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«Chevroux-Plage», cet été, plus de 5000 vacanciers et 0 magasin
Pour l'été, le village broyard s'apprête à passer de 500 à 5000 résidents, qui, cette année, se voient privés de boutique. Le sujet devient politique. Reportage. Publié aujourd'hui à 08h57 Exploitant du bar La Trappe, Anthony Wuyts s'est démené pour organiser une petite épicerie mobile de dépannage pour les estivants de Chevroux. ©Laurent de Senarclens En bref: Il y a là des paquets de chips, des boissons fraîches, des baguettes et du pain, quelques fruits et légumes, des produits laitiers ou des œufs. Mais alors que Chevroux s'apprête à voir sa population passer de 500 à quelque 5000 résidents pour l'été, cette petite épicerie mobile en plein air pourra-t-elle ravitailler tous les estivants? Depuis le décès du propriétaire et l'annonce de la fermeture du restaurant de la plage et du magasin attenant, cette question taraude les habitués des lieux. «Nos stocks sont trop petits pour alimenter la foule quand le parking est plein. C'est pourquoi, j'ai proposé à la commune de monter une structure de dépannage avec quelques produits du terroir», souffle Anthony Wuyts, exploitant de la buvette La Trappe , sur la digue du plus grand port d'Europe en eaux fermées (1000 places). Rassurant, mais pas forcément suffisant, comme en témoigne cette septuagénaire bernoise, habituée du camping depuis plus de trente-cinq ans. «Ce magasin était génial. On y achetait tous nos produits. Avant de planifier nos vacances avec nos petits-enfants cet été, on vient voir comment ça se passe. Heureusement qu'il y a cette solution», glisse-t-elle devant le shop éphémère du village de pêcheurs . Cassure pour les estivants Parmi les estivants profitant des eaux du lac de Neuchâtel en cette journée de début juillet, les ruptures de stock de sorbets et autres fusées ont déjà été constatées. «On a découvert que c'était fermé la semaine dernière et on n'a pas pu emporter une glace en rentrant. Mais cela ne va pas nous empêcher de revenir, car l'entrée dans l'eau en pente douce est idéale pour les familles», glisse Blandine, venue du Jorat avec Florence, une amie glânoise, et leurs nombreux enfants. Venue du Jorat profiter de l'entrée dans l'eau en pente douce de Chevroux avec ses enfants, Blandine a récemment découvert que le magasin resterait fermé toute la saison. ©Laurent de Senarclens Un peu plus loin, Richard Krebs, secrétaire du Cercle de la voile locale constate néanmoins une cassure en ce début de saison: «J'ai l'impression qu'il y a moins de monde. Les plaisanciers achètent désormais leur matériel avant de venir. Il faut changer les habitudes.» Exploitant du camping voisin, Rémy Schwab note aussi un début de saison calme, malgré une météo plutôt propice. «Mais personne n'a appelé pour annuler en raison de l'absence du magasin. Bien sûr que c'était pratique, mais on n'est pas perdu au milieu de la brousse non plus. Il y a des points de vente à 3 km d'ici à Grandcour ou Gletterens. Ce n'est pas la fin du monde», sourit le commerçant. Secrétaire du Cercle de la voile de Chevroux, Richard Krebs constate comme une cassure due à la fermeture du commerce. ©Laurent de Senarclens Désordre pour le tourisme Reste que pour le tourisme, cette fermeture fait désordre. «Si les vacanciers doivent reprendre leur voiture pour aller faire des courses, leur expérience sera moins bonne», reprend Anthony Wuyts. Au début de la jetée, Alexandre Bonny partage l'avis que le monde attire le monde. «Je vends deux fois plus de glaces depuis le début de saison, mais je préférerais que le magasin soit ouvert», lâche le pêcheur , qui a récemment déposé une interpellation au Conseil général, acceptée à la quasi-unanimité. Objectif? Que la commune étudie le rachat du restaurant-magasin Galdae, «un point central pour les touristes et les habitants du village». «Tout le monde aurait à y gagner. La commune pourrait maîtriser ce secteur