Europe est plus cher dans 54% des cas, selon une étude publiée jeudi par Greenpeace Europe. L'ONG a analysé 109 trajets transfrontaliers et 33 trajets au sein d'un même pays. Pour tous, l'itinéraire en train était « raisonnablement » praticable, soit dans la journée, soit en train de nuit. Le train est jusqu'à 26 fois plus cher que l'avion, selon les comparaisons réalisées par Greenpeace, qui cite le cas extrême d'un trajet Barcelone - Londres réservé un mois à l'avance : 389 euros pour le train contre 14,99 euros pour l'avion. La France en tête des pays les plus chers en train « Il est clair que les gens sont encouragés à prendre l'avion pour voyager en Europe, même lorsqu'il existe une liaison ferroviaire raisonnable », avance l'ONG environnementale. La France est le pays où les voyages ferroviaires transfrontaliers sont les plus chers par rapport aux vols, où « 95% de tous les itinéraires étaient plus chers en train au moins 6 jours sur 9 », selon ce même rapport. À voir aussi Les trains de nuit constituent, selon l'ONG, « la meilleure option pour les trajets longue distance respectueux du climat », même s'ils sont « généralement plus chers » que les vols à bas coût. Greenpeace souhaite que le transport ferroviaire soit « systématiquement moins cher sur tous les itinéraires à travers l'Europe », et dénonce le fait que le kérosène ne soit pas taxé alors que « les opérateurs ferroviaires sont soumis à des taxes sur l'énergie, à la TVA et à des redevances élevées d'accès aux voies dans de nombreux pays ». Greenpeace propose plusieurs solutions Ces redevances, ou péages ferroviaires, sont « la principale raison de la différence de prix entre avion et train », explique François Guénard, associé en charge du secteur ferroviaire chez Roland Berger. « L'infrastructure ferroviaire coûte très cher à entretenir, et une partie de ces financements se font par les péages » développe le spécialiste. Pour lui, une des solutions pour améliorer l'offre de trains en Europe serait d'« adapter petit à petit les infrastructures pour que les trains puissent circuler aisément entre plusieurs pays », notamment unifier l'écartement des rails ou les courants d'alimentation. À l'échelle nationale, les liaisons en train sont moins chères que celles en avion pour « 70% d'entre elles » selon Greenpeace.


Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
Suisse : il paie 17.000 euros en 13 ans pour une place de parking… gratuite
Après avoir déboursé chaque mois 100 francs suisses, soit environ 106 euros, un coiffeur de Zurich a découvert que l'emplacement qu'il croyait louer relevait en réalité du domaine public. L'affaire prêterait à sourire si elle n'avait pas coûté aussi cher à sa victime. Pendant treize ans, un coiffeur de Zurich (Suisse) a déboursé chaque mois 100 francs suisses – soit environ 106 euros – pour privatiser une place de parking juste devant son salon. Un emplacement bien pratique, que le coiffeur croyait loué à la propriétaire de l'immeuble voisin, et dont il avait prévu de profiter pleinement cet été. C'est là que ses mésaventures ont commencé, comme le relatent nos confrères de la version helvète de 20 Minutes : alors même qu'il occupait «sa» place, le Zurichois a écopé, courant août, de deux amendes pour stationnement. Persuadé d'être victime d'une erreur, il conteste… et découvre le pot aux roses : le contrat signé en 2012 avec la propriétaire est sans valeur. La place n'a jamais appartenu à cette dernière et relève en réalité du domaine public. Sur treize ans, le coiffeur a donc déboursé près de 16.000 francs, l'équivalent de 17.000 euros… pour rien. Publicité «Elle ne s'est même pas excusée» La victime est amère. «Quand nous l'avons (la propriétaire, NDLR) eue au téléphone, elle a admis savoir qu'il s'agissait d'un terrain public, mais elle a estimé que nous en avions tous les deux profité, raconte-t-il aux médias suisses. Elle ne s'est même pas excusée.» Estimant avoir été dupé, l'homme a déposé plainte et déménagé dans la foulée. L'affaire pourrait désormais tourner au bras de fer judiciaire : les propriétaires visés rejettent toute responsabilité et accusent leur ancien locataire… de diffamation. Ils envisagent eux-mêmes des poursuites devant les tribunaux. Un imbroglio ubuesque qui rappelle la vigilance nécessaire dans un pays où le stationnement, comme ailleurs en Europe, est de plus en plus surveillé. Même après treize ans, mieux vaut s'assurer qu'une place «privée» l'est vraiment.