touristique. Il y a bien assez de monde pour faire vivre plusieurs commerces», explique l'exploitant de la «Cabane du Pêcheur». Alors que le bien est en vente depuis ce printemps, la Municipalité vient de lancer une étude de marché. «C'est une affaire privée et il nous fallait une volonté claire du Conseil général pour se lancer», glisse le syndic, Charles-Edouard Bonny. Pour que Chevroux maîtrise tout le secteur touristique, des voix se font entendre dans la commune pour une reprise publique du bâtiment. ©Laurent de Senarclens Si l'Exécutif regrette la fermeture actuelle, il n'est toutefois pas garanti que la commune puisse s'aligner. Pour un bâtiment abritant une surface de magasin de plus de 200 m2, stock compris, un restaurant avec cuisine et terrasse, ainsi que divers locaux et chambres à l'étage, un montant de 2,5 millions de francs serait en discussion. «On part avec une longueur de retard et si un privé s'y intéresse, il sera compliqué de s'aligner. Surtout que cela se ferait au détriment d'autres investissements prévus pour les routes ou à l'école», enchaîne l'édile. Le budget annuel de Chevroux est de l'ordre de 5 millions de francs. Il y aurait pourtant à faire pour éviter des remarques telles que celle d'Albert, un amateur des lieux: «Cette année, on n'est encore jamais restés pour pique-niquer. Le magasin dépannait bien quand on voulait prolonger la soirée avec une équipe!» Sur l'été à Chevroux Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sébastien Galliker est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2017. Au bureau de Payerne, il couvre l'actualité de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Journaliste depuis 2000, il a travaillé à La Broye Hebdo, aux sports et en région. Plus d'infos @sebgalliker Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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On-Running : jusqu'à -20 % de remise sur ces 3 baskets
Adorée par les runners et les traileurs, la marque suisse On-Running propose des sneakers de haute qualité. Techniques, design et légères, elles s'adressent à tous les sportifs, quel que soit leur niveau. Durant les soldes, I-Run propose jusqu'à -20 % de réduction sur une sélection de modèles iconiques. C'est le moment de compléter votre équipement sans compromettre votre budget. Nous avons sélectionné 3 bons plans irrésistibles, à saisir sans hésiter. Légères et dynamiques, les Cloudeclipse On-Running sont pensées pour courir sur route et chemin tracé. Idéales du 10 km au semi-marathon, elles assurent un excellent amorti et un retour d'énergie optimal à chaque foulée. Ce modèle dispose de la technologie Double CloudTec Phase et d'une empeigne en maille respirante. Les Cloudeclipse On-Running sont à 152 euros au lieu de 190 euros sur I-Run. Parfaites pour vos sessions de running sur longue distance, les Cloudsurfer 2 On-Running combinent confort, stabilité et amorti grâce à sa technologie Cloudtec Phase. Son empeigne en mesh garantit une excellente respirabilité, tandis que ses coutures ont été pensées pour éviter les frottements. Adaptées aux coureurs de tous niveaux, les Cloudsurfer 2 On-Running apparaissent à 144 euros au lieu de 170 euros sur I-Run. Chaussez les Cloudvista 2 Waterproof On-Running et empruntez les sentiers les plus complexes sans difficultés. Cette version imperméable protège vos pieds contre les intempéries tout en assurant adhérence et amorti. Dotées des technologies Speedboard et Missiongrip, ces sneakers s'adressent aux traileurs de tous niveaux. Robustes et polyvalentes, les Cloudvista 2 Waterproof On-Running sont à 144 euros au lieu de 180 euros sur I-Run. Cliquez ici pour profiter de l'offre sur i-Run 3 bps On Les meilleures offres de baskets sur I-Run :


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Canicule à Lausanne: des chèvres émeuvent aux Plaines-du-Loup
Canicule à Lausanne – Deux biquettes sous le soleil émeuvent aux Plaines-du-Loup Un enclos a été installé dans le jardin de l'EMS du Bois-Gentil, à la fin du mois de juin. Des riverains dénoncent le manque de verdure. Laurent Antonoff La Fondation de l'Orme a installé deux chèvres et deux poules sur du gravier au cœur des Plaines-du-Loup. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Les riverains d'un EMS lausannois s'inquiètent des conditions de vie de chèvres naines. La Fondation de l'Orme assure que l'enclos respecte les normes vétérinaires établies. L'installation accueille deux chèvres mâles et deux poules aux Plaines-du-Loup. Les autorités vétérinaires cantonales confirment la conformité de l'aménagement pour les animaux. «Les pauvres bêtes. Elles n'ont même pas un peu de verdure pour se rafraîchir, par ces chaleurs. Il n'y a que du gravier. On les entend pleurer dès le matin. Ce n'est pas une place pour elles.» Devant un enclos grillagé au cœur des Plaines-du-Loup, à Lausanne, une habitante fait part de ses inquiétudes à Véronique Gafner, la directrice de la Fondation de l'Orme. C'est elle qui a installé deux poules et les chèvres Biquet et Minouche dans le jardin de l'EMS du Bois-Gentil pour égayer la vie de ses pensionnaires. C'était il y a deux semaines. Elle fait face aux critiques. «Nous avons à cœur de veiller au bien-être de ces animaux, qui méritent toute notre bienveillance et notre attention quotidienne.» Mais que font donc ces deux chèvres naines au pied d'immeubles de l'écoquartier lausannois? En tout cas, elles ne sont pas là pour qu'on fasse du fromage avec leur lait: ce sont deux mâles. À écouter Véronique Gafner, les avantages sont multiples pour les résidents: amélioration du bien-être émotionnel, réduction du stress et de l'anxiété, stimulation cognitive et motrice, amélioration de la santé physique et renforcement du lien social. «La Fondation de l'Orme a vu le jour en 1997 dans le quartier de la Pontaise, et c'est depuis sa création que nous hébergeons des chèvres», explique la directrice. Deux poules occupent également l'enclos. «C'est vraiment petit» «Minouche», la chèvre blanche «douce et un peu plus timide». Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia Plus que la présence de Biquet, chèvre brune «malicieuse et curieuse», et de Minouche, la blanche «douce et un peu plus timide», ce sont leurs conditions d'hébergement qui émeuvent les riverains. Ça discute dans les chambres à lessive. «C'est vraiment petit, déplore un voisin. Et dès l'aube, les animaux font du bruit. Ils ont faim. Ce qui me chagrine aussi, c'est que les chèvres tournent en rond toute la journée. Je pensais qu'il y aurait au moins des tas de pierres, pour qu'elles grimpent dessus, mais rien de tout ça. Enfin, côté odeur, ce n'est pas Paco Rabanne.» Véronique Gafner assure que les normes sont respectées et qu'il n'y a pas de maltraitance animale. L'enclos, soit la taille de l'abri, la surface au sol, le type de revêtement, le point d'eau, a d'ailleurs été validé par la Direction des affaires vétérinaires et de l'inspectorat. Un point d'eau est accessible directement dans l'enclos, et ce sont le responsable technique de l'EMS et son adjoint qui bichonnent quotidiennement les animaux. «Ces chèvres sont suivies régulièrement par un vétérinaire, qui d'une part s'occupe de couper les onglons des sabots, et d'autre part prodigue les vaccins et les soins à ces caprins.» «Biquet», la chèvre brune «malicieuse et curieuse». Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia L'aval du vétérinaire cantonal Mardi, au lendemain de notre visite et en pleine canicule, la surface d'ombrage a été augmentée avec une toile supplémentaire posée sur l'enclos. La directrice a également demandé à la Direction des affaires vétérinaires du canton et de l'inspectorat de se déplacer sur le lieu d'habitation des chèvres et d'attester, une fois encore, la conformité de l'installation. La visite s'est déroulée mercredi. Elle a duré trente minutes. Verdict? Véronique Gafner: «Nous sommes bel et bien conformes au niveau du revêtement de l'enclos, du nombre de mètres carrés et de l'ombrage, qui a été porté à 24 mètres carrés. La cabane des chèvres est également conforme. Une mangeoire supplémentaire intérieure sera mise en place cette semaine encore, afin d'augmenter le confort des chèvres.» Le balcon de certains habitants des Plaines-du-Loup donne directement sur l'enclos des deux biquettes, qui signalent leur présence dès l'aube à tout le voisinage. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia «Pour toute nouvelle construction destinée à abriter des animaux, nous examinons le permis de construire et validons les normes structurelles. Il s'agit donc d'une validation des plans et non pas d'une évaluation de l'exploitation de la structure», rappelle Giovanni Peduto, vétérinaire cantonal. La responsabilité d'une exploitation correcte incombe au détenteur. Mais comment ces constructions sont-elles contrôlées par la suite? «La détention dont vous parlez n'est pas soumise à autorisation et est considérée comme du hobby. Les contrôles se font par sondage.» Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Laurent Antonoff est journaliste à la rubrique Vaud depuis 1990. Après avoir couvert les régions du Nord vaudois et de la Riviera, il rejoint la rédaction lausannoise au tournant du millénaire. Romancier à ses heures, il est lauréat du Prix du journalisme local de la Berner Zeitung en 1998. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Football: Tsunemoto de Servette à Bâle: les dessous d'un transfert
Un Grenat au FCB – Les dessous du transfert de Tsunemoto de Servette à Bâle Le Japonais sous contrat qui quitte les Grenat pour la concurrence, cela fait jaser. On explique pourquoi et pour combien cela s'est fait. Daniel Visentini Keigo Tsunemoto a quitté Servette pour Bâle, soit la concurrence. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Keigo Tsunemoto a quitté Servette pour renforcer Bâle: problématique ou pas? On parle de près de 1,8 million pour le transfert. Le Japonais aurait été libre en fin de saison. Tsunemoto voulait partir et Bâle était la seule offre ferme sur la table. Dans l'absolu, tout choque dans le transfert de Keigo Tsunemoto au FC Bâle. Il y a là un latéral droit confirmé qui quitte Servette, avec qui il était sous contrat jusqu'en 2026, pour renforcer le concurrent direct des Grenat. Drôle de séquence, donc, qui n'existe pas dans l'autre sens: par exemple, quand Jean-Pierre Nsame ou Donat Rrudhani étaient proches de Servette, YB avait clairement refusé net tout transfert à Genève, alors que Kastriot Imeri, lui, avait été transféré à YB (pour près de 3,5 millions, c'est vrai). Servette n'est pas encore Bâle ou YB, c'est la première conclusion. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Cela explique pourquoi Keigo Tsunemoto est aujourd'hui au FCB: parce que le club rhénan a posé près de 1,8 million sur la table pour s'attacher ses services, selon nos informations. Les Grenat n'ont pas encore les moyens d'ignorer une telle offre, ce que YB ou Bâle peuvent faire. Il voulait partir de Servette Dans le cas du Japonais, il faut être clair: il voulait quitter Servette depuis plusieurs mois déjà. Le club a reçu une offre ferme du Slavia Prague cet hiver. Elle était supérieure à ce qu'a proposé Bâle cet été. Mais René Weiler, encore directeur sportif à l'époque, avait mis son veto en janvier. Cet été, plus d'offre du Slavia. La seule existante était celle du FC Bâle. Le dilemme est là: soit Servette gardait Tsunemoto en sachant que celui-ci finirait par partir gratuitement l'été prochain, ou avec une indemnité très basse dès janvier, soit il accédait à la demande de Bâle, pour ne pas se retrouver le bec dans l'eau dans quelques mois. Le calcul est là. Encore une fois, Servette n'est pas Bâle ou YB, il lui est difficile de refuser une offre sérieuse, surtout quand elle l'est, que c'est la seule et qu'il y a un pourcentage sur une possible revente du joueur. Faire de la place aux jeunes L'autre élément de réflexion est moins financier que stratégique. Servette veut donner de la place à ses jeunes joueurs. Loun Srdanovic, 18 ans, un jeune de l'académie sur lequel Servette peut compter pour le poste de latéral droit. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO Pour le poste de Tsunemoto, latéral droit, il y a un jeune déjà confirmé, Théo Magnin, et un jeune très prometteur, Loun Srdanovic. Le club doit bien mieux miser sur ses meilleurs jeunes pour ne pas les laisser filer (comme Botelli, Manzambi, Athekame, Tsimba et autres ces dernières années), mais il doit aussi envoyer un signal: qu'il est prêt à compter sur son académie. Le troisième point relève de la planification à moyen et à long terme d'un contingent et de l'image que renvoie Servette dans un sens général. Venir au Servette FC est, pour un joueur, un choix. On passe sur les infrastructures, indignes d'un club de l'élite, avec des Servettiens qui se changent au stade avant de partir en voiture s'entraîner, à Vessy désormais, voire ailleurs parfois. Une image à construire Mais l'intérêt existe. Et en filigrane, parfois, une sorte d'accord tacite. Venir à Servette, pour un joueur étranger par exemple, c'est y arriver pour se mettre en valeur, avant de tenter sa chance ailleurs. Si Servette ferme toute possibilité de départ, comme ce fut le cas l'été passé pour plusieurs joueurs, ou cet hiver pour Tsunemoto, il laissera l'image d'un club où l'on vient sans pouvoir repartir. Ou rarement. Et cela ne favorise pas Servette comme destination potentielle auprès des agents de joueurs. Le départ de Tsunemoto, c'est une porte qui s'ouvre dans ce sens, un an avant la fin de son contrat. C'est une porte qui s'ouvre aussi en direction des jeunes formés par Servette. C'est enfin une porte qui s'ouvre vers un nouveau fonctionnement: la perspective de pouvoir utiliser les fruits de ces choix. Pouvoir se développer à Bâle On sait tout l'effort de guerre fourni depuis 2015 par la Fondation 1890 (dotée par des mécènes comme la Fondation Hans Wilsdorf), qui garantit saison après saison une santé et une stabilité financière au Servette FC. Mais qui pouvait aussi revoir son apport à la baisse quand le club avait des rentrées plus importantes que prévu (vente de joueurs, campagne européenne). Cela semble évoluer, pour le bien du club. Objectif: que Servette puisse bénéficier, pour se développer, de tout ou partie de l'argent des transferts ou des rentrées en cas de campagne européenne réussie, par exemple. Keigo Tsunemoto est parti à Bâle pour toutes ces raisons. Il va peut-être briller au Parc Saint-Jacques, voire contre Servette. Ce sera sans doute frustrant, le cas échéant, dans la forme. Mais pas choquant dans le fond. Nos articles sur le Servette La réaction de Steve Rouiller Servette ou l'idée d'un exploit en forme de revanche Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
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Équipe de France (F) : Mbock de retour à l'entraînement en individuel, Bacha absente
À deux jours du début de l'Euro, les Bleues ont retrouvé leur capitaine Griedge Mbock, touchée à un mollet et absente face au Brésil vendredi. Cap sur l'Euro pour l'Équipe de France féminine cette semaine. Les joueuses de Laurent Bonadei sont arrivées en Suisse où elles passeront une grande partie du mois de juillet (2-27 juillet). Pour son premier entraînement sur place ce lundi, le technicien de 55 ans a pu compter sur le retour d'Amel Majri avec le groupe. Griedge Mbock, qui souffrait du mollet et n'avait pu disputer le match amical face au Brésil vendredi (3-2), était également présente mais elle s'est entraînée à part. La capitaine est espérée pour le choc face à l'Angleterre, tenante du titre, samedi à 21h. En revanche, Selma Bacha a été ménagée après sa béquille reçue la semaine dernière. Le staff espère qu'elle pourra retrouver le terrain mardi ou mercredi, indique l'Équipe.